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ENFERMER, v.

Publié le 07/05/2014

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ENFERMER, v. tr. ? Mettre en un lieu fermé. ? Fig. Enfermer le loup dans la bergerie, enfermer quelqu'un dans l'endroit même où il peut faire le plus de mal ; se dit aussi d'une plaie, d'un ulcère qu'on ferme trop tôt. ? Absol. Enfermer, mettre dans une prison, dans un cloître, dans une maison d'aliénés, dans un appartement qui sert de lieu de réclusion. ? Serrer. Enfermer le sucre. ? Enfermer son chagrin, ne pas s'y abandonner. ? Enfermer sa honte, la cacher. ? Entourer, clore. ? Contenir, avoir en soi. « Ce corps n'enferme point une âme si commune », P. Corneille . « Tout ce que le monde enferme », Massillon . ? Supposer, contenir comme conséquence. « La qualité de menteur enferme l'intention de mentir », Pascal . ? S'enfermer, v. pr. ? Se mettre en un lieu fermé. ? S'enfermer dans une place, s'établir, pour la défendre, dans une place qui va être assiégée. ? Fermer la porte sur soi pour s'isoler. ? S'impliquer. « Ces trois choses ne se séparent jamais et s'enferment l'une l'autre », Bossuet .

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