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Vocabulaire: COIFFURE, substantif féminin.

Publié le 14/11/2015

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coiffure
Vocabulaire: COIFFURE, substantif féminin. A.— Ce qui sert à couvrir la tête, à la protéger, ou à l'orner. Mettre une coiffure; porter une coiffure de cérémonie; une coiffure féminine; une coiffure sans fond. Paysannes à la haute coiffure (CHATEAUBRIAND, Les Natchez, 1826, page 122); coiffure militaire (GOZLAN, Le Notaire de Chantilly, 1836, page 136); têtes perdues dans des coiffures trop larges (GERMAINE GUÈVREMONT, Le Survenant, 1945, page 135 ). Les prêtres de la paroisse de Saint-Eustache, avaient sur la tête une coiffure de roses (PROSPER DE BARANTE, Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois, tome 4, 1821-24, page 183) : Ø 1.... le nouveau tenait encore sa casquette sur ses deux genoux. C'était une de ces coiffures d'ordre composite, où l'on retrouve les éléments du bonnet à poil, du chapska, du chapeau rond, de la casquette de loutre et du bonnet de coton... GUSTAVE FLAUBERT, Madame Bovary, tome 1, 1857, page 2. — En particulier. 1. Sortir sans coiffure. Sans autre coiffure que ses cheveux (ALPHONSE DE LAMARTINE, Les Confidences, 1849, page 377 ). 2. Ôter, retirer sa coiffure. Se découvrir devant quelqu'un, le saluer. Ébaucher un geste pour retirer sa coiffure (GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 2, Boule de suif, 1880, page 141 ). B.— Arrangement des cheveux; manière dont ils sont coiffés. Une coiffure à boucles; coiffure apprêtée, négligée; coiffure raide, relevée, en brosse, à l'Aiglon; changer souvent de coiffure; défaire sa coiffure. Donner un dernier coup à la coiffure (ÉMILE ZOLA, Nana, 1880, page 1143 ); les ondulations de sa coiffure (MARCEL JOUHANDEAU, Monsieur Godeau intime, 1926, page 61) : Ø 2. Elle n'avait guère le temps de songer à sa coiffure, et il arrivait toujours que ce chignon énorme, fait sans glace et à la hâte, prenait sous ses doigts une grâce puissante. ÉMILE ZOLA, La Fortune des Rougon, 1871, page 15. Ø 3. Berthe s'assit suivant les instructions de la garde; elle éprouvait un peu de réconfort à s'abandonner à ces mains expérimentées, qui nattaient ses cheveux avec assurance. Sa coiffure terminée, Berthe passa dans le salon. JACQUES CHARDONNE, L'Épithalame, 1921, page 380. — Par extension. Art de coiffer, métier qui consiste à exercer cet art. Travailler dans la coiffure; la haute coiffure. Tenir un salon de coiffure (RAYMOND QUENEAU, Loin de Rueil, 1944, page 13) : Ø 4. Une bibliothèque fut créée, dix mille volumes mis à la disposition des employés. Et l'on ajouta encore un médecin à demeure donnant des consultations gratuites, des bains, des buffets, un salon de coiffure. ÉMILE ZOLA, Au Bonheur des dames, 1883, page 729. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 658. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 722, b) 1 444; XXe. siècle : a) 1 236, b) 663.
coiffure

« glace et ? la h?te, prenait sous ses doigts une gr?ce puissante. ?MILE ZOLA, La Fortune des Rougon, 1871, page 15.

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Berthe s'assit suivant les instructions de la garde; elle ?prouvait un peu de r?confort ? s'abandonner ? ces mains exp?riment?es, qui nattaient ses cheveux avec assurance.

Sa coiffure termin?e, Berthe passa dans le salon. JACQUES CHARDONNE, L'?pithalame, 1921, page 380.

? Par extension.

Art de coiffer, m?tier qui consiste ? exercer cet art.

Travailler dans la coiffure; la haute coiffure.

Tenir un salon de coiffure (RAYMOND QUENEAU, Loin de Rueil, 1944, page 13) : ? 4.

Une biblioth?que fut cr??e, dix mille volumes mis ? la disposition des employ?s.

Et l'on ajouta encore un m?decin ? demeure donnant des consultations gratuites, des bains, des buffets, un salon de coiffure. ?MILE ZOLA, Au Bonheur des dames, 1883, page 729.

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 658.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 722, b) 1 444; XXe.

si?cle?: a) 1 236, b) 663.. »

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