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Fig. 79 Montouhotep II dans le manteau de la fête-sed provenant

Publié le 06/01/2014

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Fig. 79 Montouhotep II dans le manteau de la fête-sed provenant de son cénotaphe de Deir El-Bahari. Grès peint. H= ,83 m. Le Caire JE 36195. Fig. 80 Les statues de Licht dans leur cachette. En kaut : Fig. 81. Sphinx d'Amenemhat II retrouvé à Tanis, usurpé par Apophis, Mineptah et Chéchonq Ier. Granit rose. H = 2,06 m. L = 4,79 m. Louvre A 23. Ci-contre: Fig. 82a. Sésostris III jeune. Statue provenant de Médamoud. Granit gris. H = 1,20 m. Louvre E 12902. Fig. 82b Sésostris III âgé. Tête de statue provenant de Médamoud. Granit gris. H = 0,15 m. Louvre E 12960. cultuelles illustrant le thème du roi agenouillé présentant des vases à vin que nous avons déjà rencontré à la fin de l'Ancien Empire (CGC 42013 provenant de Karnak et Khartoum 448, trouvé à Semna). Toute une série de statues datant de la fin du règne d'Amenemhat III ont été attribuées à la période hyksôs en raison de leur style un peu étrange. Il s'agit de sphinx provenant de Tanis, de Bubastis et d'Elkab et de statues du roi offrant des poissons (CGC 392), qui représentent en fait une tendance propre au Nord et dont on retrouvera des traces par la suite. Le Moyen Empire est considéré comme la période classique par excellence de la civilisation égyptienne. Elle n'est cependant ni la plus longue ni la mieux documentée. On pourrait même dire que, sur le plan architectural, c'est la moins bien connue, puisque de grands temples comme ceux d'Amon-Rê de Karnak et de Tanis n'en gardent le souvenir que sous forme de remplois. Ce jugement tient donc à la qualité des oeuvres qui nous sont parvenues. Toutes témoignent d'une certaine mesure, qui paraît d'autant plus humaine après la grandeur des pyramides. L'importance des centres provinciaux entre aussi en ligne de compte: le pays tout entier semble accéder à une harmonie qui le rapproche de ce qui était réservé auparavant à une minorité, sans pour cela se laisser aller à une surenchère criarde. Le Moyen Empire donne une certaine image d'équilibre qui le rapproche du règne de Maât. C'est du moins ce que laisse entendre la seule source vraiment développée omparativement aux autres époques: la littérature. Nous avons vu que bon nombre des oeuvres qui constituent le fonds de la culture égyptienne sont composées au Moyen Empire et qu'elles expriment une idée de la civilisation qui sera adoptée par la suite comme le modèle dont on ne doit pas s'écarter. De ce point de vue, l'empire des Amenemhat et des Sésostris est réellement la période classique de l'Égypte. CHAPITRE VIII L'invasion La « Deuxième Période Intermédiaire » n autre élément est aussi à prendre en compte: la situation internationale. Nous avons vu l'Egypte reconquérir peu à peu la Nubie et asseoir sa suprématie au Proche-Orient. L'afflux de main-d'oeuvre asiatique, particulièrement fort sous le règne d'Amenemhat III, a amorcé un mouvement continu, pacifique mais persistant, qui permet l'implantation progressive dans le nord du pays de populations qui sont elles-mêmes repoussées par les grands mouvements migratoires venus de l'Est. Le moment venu, ces communautés tendront à s'unifier pour occuper le territoire à leur disposition. Le mécanisme qui a provoqué la chute de l'Ancien Empire se trouve alors reconstitué: l'affaiblissement de l'État conduit au morcellement du pays, le pouvoir proprement égyptien se cantonnant dans le Sud. Cette «Deuxième Période Intermédiaire » ne commence pas brutalement à la fin de la XIIe dynastie. Elle n'est, pas plus que la Première, une période historique en soi, mais une délimitation chronologique commode, dans la mesure où ne sont assurées que ses dates de commencement et de fin : celle de la mort de Néfrousobek, vers 1785, et celle de la prise de pouvoir d'Ahmosis, vers 1560, qui ouvre le Nouvel Empire. Entre les deux, une période d'environ deux siècles, dont la première moitié est très mal connue et pour laquelle nous ne disposons pratiquement que des noms donnés par les listes royales. Dans un premier temps, la XIIIe dynastie gouverne le pays seule, puis elle entre en compétition avec les princes de Xoïs et d'Avaris, dans le Delta, qui forment deux dynasties hyksôs, les XVe et XVIe, concurrentes de la XVIIe thébaine, jusqu'à ce qu'Ahmosis les expulse. Les listes donnent plus de cinquante rois pour la XIIIe dynastie, et l'accord est loin d'être fait sur leur ordre de succession. Le premier souverain est-il Sekhemrê-Khoutaoui (CAH II3, 13, 42 sq.) ou Ougaf (v. Beckerath : 1984, 67) ? La question peut être posée pour chacun de ces rois qui se succèdent à une telle cadence que l'on a supposé que leur désignation se faisait selon le mode électif en vigueur dans les premiers temps de la lignée thébaine. L'hypothèse est séduisante: l'activité de ces souverains « de paille » se situe essentiellement en Thébaïde, alors même que la capitale reste à Itjitaoui jusqu'aux environs de 1674 et que l'Égypte conserve suffisamment de force pour être respectée à l'extérieur et puissante à l'intérieur. Il est tentant de supposer, dans ces conditions, que la réalité du pouvoir est assumée par l'administration, aux mains d'un vizirat presque indépendant de la Cour. 1785 Sekhemrê-Khoutaoui Amenemhat V Séhétepibrê (II) Amenemhat VI (« Amény l'Asiatique »?) Hornedjheritef « l'Asiatique » Sobekhotep Ier Réniseneb Hor Ier Amenemhat VII Ougaf Sésostris IV Khendjer Smenkhkarê Sobekemsaf Ier Sobekhotep III Néferhotep Ier Sahathor Sobekhotep IV

« Fig. 80 Les statues deLicht dans leurcachette. En kaut :Fig.

81.Sphinx d'Amenemhat IIretrouvé àTanis, usurpé parApophis, Mineptah etChéchonq Ier . Granit rose.H=2,06 m.L= 4,79 m.Louvre A23. Ci-contre: Fig.82a.

Sésostris IIIjeune.

Statue provenant deMédamoud.

Granitgris.H=1,20 m.Louvre E 12902.. »

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