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Publié le 06/01/2014

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    Fig. 36. - Hopewell, est des Etats-Unis (d'après W. K. Moorehead, the Hopewell  mound... Field Muséum, Chicago, Anthropol. Sériés, Vol. VI, n° 5, 1922). XXV AU SERTÃO   Dans ce Cuiaba où je suis de retour après deux ans, j'essaie de savoir quelle est exactement la situation sur la ligne élégraphique, à cinq ou six cents kilomètres vers le nord. À Cuiaba, on déteste la ligne ; il y a plusieurs raisons pour cela. Depuis la fondation de la ville au XVIIIe siècle, les rares ontacts avec le nord se faisaient en direction du cours moyen de l'Amazone, par voie fluviale. Pour se procurer leur timulant de prédilection, la guaraná, les habitants de Cuiaba lançaient sur le Tapajoz des expéditions en pirogue qui uraient plus de six mois. La guaraná est une pâte dure de couleur marron, préparée presque exclusivement par les ndiens Maué à base des fruits broyés d'une liane ; la Paullinia sorbilis. Un saucisson compact de cette pâte est râpé sur la langue osseuse du poisson pirarucu, extraite d'une trousse en cuir de cervidé. Ces détails ont leur importance, car l'emploi d'une râpe métallique ou d'un autre cuir ferait perdre ses vertus à la précieuse substance. Dans le même esprit, les Cuiabanos expliquent que le tabac en corde doit être déchiré et émietté à la main, et non coupé au couteau, de peur qu'il ne s'évente. La poudre de guaraná est versée dans de l'eau sucrée où elle reste en suspension sans se dissoudre : n boit ce mélange à saveur faiblement chocolatée. Personnellement, je n'en ai jamais ressenti le moindre effet, mais, hez les gens du Mato Grosso central et septentrional, la guaraná occupe une place comparable à celle du maté dans le sud. Cependant les vertus de la guaraná justifiaient beaucoup de peine et d'efforts. Avant d'aborder les rapides, on laissait quelques hommes sur la rive où ils défrichaient un coin de forêt pour y cultiver le maïs et le manioc. L'expédition trouvait ainsi des vivres frais sur la route du retour. Mais, depuis le développement de la navigation à vapeur, la guaraná parvenait à Cuiaba plus vite, et en plus grande quantité, de Rio de Janeiro où les caboteurs l'apportaient par mer depuis Manaus et Belem. Si bien que les expéditions le long du Tapajoz appartenaient à un passé héroïque, à demi oublié. Pourtant, quand Rondon annonça qu'il allait ouvrir à la civilisation la région du nord-ouest, ces souvenirs se ranimèrent. On connaissait un peu les abords du plateau où deux bourgades anciennes, Rosario et Diamantino, situées respectivement à cent et cent soixante-dix kilomètres au nord de Cuiaba, poursuivent une vie somnolente depuis que leurs filons et leurs graviers sont épuisés. Au-delà, il aurait fallu traverser par terre, en coupant les uns après les autres les formateurs des affluents de l'Amazone au lieu de les descendre en pirogue : entreprise redoutable sur un si long trajet. Vers 1900, le plateau septentrional était resté une région mythique, où l'on affirmait même que se trouvait une chaîne de ontagnes, la Serra do Norte, que la plupart des cartes continuent de mentionner. Cette ignorance, combinée avec les récits de la pénétration, récente encore, du Far West américain et de la ruée vers 'or, inspira de folles espérances à la population du Mato Grosso et même à celle de la côte. À la suite des hommes de ondon posant leur fil télégraphique, un flot d'émigrants allaient envahir des territoires aux ressources insoupçonnées, y âtir quelque Chicago brésilienne. Il fallut déchanter : à l'image du nord-est où sont les terres maudites du Brésil épeintes par Euclides da Cunha dans Os Sertões, la Serra do Norte allait se révéler savane semi-désertique et l'une des ones les plus ingrates du continent. Au surplus, la naissance de la radiotélégraphie, qui coïncidait vers 1922 avec 'achèvement de la ligne, faisait perdre tout son intérêt à cette dernière, promue au rang de vestige archéologique d'un âge scientifique révolu au moment même où elle venait d'être terminée. Elle connut une heure de gloire, en 1924, quand l'insurrection de São Paulo contre le gouvernement fédéral coupa elui-ci de l'intérieur. Par le télégraphe, Rio continua de rester en communication avec Cuiaba, via Belem et Manaus. uis ce fut le déclin : la poignée d'enthousiastes qui avaient brigué un emploi refluèrent ou se laissèrent oublier. Quand j'arrivai là-bas, ils n'avaient reçu aucun ravitaillement depuis plusieurs années. On n'osait pas fermer la ligne ; mais déjà personne ne s'intéressait à elle. Les poteaux pouvaient s'abattre, le fil rouiller ; quant aux derniers survivants des postes, sans courage pour partir et sans moyens de le faire, ils s'éteignaient lentement, rongés par la maladie, la famine et la solitude. Cette situation pesait d'autant plus sur la conscience des Cuiabanos que les espoirs déçus avaient tout de même entraîné un résultat modeste mais tangible, lequel consistait dans l'exploitation du personnel de la ligne. Avant de partir là-bas, les employés devaient se choisir à Cuiaba un procurador, c'est-à-dire un représentant qui toucherait les salaires, quitte à les utiliser selon les instructions des bénéficiaires. Ces instructions se bornaient généralement à des commandes de balles de fusil, de pétrole, de sel, d'aiguilles à coudre et de tissu. Toutes ces marchandises étaient débitées au prix fort, grâce à des combinaisons entre les procuradores, les marchands libanais et les organisateurs de caravanes. De sorte que es malheureux perdus dans leur brousse pouvaient d'autant moins penser au retour qu'au bout de quelques années, ils se trouvaient endettés au-delà de leurs ressources. Décidément, il valait mieux oublier la ligne, et mon projet de l'utiliser omme base m'attira peu d'encouragements. Je travaillais à retrouver des sous-officiers en retraite qui avaient été les ompagnons de Rondon, sans pouvoir en tirer autre chose qu'une sombre litanie : um pais ruim, muito ruim, mais ruim ue qualquer outro... « un pays infect, absolument infect, plus infect que n'importe quel autre. » Surtout, que je n'aille as m'y fourrer. Et puis, il y avait la question des Indiens. En 1931, le poste télégraphique de Paressi, situé dans une région elativement fréquentée à trois cents kilomètres au nord de Cuiaba et à quatre-vingts kilomètres de Diamantino seulement, avait été attaqué et détruit par des Indiens inconnus, sortis de la vallée du Rio do Sangue qu'on croyait inhabitée. Ces sauvages avaient été baptisés beiços de pau, museaux de bois, en raison des disques qu'ils portaient nchâssés dans la lèvre inférieure et les lobes des oreilles. Depuis lors, leurs sorties s'étaient répétées à intervalles irréguliers, de sorte qu'il avait fallu déplacer la piste d'environ quatre-vingts kilomètres vers le sud. Quant aux ambikwara, nomades qui fréquentent par intermittence les postes depuis 1909, leurs relations avec les blancs avaient été marquées par des fortunes diverses. Assez bonnes au début, elles empirèrent progressivement jusqu'en 1925, date à aquelle sept travailleurs furent conviés par les indigènes à visiter leurs villages où ils disparurent. À partir de ce moment, es Nambikwara et les gens de la ligne s'évitèrent. En 1933, une mission protestante vint s'installer non loin du poste de uruena ; il semble que les rapports s'aigrirent vite, les indigènes ayant été mécontents des présents - insuffisants, dit-on par lesquels les missionnaires reconnurent leur aide pour la construction de la maison et la plantation du jardin. uelques mois plus tard, un Indien fiévreux se présenta à la mission et reçut publiquement deux comprimés d'aspirine u'il absorba ; après quoi il s'en alla prendre un bain de rivière, eut une congestion et mourut. Comme les Nambikwara ont des empoisonneurs experts, ils conclurent que leur compagnon avait été assassiné : une attaque de représailles eut ieu, au cours de laquelle les six membres de la mission furent massacrés y compris un bébé de deux ans. Seule une emme fut retrouvée vivante par une expédition de secours partie de Cuiaba. Son récit, tel qu'on me l'a répété, coïncide xactement avec celui que me firent les auteurs de l'attaque, qui jouèrent auprès de moi pendant plusieurs semaines le ôle de compagnons et d'informateurs. Depuis cet incident et quelques autres qui suivirent, l'atmosphère qui régnait tout au long de la ligne était restée endue. Dès qu'il me fut possible, à la direction des Postes de Cuiaba, d'entrer en communication avec les principales tations (ce qui demandait chaque fois plusieurs jours), nous reçûmes les nouvelles les plus déprimantes : ici, les Indiens vaient fait une sortie menaçante ; là, on ne les avait pas vus depuis trois mois, ce qui était aussi mauvais signe ; en tel utre endroit, où ils travaillaient jadis, ils étaient redevenus bravos, sauvages, etc. Seule indication, encourageante ou qui me fut donnée pour telle : depuis quelques semaines, trois Pères jésuites essayaient de s'installer à Juruena, en lisière u pays nambikwara, à 600 kilomètres au nord de Cuiaba. Je pouvais toujours y aller, me renseigner auprès d'eux et faire es plans définitifs après. Je passai donc un mois à Cuiaba pour organiser l'expédition ; puisqu'on me laissait partir, j'avais résolu d'aller jusqu'au out : six mois de voyage en saison sèche à travers un plateau qu'on me décrivait désertique, sans pâturage et sans ibier ; il fallait donc se munir de toute la nourriture, non seulement pour les hommes, mais pour les mulets qui nous erviraient de monture avant que nous n'atteignions le bassin du Madeira où nous pourrions continuer en pirogue : car n mulet qui ne mange pas de maïs n'est pas assez fort pour voyager. Pour transporter les vivres, il faudrait des boeufs qui ont plus résistants, et se contentent de ce qu'ils trouvent : herbes rêches et feuillage. Toutefois, je devais m'attendre à e qu'une fraction de mes boeufs meure de faim et de fatigue, donc m'en procurer un nombre suffisant. Et comme il faut es bouviers pour les conduire, les charger et les décharger à chaque étape, ma troupe en serait augmentée d'autant et, u même coup, la quantité de mulets et de vivres, laquelle réclamerait des boeufs supplémentaires... C'était un cercle icieux. Finalement, après des palabres avec les experts : anciens employés de la ligne et caravaniers, je m'arrêtai aux hiffres d'une quinzaine d'hommes, autant de mulets et une trentaine de boeufs. Pour les mulets, je n'avais pas le choix : ans un rayon de 50 kilomètres autour de Cuiaba, il n'y avait guère plus de quinze mulets à vendre et je les achetai tous, à es prix variant entre 150 et 1 000 francs pièce, au cours de 1938, selon leur beauté. Comme chef d'expédition, je me éservai la bête la plus majestueuse : un grand mulet blanc, acquis du boucher nostalgique et amateur d'éléphant, dont 'ai parlé. Le vrai problème commençait avec le choix des hommes : l'expédition comprenait au départ quatre personnes, ormant le personnel scientifique, et nous savions bien que notre succès, notre sécurité et même notre vie dépendraient e la fidélité et de la compétence de l'équipe que j'allais engager. Pendant des journées entières, je dus éconduire la lie e Cuiaba : mauvais garçons et aventuriers. Finalement un vieux « colonel » des environs me signala un de ses anciens ouviers, retiré dans un hameau perdu et qu'il me dépeignit comme pauvre, sage et vertueux. J'allai lui rendre visite, il e conquit par une noblesse naturelle, fréquente chez les paysans de l'intérieur. Au lieu de me supplier comme les utres de lui accorder ce privilège inouï d'un an de salaire, il me posa des conditions : être seul maître du choix des ommes et des boeufs, et l'autoriser à emmener quelques chevaux qu'il comptait vendre à bon prix dans le nord. J'avais éjà acheté une troupe de dix boeufs d'un caravanier de Cuiaba, séduit par leur haute taille et plus encore par leurs bâts t harnais en cuir de tapir d'un style déjà ancien. De plus, l'évêque de Cuiaba m'avait imposé un de ses protégés comme uisinier : au bout de quelques étapes on découvrit que c'était un veado branco, chevreuil blanc, c'est-à-dire un édéraste, affligé d'hémorroïdes au point de ne pouvoir se tenir à cheval. Il fut trop heureux de nous lâcher. Mais les uperbes boeufs (qui venaient, à mon insu, de voyager 500 kilomètres) ne possédaient plus un pouce de graisse sur le orps. L'un après l'autre, ils se mirent à souffrir du bât dont le frottement usait leur peau. Malgré l'habileté des arrieiros, ils commencèrent à perdre leur cuir à la hauteur de 1'échine : de larges fenêtres sanguinolentes s'y ouvraient,

« XXV AU SERTÃO   Dans ceCuiaba oùjesuis deretour aprèsdeuxans,j’essaie desavoir quelle estexactement lasituation surlaligne télégraphique, àcinq ousix cents kilomètres verslenord. À Cuiaba, ondéteste laligne ; ilya plusieurs raisonspourcela.Depuis lafondation delaville auXVIII esiècle, lesrares contacts aveclenord sefaisaient endirection ducours moyen del’Amazone, parvoie fluviale.

Pourseprocurer leur stimulant deprédilection, la guaraná, les habitants deCuiaba lançaient surleTapajoz desexpéditions enpirogue qui duraient plusdesix mois.

La guaraná est une pâte dure decouleur marron, préparée presqueexclusivement parles Indiens Mauéàbase desfruits broyés d’uneliane ; la Paullinia sorbilis.

Un saucisson compactdecette pâteestrâpé sur la langue osseuse dupoisson pirarucu, extraite d’unetrousse encuir decervidé.

Cesdétails ontleur importance, car l’emploi d’unerâpemétallique oud’un autre cuirferait perdre sesvertus àla précieuse substance.

Danslemême esprit, les Cuiabanos expliquent queletabac encorde doitêtre déchiré etémietté àla main, etnon coupé aucouteau, depeur qu’il nes’évente.

Lapoudre de guaraná est versée dansdel’eau sucrée oùelle reste ensuspension sanssedissoudre : on boit cemélange àsaveur faiblement chocolatée.

Personnellement, jen’en aijamais ressenti lemoindre effet,mais, chez lesgens duMato Grosso central etseptentrional, la guaraná occupe uneplace comparable àcelle dumaté dansle sud.

Cependant lesvertus dela guaraná justifiaient beaucoupdepeine etd’efforts.

Avantd’aborder lesrapides, onlaissait quelques hommessurlarive oùilsdéfrichaient uncoin deforêt pourycultiver lemaïs etlemanioc.

L’expédition trouvait ainsi desvivres fraissurlaroute duretour.

Mais,depuis ledéveloppement delanavigation àvapeur, la guaraná parvenait àCuiaba plusvite, eten plus grande quantité, deRio deJaneiro oùles caboteurs l’apportaient parmer depuis Manaus etBelem.

Sibien quelesexpéditions lelong duTapajoz appartenaient àun passé héroïque, àdemi oublié. Pourtant, quandRondon annonça qu’ilallait ouvrir àla civilisation larégion dunord-ouest, cessouvenirs se ranimèrent.

Onconnaissait unpeu lesabords duplateau oùdeux bourgades anciennes, RosarioetDiamantino, situées respectivement àcent etcent soixante-dix kilomètresaunord deCuiaba, poursuivent uneviesomnolente depuisque leurs filons etleurs graviers sontépuisés.

Au-delà, ilaurait fallutraverser parterre, encoupant lesuns après lesautres les formateurs desaffluents del’Amazone aulieu deles descendre enpirogue : entreprise redoutable surunsilong trajet. Vers 1900, leplateau septentrional étaitresté unerégion mythique, oùl’on affirmait mêmequesetrouvait unechane de montagnes, laSerra doNorte, quelaplupart descartes continuent dementionner. Cette ignorance, combinéeaveclesrécits delapénétration, récenteencore,duFar West américain etde laruée vers l’or, inspira defolles espérances àla population duMato Grosso etmême àcelle delacôte.

Àla suite deshommes de Rondon posantleurfiltélégraphique, unflot d’émigrants allaientenvahir desterritoires auxressources insoupçonnées, y bâtir quelque Chicagobrésilienne.

Ilfallut déchanter : àl’image dunord-est oùsont lesterres maudites duBrésil dépeintes parEuclides daCunha dans Os Sertões, la Serra doNorte allaitserévéler savanesemi-désertique etl’une des zones lesplus ingrates ducontinent.

Ausurplus, lanaissance delaradiotélégraphie, quicoïncidait vers1922 avec l’achèvement delaligne, faisait perdre toutsonintérêt àcette dernière, promueaurang devestige archéologique d’un âge scientifique révoluaumoment mêmeoùelle venait d’êtreterminée. Elle connut uneheure degloire, en1924, quand l’insurrection deSão Paulo contre legouvernement fédéralcoupa celui-ci del’intérieur.

Parletélégraphe, Riocontinua derester encommunication avecCuiaba, via Belem etManaus. Puis cefut ledéclin : lapoignée d’enthousiastes quiavaient briguéunemploi refluèrent ouselaissèrent oublier.Quand j’arrivai là-bas,ilsn’avaient reçuaucun ravitaillement depuisplusieurs années.Onn’osait pasfermer laligne ; maisdéjà personne nes’intéressait àelle.

Lespoteaux pouvaient s’abattre,lefil rouiller ; quantauxderniers survivants despostes, sans courage pourpartir etsans moyens delefaire, ilss’éteignaient lentement,rongésparlamaladie, lafamine etla solitude.

Cette situation pesaitd’autant plussurlaconscience desCuiabanos quelesespoirs déçusavaient toutdemême entrané unrésultat modeste maistangible, lequelconsistait dansl’exploitation dupersonnel delaligne.

Avant departir là-bas, lesemployés devaientsechoisir àCuiaba un procurador, c’est-à-dire unreprésentant quitoucherait lessalaires, quitte àles utiliser selonlesinstructions desbénéficiaires.

Cesinstructions sebornaient généralement àdes commandes de balles defusil, depétrole, desel, d’aiguilles àcoudre etde tissu.

Toutes cesmarchandises étaientdébitées auprix fort, grâce àdes combinaisons entreles procuradores, les marchands libanaisetles organisateurs decaravanes.

Desorte que les malheureux perdusdansleurbrousse pouvaient d’autantmoinspenser auretour qu’auboutdequelques années,ils se trouvaient endettésau-delàdeleurs ressources.

Décidément, ilvalait mieux oublier laligne, etmon projet del’utiliser comme basem’attira peud’encouragements.

Jetravaillais àretrouver dessous-officiers enretraite quiavaient étéles compagnons deRondon, sanspouvoir entirer autre chose qu’une sombre litanie : um pais ruim, muito ruim,maisruim que qualquer outro…«  un pays infect, absolument infect,plusinfect quen’importe quelautre. » Surtout, quejen’aille pas m’y fourrer.. »

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