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LEXIQUE PHILOSOPHIQUE (de BIOLOGIE à CHIEN)

Publié le 09/07/2010

Extrait du document

biologie

Biologie :

 

science de la vie telle que l'on peut la rencontrer chez les animaux et les végétaux.

Bon, bonté :

 

conforme au bien. La bonté peut, dans certains cas, s'identifier avec la vertu, qualité morale par excellence. Prise en ce sens, elle devient un des attributs de Dieu.

Bonheur :

 

négativement parlant, le bonheur est l'absence de souffrance ; positivement, il représente la plénitude des satisfactions auxquelles l'homme peut prétendre.

Bons sens :

 

capacité naturelle d'apprécier les choses de la vie. Pour Descartes, il représente l'aptitude à distinguer le vrai du faux : "La puissance de bien juger et distinguer le vrai d'avec le faux qui est proprement ce qu'on nomme le bon sens ou la raison, est naturellement égale en tous les hommes".

Ça :

 

traduction du Es allemand. Utilisé par Freud, dans sa deuxième topique, pour désigner l'ensemble des pulsions inconscientes d'un individu, qu'elles soient biologiques ou relèvent d'un refoulement. Le monde du ça, monde obscur des désirs souterrains, est régi par le Principe de plaisir.

Calcul :

 

se dit en mathématique lorsque l'on exécute des opérations sur des objets ou des signes à l'aide de règles définies avec l'intention d'aboutir à un résultat.

Canon :

 

règle, norme. Par exemple : les canons de l'art. Le droit canon est le droit ecclésiastique catholique.

Capital :

 

richesse non destinée à la consommation, mais à l'investissement ou à la production de bénéfice. Chez Marx, s'oppose au travail.

Capitalisme :

 

système économique dont le principe est le profit. Le capitalisme au sens strict implique la propriété privée des moyens de production. Il s'accompagne d'une philosophie : le libéralisme économique.

Caractère :

 

élément distinctif d'un individu ou d'une chose, ce qui en constitue le trait dominant. En Psychologie, désigne les structures fondamentales et dominantes de tel ou tel type de psychisme.

Caractérologie :

 

branche.de la Psychologie qui se fixe pour objet d'étudier les caractères, et parfois d'établir des classifications les concernant.

Cardinales (vertus) :

 

en Morale, on dit cardinales les quatre vertus suivantes : la prudence, le courage, la tempérance et la justice.

Castration (complexe de) : en psychanalyse, vient de la prise de conscience de la différence des sexes et du rôle symbolique du phallus. En cas de mauvaise résolution, il peut entraîner une crainte pathologique de mutilation.

Casuistique :

 

branche de la théologie dont la fonction est d'étudier les cas de conscience.

Catégories :

concepts généraux exprimant le type de relation que nous pouvons établir entre nos idées et nos représentations. Les tables des catégories varient selon les philosophes. Pour Aristote, il y en a dix : l'essence, la qualité, la quantité, la relation, l'action, la passion, le lieu, le temps, la manière d'être et l'avoir.

Catégorique :

une proposition est catégorique lorsque son assertion ne dépend d'aucune condition. En Morale et pour Kant, "l'impératif catégorique" dit : "Agis comme si la maxime de ton action devait être érigée en loi universelle de la raison."

Catharsis :

mot grec signifiant purgation. Pour Aristote, en montrant les passions dans l'art, il est possible de les éloigner dans la réalité. Grâce à la catharsis, l'art fait oeuvre morale : il "purge" les passions. La psychanalyse a réadapté cette théorie en parlant de catharsis quand elle fait revenir à la conscience des éléments refoulés et perturbants.

Causalité :

l'idée de causalité implique la nécessité d'un rapport entre une cause et un effet. La causalité est régie par un principe, le Principe de causalité, qui affirme que "tout a une cause" et que, dans des conditions identiques, "les mêmes causes entraînent les mêmes effets".

Cause :

ce qui produit un effet. Aristote distingue quatre sortes de causes. La "cause matérielle" : la matière dont la chose est faite ; la "cause formelle" : le modèle à quoi correspond la chose ; la "cause efficiente" : celui qui produit la chose, et la "cause finale" : le but vers lequel tend la chose. On parle aussi de "cause première" : celle qui n'a pas besoin d'autre cause et qui donc est cause en soi. En théologie, Dieu est cette "cause première".

Caverne (allégorie de la) : Platon a écrit cette fiction pour montrer la condition de l'homme, qu'il compare à un prisonnier enchaîné dans une caverne, qui ne voit pas le soleil et prend les ombres pour des réalités. L'homme, lui, est prisonnier du monde sensible et du4corps.

Censure :

au nom de la morale ou de l'ordre public, exerce une activité de contrôle sur les manifestations de la liberté d'expression. En psychanalyse, processus par lequel certains désirs sont refoulés dans l'inconscient.

Certain :

en Logique, désigne des propositions dont on peut assurer qu'elles sont vraies.

Certitude :

se dit de ce qui est certain et de l'état d'esprit qui y correspond. "Certitude, certitude, sentiment, joie, paix" (Pascal).

Charité :

amour du prochain, vertu chrétienne par excellence.

Chien :

en philosophie, danger ! Pas l'ami de l'homme, mais Cerbère, chien à trois têtes, gardien des Enfers, chez Platon. Illa ton kuna ! (Par le chien !), serment favori de Socrate : si je mens, que j'aille aux Enfers ! Chiennes : injure classique de la mythologie grecque pour les Harpies et les Erynies. Inspira une doctrine philosophique : le cynisme.

 

 

biologie

« quantité, la relation, l'action, la passion, le lieu, le temps, la manière d'être et l'avoir. Catégorique : une proposition est catégorique lorsque son assertion ne dépend d'aucune condition.

En Morale et pour Kant,"l'impératif catégorique" dit : "Agis comme si la maxime de ton action devait être érigée en loi universelle de laraison." Catharsis : mot grec signifiant purgation.

Pour Aristote, en montrant les passions dans l'art, il est possible de les éloigner dansla réalité.

Grâce à la catharsis, l'art fait oeuvre morale : il "purge" les passions.

La psychanalyse a réadapté cette théorie en parlant de catharsis quand elle fait revenir à la conscience des éléments refoulés et perturbants. Causalité : l'idée de causalité implique la nécessité d'un rapport entre une cause et un effet.

La causalité est régie par unprincipe, le Principe de causalité, qui affirme que "tout a une cause" et que, dans des conditions identiques, "lesmêmes causes entraînent les mêmes effets". Cause : ce qui produit un effet.

Aristote distingue quatre sortes de causes.

La "cause matérielle" : la matière dont la choseest faite ; la "cause formelle" : le modèle à quoi correspond la chose ; la "cause efficiente" : celui qui produit lachose, et la "cause finale" : le but vers lequel tend la chose.

On parle aussi de "cause première" : celle qui n'a pasbesoin d'autre cause et qui donc est cause en soi.

En théologie, Dieu est cette "cause première". Caverne (allégorie de la) : Platon a écrit cette fiction pour montrer la condition de l'homme, qu'il compare à un prisonnier enchaîné dans une caverne, qui ne voit pas le soleil et prend les ombres pour des réalités.

L'homme, lui,est prisonnier du monde sensible et du4corps. Censure : au nom de la morale ou de l'ordre public, exerce une activité de contrôle sur les manifestations de la libertéd'expression.

En psychanalyse, processus par lequel certains désirs sont refoulés dans l'inconscient. Certain : en Logique, désigne des propositions dont on peut assurer qu'elles sont vraies. Certitude : se dit de ce qui est certain et de l'état d'esprit qui y correspond.

"Certitude, certitude, sentiment, joie, paix"(Pascal). Charité : amour du prochain, vertu chrétienne par excellence. Chien : en philosophie, danger ! Pas l'ami de l'homme, mais Cerbère, chien à trois têtes, gardien des Enfers, chez Platon.

Illa ton kuna ! (Par le chien !), serment favori de Socrate : si je mens, que j'aille aux Enfers ! Chiennes : injure. »

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