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FAMÉ, -ÉE, adjectif.

Publié le 09/02/2016

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FAMÉ, -ÉE, adjectif.  

Qui jouit d'une certaine réputation. 

A.—  [Précédé des adverbes bien ou mieux] 

1. [En parlant de pers] :

Ø 1. GEORGE.

Je saurais être pauvre, et je m'en ferais gloire.

RODOLPHE.

Ce n'est pas impossible, et je veux bien le croire.

Mais combien en est-il, parmi les mieux famés,

Que l'on verrait encor dignes d'être estimés...

FRANÇOIS PONSARD, L'Honneur et l'argent,  1853, I, 3, page 14. 

2.  [En parlant d'un lieu]  Le café où elle servait n'était pas, m'a-t-on dit des plus sûrs ni des mieux famés (GEORGES BERNANOS, Un Crime,  1935, page 773 ). Voir aussi achalandage exemple 1. 

B.—  [Précédé de l'adverbe mal] 

1. [En parlant d'une personne]  Voilà la fée mal famée, qu'un gnome, son ami, a séduite et délaissée sur un roc d'émeraudes dans une île de la mer (EDGAR QUINET, Ahasvérus, 1833, 3e.  journée, page 248 ). La déclaration de Tomaso Bianchi m'était à bon droit suspecte, venant d'un homme aussi mal famé (PROSPER MÉRIMÉE, Colomba,  1840, page 112 ). 

2.  [En parlant d'un lieu]  Fréquenté par des gens peu recommandables. D'abord, votre place n'est pas chez lui, sa maison est mal famée, il loue à des personnes (ÉMILE ZOLA, Au Bonheur des dames,  1833, page 584 ). Une banlieue vilaine et mal famée (ÉDOUARD ESTAUNIÉ, L'Ascension de Monsieur Baslèvre,  1919, page 38) : 

Ø 2. Le sombre Algide et ses forêts, encore aujourd'hui si mal famées, étaient le théâtre des brigandages et des guerres éternelles des Èques et des Romains.

JULES MICHELET, Histoire romaine, tome 1, 1831, page 113. 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 6 

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