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LEXIQUE PHILOSOPHIQUE (de PENSEE à PHILOSOPHIE)

Publié le 10/07/2010

Extrait du document

pensee

Pensée :

 

 

désigne toute l'activité de l'esprit. "Je suis une chose qui pense, c'est-à-dire qui doute, qui affirme, qui nie, qui connaît peu de choses, en ignore beaucoup, qui aime, qui hait, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi et qui sent" (Descartes). Plus particulièrement, la pensée désigne l'action réflexive relevant d'une élaboration intellectuelle et logique : "Penser, c'est connaître par concepts" (Kant).

Perception :

fonction qui permet à l'esprit de se représenter les objets extérieurs ainsi que les résultats qui en découlent. Chez Descartes, activité de l'intelligence : "Il y a en nous deux sortes de pensées, à savoir la perception de l'entendement et l'action de la volonté". Les "petites perceptions" de Leibniz annoncent l'inconscient de Freud.

Péripatétisme :

fait de se promener. Désigne l'Ecole d'Aristote parce qu'il enseignait en se promenant avec ses disciples.

Personnalisme :

conception philosophique et morale qui fait de la personne le centre de ses préoccupations.

Personne :

du latin persona, masque de théâtre, personnage. Désigne aujourd'hui l'unité humaine individuelle, faite d'un corps, d'une conscience et d'une capacité de penser inscrite dans la continuité du temps de la vie. Rome donne à la personne une forme juridique et différencie la personne physique, individu dépendant de la loi, et la personne morale, ensemble d'individus solidaires dont le regroupement doit collectivement 

répondre devant la loi. La notion prend peu à peu une épaisseur morale et métaphysique. Pour Kant, la personne devient une "fin en soi". L'individu se limite à des données passives et biologiques, alors que la personne est douée de volonté, de moralité. D'où l'émergence de l'idée de droits de la personne humaine universellement valides.

Persuader :

convaincre quelqu'un en faisant plus appel à son affectivité qu'a son intelligence. Les sophistes et les rhéteurs ont excellé dans l'art de persuader.

Perversion :

comportement ressenti comme anormal:, La psychanalyse considère qu'elle cherche le plaisir sexuel avec des partenaires qui sortent de l'ordinaire (pédophilie, zoophilie...), ou dans des situations qui font frémir les sujets dits "normaux" (fétichisme, voyeurisme, exhibitionnisme, sadomasochisme). Freud voit dans l'enfant un pervers polymorphe ; il interprète parfois la perversion comme une régression ou une fixation : adulte, le pervers serait encore, par certains côtés, un enfant. On comprend mieux alors pourquoi la structure perverse est une solide alliée de la création artistique. Le pervers serait seulement différent ; on ne voit pas pourquoi le condamner s'il a l'intelligence de négocier sa perversité dans le respect d'autrui.

Perspectivisme :

conception philosophique de Nietzsche, qui estime que la connaissance est assujettie aux besoins vitaux de l'homme. Attitude qui consiste à relativiser les choses en fonction de leur position dans la société et l'histoire.

Pessimiste :

sens courant, ne voit que le mauvais côté des choses. En Métaphysique, considère que dans le monde le mal l'emporte sur le bien, comme c'est le cas de Schopenhauer.

Petit :

en Psychologie, un "esprit petit" est inapte à "penser à plusieurs choses en même temps" (Malebranche). En Logique, dans un syllogisme, le sujet de la conclusion est le petit terme.

Pétition de principe : consiste à prendre pour un principe ce que justement l'on doit démontrer.

Peuple :

ensemble d'hommes disposant d'un territoire et ayant conscience et volonté libres de partager une même culture. "Peuple élu" par Dieu : qualité que se sont disputée les religieux juifs et chrétiens, sans fondement en philosophie, en dehors du droit à la différence si elle n'est pas de l'ordre de la Métaphysique ou de la valeur.

Phantasme :

autre orthographe de fantasme.

Phénoménal : concerne le phénomène.

Phénomène :

ce qui apparaît au sujet conscient. Chez Kant, ce qui peut donner lieu à une connaissance scientifique. Il doit être donné par une "intuition sensible" dans l'espace et dans le temps, et pensé par les "catégories de l'entendement".

Phénoménisme :

conception philosophique qui ne retient que les phénomènes.

Phénoménologie :

description des phénomènes. Chez Hegel, phénoménologie de l'esprit : itinéraire de la conscience vers le Savoir absolu ou connaissance sensible, conscience de soi, Raison. Chez Husserl : recherche qui vise l'essence absolue des êtres, par-delà leur aspect empirique et individuel. "Une philosophie phénoménologique ou existentielle se donne pour tâche, non pas d'expliquer le monde ou d'en découvrir les "conditions de possibilité", mais de formuler une expérience du monde, un contact avec le monde qui précède toute pensée sur le monde" (Merleau-Ponty).

Philosophe :

trop modeste pour se qualifier de sage, Pythagore se dit philosophe, "ami de la sagesse". Socrate fit de même : telle est l'origine traditionnelle du mot et son étymologie. Au nue siècle, "les philosophes" désigne le groupe qui se constitue autour de la défense des Lumières (Diderot, etc.) Entre ces deux périodes, un philosophe était un savant, dans l'acceptation générale du mot. Il faut attendre le 3axe siècle pour que philosophe prenne un sens plus technique : celui de métaphysicien. De nos jours, on appelle facilement, et de façon parfaitement abusive, "philosophes" ceux qui enseignent la philosophie, écrivent des articles dans les journaux, des essais rapides, ou simplement en parlent : le mot se galvaude. Dans le langage courant, il suffit de montrer que l'on a quelques vagues idées à prétentions personnelles pour se voir taxé de philosophe. On comprend alors la genèse d'un sens péjoratif : rêveur, qui n'a pas le sens des réalités, intellectuel à pensée floue, faussement sophistiquée, vaseuse.

Philosophie :

jusqu'au XVIIIe siècle, science ; on emploie encore le terme "philosophie naturelle" au XIXe siècle. La philosophie est une recherche qui s'interroge sur la vérité et ses problèmes ; elle est travail intellectuel de la raison, quête et pratique du logos. Elle a plus pour fonction d'établir une problématique que d'apporter des solutions : en ce sens, elle est "critique" plus que dogmatique. Le programme de l'enseignement de la philosophie comprend : la Psychologie, la Logique, l'Epistémologie, la Morale et la Politique, l'Esthétique et la Métaphysique, "science de l'être en tant qu'être" depuis Aristote qui la nomme aussi "philosophie première". Les deux grandes dimensions de la philosophie sont la connaissance et l'action. Depuis que Hegel nous a appris que la philosophie était d'abord une réflexion sur l'histoire de la philosophie, c'est-à-dire une relecture créatrice des textes des philosophes antérieurs, nous pouvons en conclure que chaque nouvelle œuvre d'un véritable philosophe est une renaissance de la philosophie. Tout se passe alors comme si la tradition se transfigurait en nouveaux mondes théoriques à venir.

 

pensee

« conception philosophique de Nietzsche, qui estime que la connaissance est assujettie aux besoins vitaux del'homme.

Attitude qui consiste à relativiser les choses en fonction de leur position dans la société et l'histoire. Pessimiste : sens courant, ne voit que le mauvais côté des choses.

En Métaphysique, considère que dans le monde le mall'emporte sur le bien, comme c'est le cas de Schopenhauer. Petit : en Psychologie, un "esprit petit" est inapte à "penser à plusieurs choses en même temps" (Malebranche).

EnLogique, dans un syllogisme, le sujet de la conclusion est le petit terme. Pétition de principe : consiste à prendre pour un principe ce que justement l'on doit démontrer. Peuple : ensemble d'hommes disposant d'un territoire et ayant conscience et volonté libres de partager une même culture."Peuple élu" par Dieu : qualité que se sont disputée les religieux juifs et chrétiens, sans fondement en philosophie,en dehors du droit à la différence si elle n'est pas de l'ordre de la Métaphysique ou de la valeur. Phantasme : autre orthographe de fantasme. Phénoménal : concerne le phénomène. Phénomène : ce qui apparaît au sujet conscient.

Chez Kant, ce qui peut donner lieu à une connaissance scientifique.

Il doit êtredonné par une "intuition sensible" dans l'espace et dans le temps, et pensé par les "catégories de l'entendement". Phénoménisme : conception philosophique qui ne retient que les phénomènes. Phénoménologie : description des phénomènes.

Chez Hegel, phénoménologie de l'esprit : itinéraire de la conscience vers le Savoirabsolu ou connaissance sensible, conscience de soi, Raison.

Chez Husserl : recherche qui vise l'essence absolue desêtres, par-delà leur aspect empirique et individuel.

"Une philosophie phénoménologique ou existentielle se donne pourtâche, non pas d'expliquer le monde ou d'en découvrir les "conditions de possibilité", mais de formuler une expériencedu monde, un contact avec le monde qui précède toute pensée sur le monde" (Merleau-Ponty). Philosophe : trop modeste pour se qualifier de sage, Pythagore se dit philosophe, "ami de la sagesse".

Socrate fit de même : telle est l'origine traditionnelle du mot et son étymologie.

Au nue siècle, "les philosophes" désigne le groupe qui seconstitue autour de la défense des Lumières (Diderot, etc.) Entre ces deux périodes, un philosophe était un savant,dans l'acceptation générale du mot.

Il faut attendre le 3axe siècle pour que philosophe prenne un sens plustechnique : celui de métaphysicien.

De nos jours, on appelle facilement, et de façon parfaitement abusive,"philosophes" ceux qui enseignent la philosophie, écrivent des articles dans les journaux, des essais rapides, ousimplement en parlent : le mot se galvaude.

Dans le langage courant, il suffit de montrer que l'on a quelques vaguesidées à prétentions personnelles pour se voir taxé de philosophe.

On comprend alors la genèse d'un sens péjoratif :rêveur, qui n'a pas le sens des réalités, intellectuel à pensée floue, faussement sophistiquée, vaseuse. Philosophie : jusqu'au XVIIIe siècle, science ; on emploie encore le terme "philosophie naturelle" au XIXe siècle.

La philosophie est une recherche qui s'interroge sur la vérité et ses problèmes ; elle est travail intellectuel de la raison, quête etpratique du logos.

Elle a plus pour fonction d'établir une problématique que d'apporter des solutions : en ce sens,elle est "critique" plus que dogmatique.

Le programme de l'enseignement de la philosophie comprend : la Psychologie,la Logique, l'Epistémologie, la Morale et la Politique, l'Esthétique et la Métaphysique, "science de l'être en tantqu'être" depuis Aristote qui la nomme aussi "philosophie première".

Les deux grandes dimensions de la philosophiesont la connaissance et l'action.

Depuis que Hegel nous a appris que la philosophie était d'abord une réflexion surl'histoire de la philosophie, c'est-à-dire une relecture créatrice des textes des philosophes antérieurs, nous pouvonsen conclure que chaque nouvelle œuvre d'un véritable philosophe est une renaissance de la philosophie.

Tout sepasse alors comme si la tradition se transfigurait en nouveaux mondes théoriques à venir.. »

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