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DÉPOSER3, verbe transitif.

Publié le 29/12/2015

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tiré de l'article \" DÉPOSER3, \"

 

DÉPOSER3, verbe transitif.  

TECHNOLOGIE.   [Correspond au sens locatif du préfixe dé-1 ] Enlever un objet qui a été fixé à une place. Antonymes : poser, reposer. Pour vitrer un châssis de toit, il est nécessaire de le déposer et de le reposer (E. ROBINOT, Vérification, métré et pratique des travaux du bâtiment, tome 6, 1930, page 106 ). 

Remarque : On rencontre dans la documentation déposé, ée en emploi adjectival.  Qui a été enlevé de l'endroit où il était posé. Ce mur nu, ce Christ déposé (PAUL CLAUDEL, Pain dur, 1918, III, 2, page 462). 

 

DÉRIVÉS : Dépose,  substantif féminin.  Action de déposer, tout ou partie, une installation, afin de la réparer ou de la nettoyer. La réparation d'un objet comprend sa dépose et repose, son double transport à l'atelier, le démontage et remontage des pièces intérieures (E. ROBINOT, Vérification, métré et pratique des travaux du bâtiment, tome 3, 1928, page 110 ). 

 

Forme dérivée du verbe \"déposer\"

 déposer

DÉPOSER1, verbe transitif.  

Dépouiller quelqu'un de son autorité, de sa dignité ou de sa charge. (Quasi-)synonymes : dégrader, destituer. Déposer un souverain aussi vertueux que Louis XVI (GERMAINE NECKER, BARONNE DE STAËL, Considérations sur les principaux événements de la Révolution française, tome 1, 1817, page 250) : 

Ø Au bout d'un mois nouvelle lettre à l'évêque de Laval d'avoir à venir, sous peine d'être déposé... Quoi! déposé, mais il faut être deux pour le nommer, il faut donc être deux pour le révoquer.

MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, tome 7, 1908-09, page 99. 

—   [Par allusion à l'Évangile selon Saint Luc 1, 52]  Vous avez jeté bas les idoles, vous avez déposé tous ces puissants de leur siège (PAUL CLAUDEL, Cinq grandes odes,  1910, page 253 ). 

Remarque : On rencontre dans la documentation déposé, ée en emploi adjectival.  Qui a été destitué. Je ne sais quel empereur d'Allemagne déposé, réclama seulement la souveraineté d'un clos de vin qu'il a affectionnait (FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Mémoires d'outre-tombe, tome 4, 1848, page 192). 

 

 

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