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LEXIQUE PHILOSOPHIQUE (de Cyclothymie à Destinée)

Publié le 09/07/2010

Extrait du document

Cyclothymie :

pathologie qui consiste à passer alternativement de l'excitation à la dépression, de l'agitation à l'apathie, de l'euphorie à la mélancolie, sans raison apparente ni transition.

Cynisme :

concerne le chien, en grec ; doctrine d'Antisthène. Se caractérise par un rejet de tout interdit social ou moral.

Cyrénaïsme :

doctrine d'Aristippe de Cyrène qui voit dans le plaisir la seule et unique valeur.

Darwinisme :

théorie du naturaliste Darwin, qui se présente comme un transformisme impliquant l'évolution des espèces et la sélection naturelle.

Dasein :

verbe allemand qui signifie "être-là". Chez Kant, désigne l'existence par opposition au taon-être. Hegel y voit la "présence déterminée". Pour Heidegger, ce mot prendra une valeur fondamentale en désignant l'existence humaine psychologiquement et ontologiquement.

Décision :

en Psychologie classique, troisième stade de l'acte volontaire qui fait suite à la conception et à la délibération.

Déclinaison : clinamen.

Déconstruction :

terme employé par Derrida pour désigner la critique qu'il fait du logocentrisme du discours philosophique et métaphysique.

Déduction :

forme de raisonnement logique qui permet de passer d'une proposition donnée à la conséquence qui en découle nécessairement.

Déduction transcendantale : expression utilisée par Kant pour désigner le processus par lequel les concepts a priori de l'entendement peuvent s'appliquer aux données de l'expérience.

Définition

elle détermine la compréhension d'un concept. Depuis Aristote, on l'obtient en énonçant le genre qui inclut l'espèce et la. différence spécifique. Définition de l'homme : l'homme est un animal (genre) raisonnable (espèce).

Déisme :

admet l'existence d'un Dieu mais nie toute révélation, ce Dieu étant un principe abstrait. Le déisme a souvent été considéré comme une forme d'athéisme.

Délibération :

en Psychologie classique, deuxième stade de l'acte volontaire, où l'on pèse le pour et le contre avant de décider.

Délire :

pathologie dans laquelle l'esprit se trouve envahi par des idées ou des images en apparence dénuées de cohérence et relevant de l'hallucination. Le délire peut déboucher sur des actes considérés comme "fous".

Démence :

pathologie qui se caractérise par une détérioration fondamentale, et le plus souvent définitive, des fonctions psychiques considérées comme "normales".

Démiurge :

chez Platon, sorte de Dieu qui organise et crée un ordre dans l'univers, sans toutefois le créer.

Démocratie :

type d'organisation politique où la souveraineté vient du peuple, c'est-à-dire des citoyens. La première démocratie fut l'athénienne. On distingue la démocratie directe, où les citoyens exercent leur pouvoir directement en assemblée, et la démocratie parlementaire ou représentative, où ils délèguent leur pouvoir.

Démonstration : principalement utilisée en - mathématique, la démonstration consiste à apporter des preuves logiques, le plus souvent par déduction.

Dénotation :

désigne l'extension d'un concept. En linguistique, la dénotation se limite au sens strict et précis du mot, en excluant ce qu'il peut évoquer (connotation).

Déontologie :

étude des règles morales fondamentales régissant un domaine d'activité précis.

Déplacement :

en psychanalyse et concernant le rêve, désigne le processus par lequel un élément du rêve se substitue à un autre et, par là, rend plus complexe le problème de l'interprétation.

Déréalisation :

en Métaphysique, mouvement qui tend à priver le monde de sa réalité, et par suite à chercher cette dernière en dehors de lui.

Déréliction :

chez Heidegger, état de l'être humain dont le propre est d'être seul et abandonné "dans le monde".

Description :

acte par lequel on énonce les caractères visibles et perceptibles d'un objet.

Désir :

dépasse largement le besoin et implique la conscience de l'objet désiré. Le désir en philosophie peut être pensé, de façon négative, comme le signe d'un manque qui caractérise l'homme : Platon, Freud. De façon positive, il devient expression de la "puissance humaine" : "Le désir est l'essence même de l'homme" (Spinoza).

Despotisme :

régime politique dans lequel le pouvoir est exercé par un seul homme. On parle de "despotisme éclairé" au XVIIIe siècle, si le despote a recours à "l'esprit des Lumières" pour décider de ses actes.

Destin :

force plus ou moiras déterminée que l'on considère comme responsable des événements qui interviennent dans la vie et l'histoire des hommes. Fatalité.

Destinée :

traits marquants du déroulement de la vie d'un homme. La destinée peut être conçue comme une fatalité sur laquelle l'homme ne peut intervenir, ou bien être orientée par l'exercice de la liberté humaine.

 

« Courage : ensemble des sentiments qui relèvent du "coeur".

Vertu cardinale par laquelle nous exerçons un contrôle sur tout cequi émane des sens, de l'émotion et des passions.

Pour s'exercer efficacement, le courage a besoin de toutes lesforces de la volonté. Coutume : désigne les pratiques les plus généralement admises par un groupe social et relevant de la tradition.

En l'absence dedroit, la coutume peut prendre force de loi : on parle alors de "droit coutumier". Création : acte divin par lequel Dieu a créé le monde.

Ensemble de ce que Dieu a créé.

Saint Thomas et Descartes parlent de"création continuée" pour désigner l'acte permanent par lequel Dieu fait que la création se conserve et persévèredans son être. Créationnisme : doctrine selon laquelle l'existence de l'univers est l'oeuvre de Dieu. Créateur, créatrice (acte ou imagination) : acte par lequel l'homme invente quelque chose ou crée des images. Crime : acte qui va contre les règles fondamentales qu'une société s'est données.

Infraction dont l'extrême gravité estreconnue et sanctionnée par le Code pénal.

Faute d'ordre moral, dont la gravité est évidente.

Les "crimes de guerre"vont conne les lois de la guerre : les distinguer impérativement des "crimes contre l'humanité" qui nient nonseulement les valeurs humaines, mais l'essence même de l'humanité tout entière (génocides). CYBERNETIQUE Cristallisation : mot employé par Stendhal pour désigner le phénomène par lequel la passion, et plus particulièrement l'amour,transforme l'objet aimé.

"Ce que j'appelle cristallisation, c'est l'opération de l'esprit qui tire de tout ce qui seprésente la découverte que l'objet aimé a de nouvelles perfections." Criticisme : conception de Kant qui place le problème critique au centre de toute démarche philosophique. Critique : évaluation d'une chose fondée sur l'examen de sa valeur.

Pour Kant, conception qui consiste à s'interroger sur lesconditions a priori de possibilité de la connaissance.

On parle aussi "d'esprit critique" pour désigner un esprit qui ne prend pas immédiatement tout ce qui lui est proposé pour argent comptant. Croire, croyance : consiste à adhérer à une opinion qui ne relève pas de la raison.

La croyance est proche de la foi et s'oppose ausavoir. Culpabilité : en Psychologie et en psychanalyse, on parle de culpabilité à propos de certaines personnes qui éprouvent de lasouffrance en se considérant comme responsables de fautes que parfois elles n'ont même pas commises. Cybernétique : du grec, "science du gouvernement".

Depuis 1945, science des communications et régulations chez les êtres vivantset les machines (ordinateurs, robots).

S'intéresse aux techniques de transformation grâce auxquelles les donnéessensorielles ou informations sont enregistrées, communiquées, mises en mémoire et rappelées à volonté au moyende l'émetteur, du code (alphabet, règles de classement et de traitement), du canal de transmission et du récepteur.La neurobiologie contemporaine applique les modèles cybernétiques à l'étude du système nerveux.. »

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