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orgue - musicologie.

Publié le 18/05/2013

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orgue - musicologie. 1 PRÉSENTATION orgue, instrument à clavier dans lequel l'air, produit par un mécanisme à soufflets, vibre à l'intérieur de tuyaux accordés pour produire une note définie. 2 TUYAUX Les tuyaux à bouche sont en métal ou en bois, et leur fonctionnement est proche de celui du sifflet. L'air pénètre à la base du tuyau, se déplace contre une fente étroite -- la bouche -- et commence à vibrer en passant par un bec effilé qui se trouve dans le tuyau au-dessus de la bouche. La vibration initiale entraîne la totalité de l'air présent dans le tuyau, ce qui produit le son. La hauteur de la note dépend de la longueur du tuyau ; la forme et le matériau du tuyau influent sur le timbre et la qualité du son. Certains tuyaux à bouche sont fermés à l'extrémité supérieure ; ces tuyaux « fermés « produisent des sons plus graves d'une octave que les tuyaux ouverts de même longueur. Dans les tuyaux à anche, l'anche vibre contre le creux du métal (appelé rosette). En pénétrant dans le tuyau, l'air fait battre l'extrémité incurvée de l'anche contre la rosette et met en vibration l'air environnant. La hauteur de la note dépend de la longueur du tuyau, mais aussi de la taille de l'anche ; plus celle-ci est longue, plus le son est grave. La rosette est en liaison avec un résonateur semblable à un tuyau, dont la forme peut affecter le timbre. Une série de tuyaux ayant le même timbre est appelée jeu ou registre. Le son le plus caractéristique de l'orgue est produit par les tuyaux à bouche de métal appelés diapasons ou principaux ; les tuyaux de cette catégorie composent le fonds du son traditionnel de l'orgue. La note la plus basse dans la plupart des orgues (deux octaves au-dessous du do fondamental) est pr...

« De 1500 à 1800, des styles nationaux très marqués se font jour dans la facture d’orgue, chacun se caractérisant par des jeux au son spécifique.

Les orgues allemands des XVII e et XVIII e siècles sont d’une très grande qualité, grâce à des finitions très soignées qui leur confèrent un timbre clair et doux. Les facteurs d’orgue du XIX e siècle consacrent beaucoup d’efforts à développer des tuyaux capables d’imiter le son des instruments de l’orchestre.

À la même époque on introduit la boîte d’expression.

Ces innovations, que les meilleurs facteurs ajoutent aux caractéristiques traditionnelles de l’instrument, incitent des compositeurs tels que Franz Liszt, César Franck, Max Reger, et, au XXe siècle, Olivier Messiaen à composer des œuvres pour orgue.

On cherche aujourd’hui à remettre au goût du jour les instruments du XVIII e siècle, en y incorporant les meilleures innovations du XIX e siècle. 6 ORGUES ÉLECTRONIQUES Développés au XXe siècle, les orgues électriques et électroniques ne sont pas des orgues à proprement parler car le son qu’ils émettent ne provient pas de la vibration de l’air dans un tuyau.

Le premier instrument de ce type, mis au point en 1935 par l’Américain Laurens Hammond, utilise des circuits électriques et des amplificateurs pour produire et amplifier le son ; un autre utilise des systèmes électroniques tels que des tubes à vide.

Bien que de tels instruments aient souvent été conçus pour imiter les qualités sonores d’orgues à tuyaux, le timbre artificiel de leur sonorité fait encore l’objet de nombreuses critiques.

Depuis les années soixante, les orgues électroniques sont essentiellement utilisés par des groupes de rock et de musique expérimentale. 7 ORGUES À ANCHES Les instruments à clavier dans lesquels l’alimentation en air est dirigée vers des anches en métal libres sont appelés des orgues à anches.

Ils comprennent le mélodéon, développé aux États-Unis vers 1825, et l’harmonium, inventé en Allemagne vers 1810. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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