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LEXIQUE PHILOSOPHIQUE (de Réciproque à Représentatif)

Publié le 10/07/2010

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Réciproque : qui va de l'un à l'autre. En Logique, la réciproque d'une proposition s'obtient en inversant l'ordre des termes : si a est vrai, b est vrai ; la réciproque : si b est vrai, a est vrai.

Récurrence : retour sur soi ou répétition. Poincaré définit ainsi le raisonnement mathématique par récurrence : "On établit d'abord un théorème pour n=1 ; on montre ensuite que s'il est vrai de n-1, il est vrai de n, et on conclut qu'il est vrai pour tous les nombres entiers".

Réduction eidétique : chez  Husserl et en phénoménologie, désigne l'opération de la pensée qui enlève tout l'empirique de ce qui est donné et ne conserve que l'essence pure. On parle aussi de "réduction phénoménologique", d' époché (suspension), de "mise entre parenthèses".

Réel : du latin res, chose, qui existe à la manière d'une chose. S'oppose à apparent et à illusoire, à abstrait, à conceptuel, à intelligible. En Logique, s'oppose à possible et à nécessaire. Il convient de faire la distinction entre la définition nominale, de nature conventionnelle, et la définition réelle, qui concerne la chose elle-même et en énonce les éléments constitutifs. La fonction du réel permet d'appréhender la réalité et de s'adapter à elle. On peut parler de différents niveaux de réalité et dire, comme  Kant, que la réalité des phénomènes est relative alors que celle de la "chose en soi" est, bien qu'inconnaissable, absolue.

Réflexe : réaction involontaire et automatique à une excitation. On parle de réflexes conditionnés. Pavlov a établi la possibilité de remplacer la stimulation première par une stimulation artificielle en réalisant un travail de conditionnement adéquat.

Réflexion : retour de l'esprit sur lui-même et sur ses actes. En Psychologie, synonyme d'introspection ; en Métaphysique, la réflexion remonte jusqu'aux principes qui la constituent. La réflexion désigne aussi l'exercice attentif de la pensée sur un objet que l'on cherche à comprendre. L'activité réflexive est une composante essentielle de la démarche philosophique.

Refoulement : chez  Freud, processus qui rejette de la conscience et maintient dans l'inconscient des représentations liées à des pulsions que le sujet se refuserait à satisfaire pour des raisons morales. "La théorie du refoulement est le pilier sur lequel repose l'édifice de la psychanalyse", écrit Freud pour que le refoulement est constitutif de l'inconscient et relève de sa dynamique. Le refoulé est toujours en instance d'agir à travers les rêves, les symptômes pathologiques ou, plus couramment, dans les manifestations de la vie psychique : la condition humaine est à chaque instant dépendante d'un éventuel "retour du refoulé".

Règle : énonce dans tout domaine ce qui doit être fait.

Règne des fins : monde de la Morale, idéal de la raison pratique, où les êtres raisonnables se considèrent tous réciproquement comme des fins en soi.

Régression : en Psychologie, arrêt du développement ou retour à un stade antérieur : régression infantile. On parle aussi de régression en histoire.

Réification : transformation de pensées ou d'éléments abstraits en choses.

Relatif : n'est pas autosuffisant. Dépend de l'expérience ou d'autres relations. Est limité. S'oppose à absolu.

Relation : depuis  Aristote, une des catégories essentielles de la pensée ; elle concerne ce qui peut être saisi dans un seul acte intellectuel à cause de l'existence d'un rapport. Kant en fait une catégorie de l'entendement. En Logique, un jugement de relation établit l'existence d'un rapport entre le sujet et l'attribut (a est à droite de b). En microphysique, les "relations d'incertitude" ont été établies par Heisenberg qui énonce que l'on ne peut connaître simultanément la position et la vitesse d'une particule.

Relativité : caractérise la connaissance qui est relative. La Théorie de la relativité, "restreinte" en 1905, "généralisée" en 1913 et après, est l'oeuvre d'Einstein. Elle énonce qu'il n'y a aucun système fixe et universel qui puisse servir de référence à la mesure du mouvement, qui est toujours relatif. La physique ne permet pas de parler de mouvement absolu.

Religion : à l'origine subjective de la religion, un sentiment intérieur qui pousse vers la transcendance et le sacré. La religion naturelle découvre son Dieu par la raison, comme le déisme du 'cyme siècle. Quant aux religions révélées, elles reposent sur une révélation inscrite dans des textes (Bible, Coran). Pour saint Thomas, la religion est une sorte de vertu ayant Dieu pour fin et le culte pour objet. En sociologie, Durkheim définit ainsi les religions positives (judaïsme, christianisme, islam) : "Système de croyances (dogmes) et de pratiques (rites) relatives à des choses sacrées [...] qui unissent en une communauté morale [...] tous ceux qui y adhèrent." A sa manière, la religion se situe sur le terrain de la Métaphysique : elle répond dogmatiquement aux inquiétudes humaines sur l'origine, les fins dernières (eschatologie), la mort, l'immortalité, voire le salut. Poussée à l'excès, la religion peut devenir fanatisme et prendre tous les risques de l'intolérance.

Réminiscence : souvenir indéterminé. Chez  Platon, notre âme a vu les Idées dans une existence antérieure. La réminiscence consiste à s'en ressouvenir, à les retrouver pour accéder au vrai.

Remords : douleur obsédante de la conscience morale qui pense avoir commis une faute.

Repentir : attitude de la conscience morale qui, pensant avoir commis une faute, la regrette et cherche à la réparer.

Représentatif : concerne la représentation. En Politique, le régime représentatif est celui où le peuple délègue une partie de ses prérogatives (pouvoir législatif, par exemple) à des représentants, des élus.

 

« n'est pas autosuffisant.

Dépend de l'expérience ou d'autres relations.

Est limité.

S'oppose à absolu. Relation :depuis Aristote, une des catégories essentielles de la pensée ; elle concerne ce qui peut être saisi dans un seulacte intellectuel à cause de l'existence d'un rapport.

Kant en fait une catégorie de l'entendement.

En Logique, unjugement de relation établit l'existence d'un rapport entre le sujet et l'attribut (a est à droite de b).

Enmicrophysique, les "relations d'incertitude" ont été établies par Heisenberg qui énonce que l'on ne peut connaîtresimultanément la position et la vitesse d'une particule. Relativité :caractérise la connaissance qui est relative.

La Théorie de la relativité, "restreinte" en 1905, "généralisée" en 1913et après, est l'oeuvre d'Einstein.

Elle énonce qu'il n'y a aucun système fixe et universel qui puisse servir de référenceà la mesure du mouvement, qui est toujours relatif.

La physique ne permet pas de parler de mouvement absolu. Religion :à l'origine subjective de la religion, un sentiment intérieur qui pousse vers la transcendance et le sacré.

La religionnaturelledécouvre son Dieu par la raison, comme le déisme du 'cyme siècle.

Quant aux religions révélées, elles reposent surune révélation inscrite dans des textes (Bible, Coran).

Pour saint Thomas, la religion est une sorte de vertu ayantDieu pour fin et le culte pour objet.

En sociologie, Durkheim définit ainsi les religions positives (judaïsme,christianisme, islam) : "Système de croyances (dogmes) et de pratiques (rites) relatives à des choses sacrées [...]qui unissent en une communauté morale [...] tous ceux qui y adhèrent." A sa manière, la religion se situe sur leterrain de la Métaphysique : elle répond dogmatiquement aux inquiétudes humaines sur l'origine, les fins dernières(eschatologie), la mort, l'immortalité, voire le salut.

Poussée à l'excès, la religion peut devenir fanatisme et prendretous les risques de l'intolérance. Réminiscence :souvenir indéterminé.

Chez Platon, notre âme a vu les Idées dans une existence antérieure.

La réminiscenceconsiste à s'en ressouvenir, à les retrouver pour accéder au vrai. Remords :douleur obsédante de la conscience morale qui pense avoir commis une faute. Repentir :attitude de la conscience morale qui, pensant avoir commis une faute, la regrette et cherche à la réparer. Représentatif :concerne la représentation.

En Politique, le régime représentatif est celui où le peuple délègue une partie de sesprérogatives (pouvoir législatif, par exemple) à des représentants, des élus.. »

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