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Lexique philosophique (de Eristique à Exact)

Publié le 10/07/2010

Extrait du document

Eristique :

concerne la dispute, et plus particulièrement le maniement des arguties logiques.

Eros :

en grec et chez Platon, "l'amour". Amour sexuel. La psychanalyse verra dans cet ancien dieu de l'amour l'image de l'énergie libidinale et tentera de penser son rapport avec thanatos, la mort. Pour Freud, éros représente l'ensemble des pulsions constituant le désir.

Erotique :

concerne les activités d'éros.

Erreur :

action d'affirmer vrai ce qui est faux, de se tromper. "L'erreur consiste dans une privation de connaissance" (Spinoza).

Eschatologie :

doctrines et considérations ayant pour objet les fins dernières de l'homme et de l'univers.

Esclave :

vit en esclavage, simple instrument de travail dans les mains de celui qui le possède. Chez Hegel, "dialectique du maître et de l'esclave". Quant à Nietzsche, il oppose la "morale des esclaves", proche de la morale chrétienne, à la "morale des maîtres", qui exalte la "volonté de puissance".

Esotérique :

secret, réservé aux initiés.

Espace :

étendue, lieu plus ou moins limité où se situent les corps. Pour Kant, l'espace n'est pas à l'extérieur de l'homme, mais est une "forme a priori" de la sensibilité.

Espèce :

en Logique, l'espèce est un sous-ensemble du genre. Une même espèce présente des caractères essentiels qui la distinguent. En biologie : ensemble d'êtres vivants qui peuvent se reproduire entre eux.

Esprit :

généralement, l'esprit est l'activité de la pensée de chacun ; il se distingue, d'un côté, de la matière, de la chair, et, de l'autre, de la sensibilité, de la subjectivité, de l'âme. Pour Hegel, le déploiement progressif de l'esprit constitue l'Histoire ; il passe par trois moments dialectiques : "l'esprit subjectif' (conscience), "l'esprit objectif' (morale et droit) et "l'esprit absolu" (art, religion, philosophie).

Essence :

ce qui fait qu'une chose est ce qu'elle est. "J'ai dit que cela constitue nécessairement l'essence d'une chose, qu'il suffit qui soit donné, pour que la chose soit posée, et qu'il suffit qui soit ôté, pour que la chose soit ôtée ; ou encore ce sans quoi la chose ne peut ni être, ni être conçue, et qui vice versa sans la chose ne peut ni être, ni être conçue" (Spinoza).

Esthétique :

chez Kant, partie de la Critique qui étudie les formes a priori de la sensibilité. Plus généralement, partie de la philosophie qui pense le beau e réfléchit sur les arts.

Etant :

ce qui dans l'être est en situation, est dans l'existence.

Etat :

manière d'être d'une chose ou d'une personne. En philosophie politique, l'Etat est l'entité constituée par un gouvernement, des institutions et un territoire. En philosophie de l'histoire, Comte énonce sa "Loi des trois états" qui estime que l'histoire de l'humanité est passée par trois stades : l'état théologique, l'état métaphysique et l'état positif, scientifique, qui constitue l'aboutissement ultime.

Etendue :

partie de l'espace. Pour Descartes, matière et étendue s'identifient, ce qui rend l'existence du vide impossible. Descartes oppose la "substance pensante" (esprit) et la "substance étendue" (matière).

Eternité :

conception temporelle de l'éternité : ce qui est sans commencement ni fin. Conception intemporelle de l'éternité, celle de saint Thomas d'Aquin : se pense absolument, hors 'de toute idée de temps. En elle, pas de succession : elle est tota simul, "tout entière à la fois", selon l'expression thomiste.

Ethique :

réflexion philosophique qui porte sur la Morale.

Ethnographie :

description et analyse les plus précises possible des groupes humains, visant à rendre compte de tous les aspects de leur mode de vie.

Ethnologie :

étude des peuples et de leur culture. S'intéresse initialement aux civilisations traditionnelles. De nos jours, elle ne se distingue plus vraiment de l'anthropologie. Elle utilise la méthode comparative et, depuis Lévi-Strauss, fait une grande part à l'analyse structurale.

Ethologie :

terme utilisé par Stuart Mill pour désigner la science des caractères ; tombé en désuétude.

Etiologie :

science et étude des causes.

Etre :

substantif, ce qui est, ce qui a une existence. "L'Etre suprême" est une sorte de dieu produit par la seule raison. Comte appelle l'humanité "le Grand Etre". Verbe : synonyme d'exister. Verbe philosophique par excellence, la question de l'être étant aussi celle de la philosophie. En Logique, le verbe, "être" sert le plus souvent de copule pour relier le sujet et l'attribut, ou prédicat, dans les jugements.

Eudémonisme :

doctrine morale qui voit dans le bonheur le bien suprême.

Evidence :

ce qui s'impose comme vrai, comme quelque chose que l'on voit : évidence sensible. Descartes en fait la critique et propose l'évidence rationnelle, qui est pour lui une idée claire et distincte.

Evolution :

transformation que l'on observe et dont on explicite les lois. Bergson parle de "l'évolution créatrice" pour désigner celle qui procède d'un élan créateur : "L'évolution est une création sans cesse renouvelée."

Evolutionnisme : conception philosophique d'après laquelle l'évolution préside au développement de la matière, des êtres vivants et des sociétés. On trouve notamment cette idée chez Spencer.

Exact :

correspond adéquatement à son objet.

 

« estime que l'histoire de l'humanité est passée par trois stades : l'état théologique, l'état métaphysique et l'étatpositif, scientifique, qui constitue l'aboutissement ultime. Etendue : partie de l'espace.

Pour Descartes, matière et étendue s'identifient, ce qui rend l'existence du vide impossible.Descartes oppose la "substance pensante" (esprit) et la "substance étendue" (matière). Eternité : conception temporelle de l'éternité : ce qui est sans commencement ni fin.

Conception intemporelle de l'éternité,celle de saint Thomas d'Aquin : se pense absolument, hors 'de toute idée de temps.

En elle, pas de succession : elleest tota simul, "tout entière à la fois", selon l'expression thomiste. Ethique : réflexion philosophique qui porte sur la Morale. Ethnographie : description et analyse les plus précises possible des groupes humains, visant à rendre compte de tous les aspectsde leur mode de vie. Ethnologie : étude des peuples et de leur culture.

S'intéresse initialement aux civilisations traditionnelles.

De nos jours, elle ne sedistingue plus vraiment de l'anthropologie.

Elle utilise la méthode comparative et, depuis Lévi-Strauss, fait unegrande part à l'analyse structurale. Ethologie : terme utilisé par Stuart Mill pour désigner la science des caractères ; tombé en désuétude. Etiologie : science et étude des causes. Etre : substantif, ce qui est, ce qui a une existence.

"L'Etre suprême" est une sorte de dieu produit par la seule raison.Comte appelle l'humanité "le Grand Etre".

Verbe : synonyme d'exister.

Verbe philosophique par excellence, laquestion de l'être étant aussi celle de la philosophie.

En Logique, le verbe, "être" sert le plus souvent de copule pourrelier le sujet et l'attribut, ou prédicat, dans les jugements. Eudémonisme : doctrine morale qui voit dans le bonheur le bien suprême. Evidence : ce qui s'impose comme vrai, comme quelque chose que l'on voit : évidence sensible.

Descartes en fait la critique etpropose l'évidence rationnelle, qui est pour lui une idée claire et distincte. Evolution : transformation que l'on observe et dont on explicite les lois.

Bergson parle de "l'évolution créatrice" pour désignercelle qui procède d'un élan créateur : "L'évolution est une création sans cesse renouvelée." Evolutionnisme : conception philosophique d'après laquelle l'évolution préside au développement de la matière, des êtres vivants et des sociétés.

On trouve notamment cette idée chez Spencer. Exact : correspond adéquatement à son objet.. »

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