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ornementation - musicologie.

Publié le 18/05/2013

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ornementation - musicologie. 1 PRÉSENTATION ornementation, art d'embellir une ligne mélodique préexistante. Le désir de varier ou de développer une mélodie simple remonte à l'époque médiévale ; on sait que les chanteurs ornaient le canevas mélodique du plain-chant grégorien. Cette technique se perfectionna au XVIe siècle : toutes les parties d'une composition polyphonique pouvaient, à l'occasion, faire l'objet de broderies improvisées. Ces passages très ornés et souvent d'une grande virtuosité étaient appelés diminutions, parce qu'ils consistaient à diviser les notes longues en notes plus courtes. Mais c'est à la période baroque que l'art de l'ornementation atteignit son apogée. Les partitions solo des mouvements lents des sonates pour violon de Corelli, par exemple, n'étaient que le squelette du morceau, autour duquel les interprètes étaient censés improviser, pour l'orner et le rendre plus expressif. Des méthodes semblables furent adoptées par les chanteurs de cette époque, surtout dans la reprise de la première partie d'un aria terminée par un da capo. À partir de la fin du XVIIIe siècle, les compositeurs ne voulurent plus laisser tant de liberté aux interprètes, c'est pourquoi ils s'efforcèrent de noter précisément tous les développements de leurs thèmes. Le jazz a réinventé l'ornementation avec les techniques d'improvisation des solistes, qui ressemblent étonnamment à celles pratiquées par les musiciens de la Renaissance. 2 TYPES D'ORNEMENTATION Dès la fin du XVIe si&egrav...

« L’appoggiature (de l’italien appoggiare, « appuyer ») est une note dissonante jouée sur un temps fort qui se résout sur un temps faible.

Avant 1800, elle était généralement indiquée par une petite note.

Considérée comme le plus expressif des ornements, elle était plus fortement accentuée que sa résolution.

En règle générale, les professeurs du XVIII e siècle recommandaient que la longueur de l’ornement soit égale à la moitié de la note principale, et aux deux tiers dans le cas d’une note pointée : Durant cette période, on ajoutait souvent des appoggiatures, même quand elles n’étaient pas indiquées par le compositeur.

Ces ajouts étaient surtout fréquents dans les récitatifs, où les notes répétées de la cadence étaient presque toujours ornées : Les appoggiatures courtes, jouées si rapidement que les notes principales ne perdent quasiment pas de leur valeur, devinrent plus courantes dans la dernière partie du XVIII e siècle.

On considérait que cette méthode convenait particulièrement aux notes courtes, répétées ou syncopées.

C.

P.

E.

Bach prônait l’addition de barres pour distinguer ces appoggiatures , mais cette pratique n’eut pas un grand succès. 2. 4 Le coulé Le coulé était fait de deux notes successives s’élevant vers la note principale.

Il était écrit de manières variées.

Dans les partitions pour clavier, la note initiale était souvent tenue. 2. 5 Le gruppetto Le gruppetto ou doublé consiste en un groupe de quatre ou cinq notes autour de la note principale.

Le rythme de sa réalisation dépend d’un grand nombre de facteurs, mais, en général, il convient surtout de distinguer les cas où le symbole est inscrit au-dessus de la note de ceux où il apparaît entre deux notes : 3 ÉVOLUTION DU SYSTÈME DE CODIFICATION Après 1800, les compositeurs se mirent à noter leur musique d’une manière qui laissait moins de latitude aux interprètes, et l’utilisation des symboles ornementaux déclina fortement.

C’est ainsi que les appoggiatures longues furent incorporées à la mélodie et notées selon les règles générales.

La signification et l’emploi d’autres symboles subirent des changements considérables.

Le trille perdit peu à peu sa fonction harmonique et devint un ornement purement mélodique, commençant (sauf indication contraire) sur la note écrite. Au XIX e siècle, les musiciens continuèrent à employer ces notations , mais, de manière déroutante, ils appelaient le premier mordant et le second mordant renversé.

Il est maintenant courant de les nommer respectivement mordant inférieur et mordant supérieur.

La notation de l’appoggiature courte fut également la source de certains désaccords.

Le violoniste et compositeur allemand Ludwig Spohr préconisa l’ajout d’une barre diagonale , mais les anciennes conventions continuaient à prévaloir. Dans l’usage actuel, les notes d’ornement simples, comme le montre Spohr, peuvent être jouées juste avant le temps, sur le temps, ou simultanément avec la note principale.

Le terme acciaccatura (de l’italien acciaccare, « écraser ») est généralement employé pour ce type d’ornements, bien que, théoriquement, seule la troisième technique de jeu soit conforme à son sens propre. Aucun exposé sur l’ornementation musicale ne peut couvrir la variété de son emploi.

De plus, il existe rarement une seule manière exacte de rendre un ornement donné.

L’interprète a toujours joui d’une certaine souplesse, qui lui permet de jouer chaque ornement de manière à ce qu’il se fonde aussi aisément et naturellement que possible dans la ligne mélodique. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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