Moderne
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
En 1676, le roi Louis XIV s'interroge sur le choix de la langue qu'il conviendrait d'employer pour rédiger les inscriptions gravées sur les monuments destinés à célébrer son règne. Eclate alors la "querelle des Anciens et des Modernes". Les tenants de l'esthétique classique défendent naturellement le latin, la langue noble par excellence, seule susceptible de donner au texte valeur d'éternité. Perrault et Fontenelle contre Boileau, La Fontaine, La Bruyère et Racine militent en faveur du français. Le règne est à ce point original qu'il mérite de rompre avec la tradition et le passé. Ainsi les Modernes vont-ils se définir par opposition aux Anciens qu'ils refuseront d'imiter. Ils se tourneront significativement vers des genres nouveaux tels que le roman, le conte ou l'opéra.
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