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Dictionnaire en ligne: ENTRAÎNEUR, -EUSE, substantif.

Publié le 29/01/2016

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Dictionnaire en ligne: ENTRAÎNEUR, -EUSE, substantif. A.— Substantif masculin. Entraîneur. 1. SPORTS. a) Personne qui entraîne les chevaux de course : Ø 1. William avait une passion, commune à beaucoup de gens de service : les courses. Il connaissait tous les jockeys, tous les entraîneurs, tous les bookmakers... OCTAVE MIRBEAU, Le Journal d'une femme de chambre, 1900, page 332. b) Personne qui entraîne un sportif ou une équipe sportive. L'entraîneur donnait des conseils, criait des ordres, rectifiait la position de ses avants dans la mêlée (JEAN-GEORGES SOULÈS, DIT RAYMOND ABELLIO, Heureux les, 1946, page 204 ). — Spécialement. Personne qui précède à moto un cycliste afin de lui couper le vent. Le premier but d'un entraîneur est de couper le vent au coureur [cycliste] qu'il entraîne (LOUIS BAUDRY DE SAUNIER, Le Cyclisme, 1892, page 425 ). La course avec entraîneurs à moto (HENRI, ALBAN FOURNIER, DIT ALAIN-FOURNIER, Correspondance [avec Jacques Rivière] , 1909, page 122 ). 2. Au figuré. Personne qui dirige, qui exerce une influence dominante sur quelqu'un, meneur. Entraîneur d'hommes, de peuples. Ce rôle de prophète et d'entraîneur qu'on s'obstine à vouloir donner aux artistes! absurde! (ROGER MARTIN DU GARD, Souvenirs autobiographiques, 1941, page CV) : Ø 2. Déroulède acceptait bien que la maladie l'emportât pourvu qu'il ne fût pas submergé avant le dernier souffle. (...). Il sait bien qu'il glisse au gouffre, mais il veut jusqu'au bout demeurer la tête hors de l'eau, jusqu'au bout être un combattant, un entraîneur d'hommes, un exemple. MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, tome 10, 1913-14, page 316. Remarque : On rencontre dans la documentation l'emploi adjectival entraîneur. Qui entraîne. Deux cylindres entraîneurs (BALLU, Les Machines agricoles, 1933, page 535). B.— Substantif féminin. Entraîneuse. Jeune femme employée dans un bar, un établissement de nuit pour attirer les clients et les engager notamment à danser et à consommer. Marie, elle était entraîneuse dans un bouiboui près de la Porte Saint-Denis (BLAISE CENDRARS, L'Homme foudroyé, 1945, page 308 ). La salle était encore vide; autour du bar les entraîneuses bavardaient (SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 53 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 6

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