Commentez et discutez le texte suivant : « Notre époque technique n'a fait qu'augmenter le besoin d'une culture générale solide... De plus en plus, les grands industriels et même les purs scientifiques, tendent à recruter des collaborateurs cultivés de préférence à des collaborateurs avertis : les se-conds, bien souvent, ne progressent guère au-delà de leur succès initial, alors que les premiers sont sus-ceptibles d'apprendre. » « La culture générale n'est nullement cette culture vaine qui permettait hier de citer Cicéron ou Plutar-que et qui consiste aujourd'hui, à parler avec une docte apparence, de fission, de fusion, de téléfission. Une telle science peut servir pour compenser des complexes d'infériorité ou pour s'évader du réel; mais sa condamnation est faite depuis longtemps. Cette fausse science n'a rien à voir avec la culture ni avec la vraie science. »
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Le terme c hier «, introduit à dessein, indique clairement que la conception de la culture générale a changé. De nos jours, elle n'est plus ce qu'elle était autrefois. Tout laisse croire que le savoir a varié en contenu. Littéraire hier, il est aujourd'hui scientifique. La fausse culture d'hier consistait à pouvoir citer des philosophes latins ou grecs. Celle d'aujourd'hui ne doit pas se résumer à parler d'un air savant de physique moderne.
Ces deux formes de culture générale sont actuellement dépassées. Elles ne sont plus que des pseudo-cultures, incompatibles avec la science véritable.
« ----------------------------~·--···- Il.- ANALYSE ET EXPLICATION DU TEXTE. Celui-ci affirme d'abord, qu'il vaut mieux préférer un collaborateur cultivé à un collaborateur averti, parce que, le premier est susceptible d'évoluer et de progresser. n définit ensuite, la culture générale véritable convenant à notre époque et la distingue de la fausse. Il ne manque pas de signaler avec force le contenu de la culture authentique afin de mieux inciter à réfléchir sur ce qu'elle doit être en réalité. L'auteur commence par constater la nécessité d'une culture générale vraie, à notre époque. Il remarque qu'ac tuellement, les industriels éminents, les savants eux-mêmes ont tendance à rechercher plufôt des compagnons de travail cultivés qu'avertis. Il en donne la raison immédiatement : les esprits avertis sont, certes, bien informés, mais, déjà parvenus au terme de leur pouvoir d'acquisition intellectuelle. Ils ne pro gressent plus. Tout autres apparaissent les esprits cultivés. Ils sont c instruisables :. dans le sens où l'entend Rousseau. Ils possèdent l'aptitude à élargir leur horizon intellectuel de base, car ils ont appris à apprendre. Le reste du passage demeure centré sur la définition de la bonne culture générale. Le terme c hier :. , introduit à dessein, indique claire ment que la conception de la culture générale a changé. De nos jours, elle n'est plus ce qu'elle était autrefois. Tout laisse croire que le savoir a varié en contenu. Littéraire hier, il est aujourd'hui scientifique. La fausse culture d'hier consistait à pouvoir citer des philosophes latins ou grecs. Celle d'au jourd'hui ne doit pas se résumer à parler d'un air savant de physique moderne. Ces deux formes de culture générale sont actuellement dépassées. Elles ne sont plus que des pseudo-cultures, incom patibles avec la science véritable. 36- »
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- Un savant, invité à préciser l'influence que lui semblait pouvoir exercer sur le bonheur de l'humanité le progrès scientifique, formulait la réponse suivante : La science est aveugle elle est capable de servir tous les maîtres et de répondre à tous les appels, à ceux de la violence aussi bien qu'à ceux de la charité et de la justice; c'est une esclave sans âme, se prêtant à tontes les fins, travaillant indifféremment au malheur et au bonheur des hommes. Expliquez, commentez et au besoin discutez ce jugement.
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- Un savant, invité à préciser l'influence que lui semblait pouvoir exercer sur le bonheur de l'humanité le progrès scientifique, formulait la réponse suivante : « La science est aveugle elle est capable de servir tous les maîtres et de répondre à tous les appels, à ceux de la violence aussi bien Qu'à ceux de la charité et de la justice; c'est une esclave sans âme, se prêtant à toutes les fins, travaillant indifféremment au malheur et au bonheur des hommes. » Expliquez, commentez et au besoin discutez ce jugement.
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