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Définition: EXPECTANT, -ANTE, participe présent et adjectif.

Publié le 03/02/2016

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Définition: EXPECTANT, -ANTE, participe présent et adjectif. I.— Participe présent de expecter (Confer ce verbe au mot expectation). II.— Emploi adjectival. A.— Généralement. Qui attend (quelque chose ou quelqu'un) : Ø 1. Il y a toujours sur le pavé de la Place Vendôme, en face l'état-major de la place, un groupe expectant, agité par tout ce qui vient, tout ce qui y entre, tout ce qu'on y amène, tout ce qui en sort. EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1870, page 614. — Emploi comme substantif. Historiquement, l'attente n'a jamais cessé de guider, comme un flambeau, les progrès de notre foi. Les Israëlites ont été de perpétuels « expectants »; — et les premiers chrétiens aussi (PIERRE TEILHARD DE CHARDIN, Le Milieu divin, 1955, page 197 ). — Vieilli. [En parlant d'une personne] Qui attend une place, un poste. Un officier expectant; par ellipse un expectant (confer expectatif II). Médecin expectant à l'Hôtel Dieu (Dictionnaire de l'Académie française. 1835, 1878). B.— Souvent situé dans un contexte péjoratif. [En parlant d'une personne] Qui adopte une attitude d'attente, d'attention et de prudence pour mieux agir (ou, péjorativement, pour ne pas agir) : Ø 2. Louis XVIII n'était nullement propre à gouverner ses ministres; il avait, comme roi, de grandes qualités négatives ou expectantes, peu de qualités actives et efficaces; imposant d'apparence, judicieux, fin, mesuré, il savait contenir, arrêter, déjouer; il était hors d'état d'inspirer, de diriger, de donner l'impulsion en tenant les rênes... Recueil de textes d'histoire publiés sous la direction de L. Gothier et A. Troux. 1858-68, page 182. — Spécialement. MÉDECINE. Méthode expectante. Synonyme : expectation*. Médecine expectante; médecin expectant Qui utilise cette méthode : Ø 3. Entre la médecine de Brisset et celle de Caméristus se trouve encore la médecine expectante; mais, pour pratiquer celle-ci avec succès, il faudrait connaître son malade depuis dix ans. HONORÉ DE BALZAC, La Peau de chagrin, 1831, page 261. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2

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