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ÉTOUFFER, v.

Publié le 09/07/2014

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ÉTOUFFER, v. tr. ? Ôter la respiration en privant de communication avec l'air ou en comprimant. ? Par exagération, serrer fortement. ? Fig. Étouffer quelqu'un, le perdre, le faire périr. ? Ôter la communication avec l'air libre, et par là empêcher de brûler. Étouffer un incendie, du charbon. ? Fig. Étouffer la révolte. ? Étouffer une affaire, empêcher qu'elle n'éclate, qu'elle n'ait des suites. ? Priver les plantes de l'air nécessaire à leur végétation. ? Fig. « Le prédicateur a étouffé le philosophe », Voltaire . ? Étouffer des sons, les rendre moins éclatants. ? Ne pas laisser entendre. Étouffer les cris d'un innocent. ? Étouffer la voix, en empêcher l'émission. ? Fig. Étouffer la voix de la nature. ? Retenir sa voix, ses soupirs, etc. ? Supprimer, détruire. « Il faut donc étouffer tous les sentiments de la nature », Mme de Sévigné . « On étouffe l'esprit des enfants sous un amas de connaissances inutiles », Voltaire . ? V. intr. Avoir la respiration gênée par défaut d'air. ? Fam. Étouffer de rire, rire jusqu'à perdre la respiration. ? Étouffer à force de manger, avoir la respiration gênée parce que l'estomac est trop plein. ? Étouffer de rage, être si en colère qu'on en perd la respiration. ? Fig. « J'étouffais dans l'univers, j'aurais voulu m'élancer dans l'infini », J.-J. Rousseau . ? S'étouffer, v. pr. ? Perdre la respiration. ? S'étouffer, se serrer les uns les autres dans une grande foule. ? Se faire périr l'un l'autre. ? Être étouffé, n'être pas entendu. ? Mar. Étouffer une voile, serrer une voile à l'aide de ses mains ou ses bras contre un mât ou une vergue afin qu'elle n'ait pas prise au vent. ? Cuis. Cuire dans un récipient hermétiquement clos afin d'éviter toute évaporation.

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