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DOULEUR

Publié le 19/08/2013

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Chez l'homme, c'est une impression subjective dont chacun peut témoigner et que l'on peut comprendre dans la mesure où on l'a ressentie. Chez l'animal, on observe des réactions de douleur, mais on ne peut savoir ce qu'elles représentent pour lui.

La douleur est considérée généralement comme un moyen de défense, un signal d'alarme qui nous avertit du danger et nous permet de nous en garantir. Tel était probablement son rôle à l'origine, mais elle remplit assez mal son office (le cancer ne fait souvent souffrir que quand il n'est plus guérissable).

On distingue d'ailleurs deux formes de douleur :

- une sensibilité « protopathique «, archaïque, sourde et diffuse, proche de l'angoisse ;

- une sensibilité « épicnitique « qui nous renseigne plus utilement.

La douleur apparaît en fait comme une rançon de la cérébra¬lisation. Les réactions de douleur chez l'animal n'ont probable¬ment pas le caractère pénible qu'elles ont chez l'homme, elles remplissent leur fonction de protection organique.

Au contraire, chez l'homme, la dualité être biologique-être social permet de comprendre ce que la douleur a d'aberrant : enregistrée au niveau du cerveau moyen, comme l'émotion, elle n'est vraiment ressentie que par la partie la plus perfec¬tionnée de l'écorce cérébrale (zone frontale, siège de la pensée supérieure). —> Le cerveau et le système nerveux, lobotomie. Elle semble même résulter en partie d'une sorte d'apprentissage social. Elle n'a pas la même qualité ni la même intensité chez tous les sujets. Elle peut être atténuée par le conditionnement, renforcée par l'imprégnation sociale. L'accouchement sans dou¬leur en est un exemple. 

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