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Définition: ÉVANGÉLISME, substantif masculin.

Publié le 03/02/2016

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Définition: ÉVANGÉLISME, substantif masculin. A.— Caractère de la doctrine de l'Évangile; conformité radicale à l'Évangile. L'évangélisme (...) fait appel à l'individu, à la justice intime, à la charité intime (ÉMILE-AUGUSTE CHARTIER, DIT ALAIN, Propos, 1921, page 335 ). Par faux évangélisme, on croit souvent honorer le Christianisme en le réduisant à quelque douce philanthropie (PIERRE TEILHARD DE CHARDIN, Le Phénomène humain, 1955, page 327 ). B.— Par extension. Manière d'interpréter l'Évangile. Si on le débarrasse de ses précautions retorses et tortueuses, l'« évangélisme » gidien ne tend à rien d'autre qu'à sauver la chair (HENRI MASSIS, Jugements, 1924, page 65 ). L'évangélisme tolstoïen et la critique de Poincaré (JOSEPH MALÈGUE, Augustin ou le Maître est là, tome 1, 1933, page 175 ). C.— Doctrine des Églises protestantes essentiellement fondée sur l'Évangile. Ils redoutent la Prusse. Ils redoutent l'évangélisme (...). Six millions et demi de Rhénans : deux millions et demi de protestants; quatre millions de catholiques (MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, tome 12, 1919-20, page 146 ). Marguerite de Navarre (...) garde la foi catholique et n'adopte l'évangélisme que dans la mesure où il est catholique (JULIEN GREEN, Journal, 1955-58, page 29 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 13.

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