ÉLEVEUR, -EUSE, substantif.

ÉLEVEUR, -EUSE, substantif.  

A.—  [Correspond à élever2  A]  Vieux, au féminin.  Personne qui élève, nourrit un enfant Elle emporte presque toujours un nourrisson (...) et le confie là-bas à une éleveuse (ÉMILE ZOLA, Fécondité,  1899, page 134 ). 

B.—  [Correspond à élever2  C] 

1. Personne qui se consacre à l'élevage des animaux domestiques. Les éleveurs d'oiseaux, les nourrisseurs de faisans (JULES MICHELET, L'Insecte,  1857, page XXXV) : 

Ø 1. Don Ramon Ramirez, le gros éleveur de la Plata, moins fier de ses deux cent mille boeufs et de ses innombrables moutons que du magnifique haras d'écrevisses qu'il entretenait à bord de la « Devonia »...

PIERRE MILLE, Barnavaux et quelques femmes...,  1908, page 255. 

Ø 2. C'est mon commerce; je suis éleveur de poissons. Tenez ces petits-là, ça vaut dix francs la pièce. C'est tout petit; mais vous n'avez pas idée de ce que c'est rare. Et c'est joli! Regardez seulement quand ça vous accroche un rayon. Là! C'est vert, c'est bleu, c'est rose; ça n'a pas de couleur à soi, ça les prend toutes.

ANDRÉ GIDE, Les Nouvelles Nourritures,  1935, page 263. 

—  Par analogie.  OENOLOGIE.  Professionnel qui s'occupe de l'élevage des vins. Le terme négociant-éleveur que les consommateurs français sont souvent surpris de voir figurer sur les étiquettes des bouteilles de vin (MARCEL DUPRÉ.  1972). 

2. Éleveuse, substantif féminin Abri chauffé qui fournit aux poussins nouvellement éclos la chaleur nécessaire à leur développement. (Quasi-)synonyme : couveuse. 

Remarque : Attesté dans la plupart des dictionnaires généraux du XXe.  siècle. 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 6