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pour « succès, vogue » et « entrain ».

Publié le 29/04/2014

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pour « succès, vogue » et « entrain ». ? En français de Suisse, le mot s'emploie pour « énergie, courage » (avoir de l'acouet, l'acouet de...). ACOUPHÈNE n. m., mot médical attesté au mil. du XXe siècle, est tiré du grec akouein « e ntendre » (-> acoustique) e t phainesthai « paraître ». ? Le mot, désignant une sensation auditive anormale ne provenant pas d'un son extérieur, est dévenu relativement courant. ACOUSTIQUE a dj. et n. f . e st emprunté (1700, Sauveur) au grec akoustikos « d e l'ouïe », dérivé du verbe akouein « e ntendre », que l'on a longtemps expliqué par une composition à partir de ous « oreille » ; mais on tend aujourd'hui à rattacher le mot, à l'intérieur du grec, à koein « percevoir », que l'on rapproche -- et c'est sans doute le sens initial de cette famille de mots -- du latin cavere « prendre garde » (-> caution). ? Le mot, proposé en français par le savant Joseph Sauveur (1653-1716), est attesté simultanément comme nom de la science des sons, branche de la physique complémentaire de l'optique (Académie des sciences, 1700), et comme adjectif, en médecine (« qui guérit de la surdité ») et en anatomie (nerf, conduit acoustique, in F uretière, 1701). ? L'adjectif qualifie aussi (1752) les instruments aidant l'audition, d'où cornet (1762), tuyau acoustique, ainsi que les lieux qui favorisent la transmission des sons. ? Le nom signifie aussi « conditions favorables à la transmission et à la perception des sons » (l'acoustique d'une salle, fin XIXe s.). ? Le dérivé ACOUST IQUEMENT a dv. (in Larousse, 1922) est didactique, comme n. (1826), qui s'emploie aussi comme apposition : ingénieur acousticien. ACOUST ICIEN, IENNE Un certain nombre de composés préfixés DIACOUST IQUE n. f . (1721), P OLYACOUST IQUE a dj. (1765), etc. ont été formés. ? ? Du verbe grec akouein ont été formés ACOUMÈT RE n. m. (1836 ou 1842, C omplément Académie), plus tard remplacé par audiomètre, ACOUMÉT RIE n. f . e t ACOUMÉT RIQUE a dj. (in Larousse, 1928), qui ont eux aussi vieilli. ? Du grec akousma « ce qu'on entend » viennent ACOUSMAT E n. m. (1730), « bruit imaginaire », et ACOUSMAT IQUE (Encyclopédie, 1751), nom donné à un disciple de Pythagore qui écoutait ses leçons, caché derrière un rideau, sans voir son maître ; le mot s'est aussi employé comme adjectif (1811), qualifiant un son entendu sans que l'on puisse en voir la cause. ACQUÉRIR v. t r. e st issu du latin populaire °acquaerere, altération de acquirere d 'après son origine q uaerere (qui a donné le verbe q uérir* « chercher »). Le sens originel est « obtenir (quaerere) e n plus », d'où « augmenter », devenu terme juridique, et figuré en latin chrétien. Le verbe français acquerre (1148) a changé de conjugaison et a pris sa forme actuelle au XIVe siècle. L ? Il a eu de nombreux sens en ancien français, dont ne sont restés que la valeur commerciale et juridique d'« obtenir » et des figurés : « se procurer (des connaissances, des aptitudes) » (XVe s.). Il est resté plutôt littéraire ou didactique. ? Parmi les nombreux dérivés, acquérant n. m. (v. 1250), aquise n. f . (XIIIe s.) « acquisition », aquisement, e tc., trois seulement sont maintenus en français moderne. ? ACQUÉREUR n. m. (1385) désigne la personne qui acquiert. Le participe passé ACQUIS, ISE, d 'abord adjectivé dans un sens figuré disparu, a été substantivé en ACQUIS n. m. « chose acquise » (1546) et au figuré « savoir-faire, expérience » (1601). L'adjectif est resté usuel dans maladie acquise (1608), vitesse acquise (fin XIXe s.), caractère acquis (1835, en psychologie ; XXe s., en biologie), opposé à n aturel puis à héréditaire. ? Être acquis à qqn signifie (1610) « lui être dévoué ». ? ACQUÊT n. m. e st la réfection (XVIe s.) de aquest (v. 1150), acquest (v. 1190) « ce qu'on a acquis », puis (déb. XIVe s.) « profit ». ? L'emploi juridique, aussi dans d roit de nouvel acquêt (attesté 1611), apparaît au XVIe s. pour « biens acquis par achat ou donation (et non par succession) » (attesté 1573). ? Le dérivé verbal acquester (1263 ; aquasteir, d ès fin XIIe s.) n'a pas vécu après le XVIIe siècle. ? ? ACQUISIT ION n. f ., q ui fonctionne comme substantif verbal de acquérir, e st emprunté (1283) au dérivé latin acquisitio « action d'augmenter », comme terme de droit pour « bien acquis », sens qui correspond au latin médiéval acquisitio (1114-1118) [Cf. ci-dessus acquêt], e t au sens général d'« action d'acquérir » (1501). ACQUISIT IF, IVE a dj. succède (v. 1450) au nom féminin acquisitive, « art d'acquérir des biens » (1372, Oresme), comme emprunt au latin acquisitivus, adjectif en bas latin (déb. VIe s.). Le mot est toujours employé en droit (prescription acquisitive) e t en psychologie, où il a donné naissance au dérivé didactique ACQUISIVIT É n. f . (pour acquisitivité) [1841, in T. L. F. ; 1839 selon Dauzat]. ? ACQUIESCER v. e st emprunté (v. 1327, J. de Vignay) au latin acquiescere, composé de ad- (-> à) e t de q uiescere « se reposer » (et ablatif avec ou sans in ), puis (Cicéron) « avoir confiance en » et « donner son assentiment », sens développé en latin chrétien. Quiescere d érive de q uies « repos, calme » (-> coi, quiet). ? L'ancien français connaît un emploi transitif (acquiescer qqch. à qqn « lui permettre ») qui a disparu. Acquiescer à a signifié (1371-1375) « accepter, se soumettre (à qqch.) », et acquiescer s'emploie absolument en droit pour « donner son accord » (1327). ? Le sens intellectuel moderne « manifester son accord » semble fixé dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Le verbe a été repris au XVIe s. (1513) au sens étymologique du latin « se reposer », vite disparu. ? Le dérivé ACQUIESCEMENT n. m. (1527) s'est employé comme terme juridique et en religion (déb. XVIIe s., François de Sales). ? Le sens intellectuel, qui correspond à celui du verbe, est attesté dans les Lettres d e Guez de Balzac (av. 1654). ACQUITTER, ACQUIT -> ACRA -> QUIT T E ACCRA ACRE n. f . apparaît en anglo-normand (v. 1170) avec la variante agre, q ui a disparu. Le mot correspond au latin médiéval accrum (839, à Gand), agram (893, en Rhénanie), se répandant dans l'ouest de la France (XIe -XIIIe s., en Normandie), tandis que le mot français s'applique à l'Angleterre et à la Normandie. C'est un emprunt aux langues germaniques, au sens de « mesure agraire » (bas allemand acker, anglais acre ), probablement par les invasions scandinaves du IXe s., qui avaient touché les Flandres et la Rhénanie avant la Normandie, et avaient occasionné des partages de terre. Cependant l'ancien norrois akr n e signifie pas « mesure », mais « champ » et « grain ». Un réemprunt à l'anglais (acre « mesure agraire », v. 1000), après la bataille d'Hastings (1066), est probable. L'étymon germanique °akr(a)- correspond au latin ager, au grec agros, à l'arménien art « champ », au sanskrit ajra « pâturage », sens de l'étymon indoeuropéen °agro- (-> agreste). ? Le mot, qui désigne une mesure de surface d'environ 50 ares, est resté vivant dans les dialectes normands jusqu'au XXe siècle. Il a disparu du français général, en ce qui concerne la France, avec l'Ancien Régime. ? Il a été repris pour désigner la mesure agraire britannique (env. 40 ares), puis américaine (1764 au Canada ; 1827, Chateaubriand). ? v oir AGREST E, 2 AIRE.

« (1 811), q ualif ia n t u n s o n e n te n du s a n s q ue l 'o n p uis se e n v oir l a c au se . L AC Q UÉRIR v.

t r. e st i s su d u l a ti n p opula ir e °a cq uae re re , a lté ra ti o n d e acq uir e re d 'a p rè s s o n orig in e quae re re ( q ui a d on né l e v erb e quérir * « c he rc he r » ).

L e s e n s o rig in el e st « o bte n ir (q uae re re ) e n p lu s » , d 'o ù « a u g m en te r » , d even u te rm e j u rid iq ue, e t f ig uré e n l a ti n c hré ti e n .

L e verb e f ra n çais acq uerre ( 1 148) a c han gé d e c o n ju g ais o n e t a p ris s a f o rm e a ctu elle a u XIV e s iè cle . ❏ I l a e u d e n om bre ux s e n s e n a n cie n f ra n çais , d on t n e s o n t r e sté s q ue l a v ale ur c o m merc ia le e t ju rid iq ue d '« o bte n ir » e t d es f ig uré s : « s e p ro cu re r ( d es c o n nais sa n ce s, d es a p ti tu d es) » ( XV e s .) .

I l est r e sté p lu tô t l itté ra ir e o u d id acti q ue. ❏ P arm i l e s n om bre ux d ériv és, acq uéra n t n.

m . ( v .

1 250), aq uis e n.

f . ( XIII e s .) « a cq uis iti o n » , aq uis e m en t, e tc ., tr o is s e ule m en t s o n t m ain te n us e n f ra n çais m od ern e. ■ A CQ UÉR EU R n.

m . ( 1 385) d ésig ne l a p ers o n ne q ui a cq uie rt. ■ L e p arti c ip e p assé AC Q UIS , IS E , d 'a b ord a d je cti v é d an s u n s e n s f ig uré d is p aru , a é té s u bsta n ti v é en AC Q UIS n.

m . « c ho se a cq uis e » ( 1 546) e t a u f ig uré « s a v oir -fa ir e , e xpérie n ce » ( 1 601). L'a d je cti f e st r e sté u su el d an s mala d ie a cq uis e ( 1 608), vite sse a cq uis e ( fin XIX e s .) , cara ctè re acq uis ( 1 835, e n p sy cho lo g ie ; XX e s ., e n b io lo g ie ), o pposé à natu re l p uis à héré d ita ir e . ◆ Êtr e acq uis à q qn s ig nif ie ( 1 610) « l u i ê tr e d év oué » . ■ A CQ UÊT n.

m . e st l a r é fe cti o n ( XV I e s .) d e aq uest ( v .

1 150), acq uest ( v .

1 190) « c e q u'o n a acq uis » , p uis ( d éb .

XIV e s .) « p ro fit » .

◆ L 'e m plo i j u rid iq ue, a u ssi d an s dro it d e n ouvel a cq uêt (a tte sté 1 611), a p para ît a u XV I e s .

p our « b ie n s a cq uis p ar a chat o u d on ati o n ( e t n on p ar su cce ssio n ) » ( a tte sté 1 573).

◆ L e d ériv é v erb al acq ueste r ( 1 263 ; aq uaste ir , d ès f in XII e s .) n 'a pas v écu a p rè s l e XV II e s iè cle . ◈ A CQ UIS IT IO N n.

f ., q ui f o n cti o n ne c o m me s u bsta n ti f v erb al d e acq uérir , e st e m pru n té ( 1 283) a u dériv é l a ti n acq uis iti o « a cti o n d 'a u g m en te r » , c o m me te rm e d e d ro it p our « b ie n a cq uis » , s e n s q ui co rre sp on d a u l a ti n m éd ié v al acq uis iti o ( 1 114-1 118) [C f.

c i- d essu s acq uêt ], e t a u s e n s g én éra l d'« a cti o n d 'a cq uérir » ( 1 501). ■ A CQ UIS IT IF , IV E adj. s u ccè d e ( v .

1 450) a u n om f é m in in acq uis iti v e, « a rt d 'a cq uérir d es b ie n s » (1 372, O re sm e), c o m me e m pru n t a u l a ti n acq uis iti v us, a d je cti f e n b as l a ti n ( d éb .

VI e s .) .

L e m ot est to ujo urs e m plo yé e n d ro it (p re sc rip ti o n a cq uis iti v e) e t e n p sy cho lo g ie , o ù i l a d on né nais sa n ce a u d ériv é d id acti q ue AC Q UIS IV IT É n.

f . ( p our acq uis iti v ité ) [ 1 841, i n T.

L .

F .

; 1 839 s e lo n Dau zat] .. »

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