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LEXIQUE PHILOSOPHIQUE (de ANIMUS à ARGUMENTATION)

Publié le 09/07/2010

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Animus :

partie masculine de l'âme. S'oppose à anima.

Anomie :

privation de loi ou de principe d'organisation.

Antécédent :

ce qui vient avant autre chose. En Logique, dans une proposition hypothétique, élément de la proposition qui énonce la condition.

Anthropologie :

chez Kant, étude de l'homme envisagée du point de vue de la philosophie. De façon plus moderne, l'anthropologie désigne les sciences de l'homme : psychologie, sociologie, histoire, linguistique, ethnologie...

Anthropomorphisme : attitude qui consiste à se représenter tous les êtres d'après des modèles humains.

Antinomie :

chez Kant, contradiction inhérente à l'exercice de la raison lorsqu'elle cherche des certitudes en dehors des limites de ses possibilités de connaissance.

Antipsychiatrie :

tendance moderne de la psychiatrie qui lit la maladie comme un symptôme familial, social et politique, et adapte ses thérapeutiques à cette conception du pathologique.

Antithèse :

proposition qui s'oppose à une autre. Chez Kant, dans les antinomies, les antithèses sont les propositions qui s'ajoutent aux thèses, sans que l'on puisse résoudre cette opposition qui constitue justement l'antinomie. Chez Hegel, grâce au mouvement de la dialectique, l'antithèse s'oppose à la thèse, la nie, mais en annonçant la synthèse qui constituera le dépassement (Aufheben) de l'opposition.

Anxiété :

état de l'âme qui prédispose à l'angoisse.

Apathie :

état d'insensibilité affective. Chez les Stoïciens, état de l'âme que le travail de la raison a pu mettre à l'abri des turbulences des passions et de la douleur.

Aperception :

perception particulièrement consciente et efficace. Chez Leibniz, perception claire qui s'oppose à perception obscure, appelée "petite perception".

Aphasie :

altération partielle ou perte complète des fonctions qui président à l'exercice du langage.

Aphorisme :

expression ramassée d'une pensée de portée générale. Les maximes constituent souvent des aphorismes. Nietzsche utilise volontiers cette forme d'expression.

Apodictique :

proposition vraie nécessairement, soit parce qu'elle est évidente, soit parce qu'elle est démontrée. S'oppose à assertorique et à problématique.

Apollinien :

s'oppose à dionysiaque, spécialement chez Nietzsche. Le principe apollinien implique tout ce qui est éclairé par la lumière de la raison qui se fait équilibre, harmonie et beauté.

Apologétique :

concerne la partie de la théologie qui répond aux objections à la doctrine.

ARGUMENTATION

Aporie :

impasse de la pensée. Le raisonnement y conduit lorsque aucune solution n'est possible. Socrate mène souvent ses interlocuteurs à des apories pour les faire changer de problématique. Chez Platon, un dialogue aporétique est celui qui aboutit à une impossibilité de conclusion sur le problème posé.

A posteriori :

s'oppose à a priori. Vient de l'expérience.

Apparence :

ce qui se donne à voir immédiatement et sans critique et peut être trompeur. Socrate et Platon ont dénoncé l'apparence pour promouvoir l'essence. L'apparence s'oppose à la réalité. Philosopher consiste, pour beaucoup, à dépasser lés apparences afin de chercher à atteindre les vérités qu'elles dissimulent.

Appétit :

tendance induite par un besoin du corps. Dans la philosophie scolastique, désigne une inclination naturelle vers quelque chose: "Appétit concupiscible" : celui où domine le désir. "Appétit irascible" : celui où domine la colère. Chez Spinoza, l'appétit devient désir : "L'appétit est l'essence même de l'homme".

Appréhension :

premier pas vers la connaissance. L'esprit saisit immédiatement l'objet qu'il cherche à connaître.

A priori :

s'oppose à a posteriori. Est a priori ce qui ne procède d'aucune expérience. Chez Kant, les formes et raisonnements a priori sont ceux qui relèvent de la sensibilité et de l'entendement, en dehors de toute expérience. Emanant de la raison, l'a priori est donc, chez Kant, "universel et nécessaire".

Arbitraire:

ce qui ne jouit d'aucune justification rationnelle. En linguistique, on dit, depuis Saussure, le signe "arbitraire" pour signifier qu'il n'y a aucu-ne liaison logique entre la matérialité du signe linguistique, "le signifiant", et ce qu'il signifie, "le signifié".

Arbitre (libre) :

puissance de choisir ou de ne pas choisir, expression de la liberté humaine.

Archéologie :

étude des anciens monuments et des couches successives qu'ils ont laissées dans le sol au fil des ans. Chez Foucault, étude structurée des couches et organisation du savoir constitué par la raison en acte dans l'histoire : il parle alors "d'archéologie du savoir".

Archétype :

modèle idéal. Chez Platon, synonyme d'idée. Chez Jung, dans une approche psychanalytique, les archétypes sont les modèles ancestraux, les images et les symboles qui servent de base commune aux mythologies et, par là, à l'inconscient collectif.

Architectonique :

chez Kant, partie de la Logique qui ordonne en système les éléments de la connaissance.

Argument :

raisonnement destiné à établir une thèse et à en démontrer la pertinence.

Argumentation :

ensemble des arguments destinés à défendre une thèse.

 

« lumière de la raison qui se fait équilibre, harmonie et beauté. Apologétique : concerne la partie de la théologie qui répond aux objections à la doctrine. ARGUMENTATION Aporie : impasse de la pensée.

Le raisonnement y conduit lorsque aucune solution n'est possible.

Socrate mène souvent sesinterlocuteurs à des apories pour les faire changer de problématique.

Chez Platon, un dialogue aporétique est celuiqui aboutit à une impossibilité de conclusion sur le problème posé. A posteriori : s'oppose à a priori.

Vient de l'expérience. Apparence : ce qui se donne à voir immédiatement et sans critique et peut être trompeur.

Socrate et Platon ont dénoncél'apparence pour promouvoir l'essence.

L'apparence s'oppose à la réalité.

Philosopher consiste, pour beaucoup, àdépasser lés apparences afin de chercher à atteindre les vérités qu'elles dissimulent. Appétit : tendance induite par un besoin du corps.

Dans la philosophie scolastique, désigne une inclination naturelle versquelque chose: "Appétit concupiscible" : celui où domine le désir.

"Appétit irascible" : celui où domine la colère.

ChezSpinoza, l'appétit devient désir : "L'appétit est l'essence même de l'homme". Appréhension : premier pas vers la connaissance.

L'esprit saisit immédiatement l'objet qu'il cherche à connaître. A priori : s'oppose à a posteriori.

Est a priori ce qui ne procède d'aucune expérience.

Chez Kant, les formes et raisonnements a priori sont ceux qui relèvent de la sensibilité et de l'entendement, en dehors de toute expérience.

Emanant de la raison, l'a priori est donc, chez Kant, "universel et nécessaire". Arbitraire: ce qui ne jouit d'aucune justification rationnelle.

En linguistique, on dit, depuis Saussure, le signe "arbitraire" poursignifier qu'il n'y a aucu-ne liaison logique entre la matérialité du signe linguistique, "le signifiant", et ce qu'il signifie,"le signifié". Arbitre (libre) : puissance de choisir ou de ne pas choisir, expression de la liberté humaine. Archéologie : étude des anciens monuments et des couches successives qu'ils ont laissées dans le sol au fil des ans.

ChezFoucault, étude structurée des couches et organisation du savoir constitué par la raison en acte dans l'histoire : ilparle alors "d'archéologie du savoir". Archétype : modèle idéal.

Chez Platon, synonyme d'idée.

Chez Jung, dans une approche psychanalytique, les archétypes sontles modèles ancestraux, les images et les symboles qui servent de base commune aux mythologies et, par là, àl'inconscient collectif. Architectonique : chez Kant, partie de la Logique qui ordonne en système les éléments de la connaissance. Argument : raisonnement destiné à établir une thèse et à en démontrer la pertinence. Argumentation :. »

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