Vocabulaire: COMPRESSE, substantif féminin.

Vocabulaire: COMPRESSE, substantif féminin. MÉDECINE. Morceau de linge fin, généralement de gaze hydrophile, replié plusieurs fois sur lui-même et utilisé au cours des interventions chirurgicales et pour le pansement des plaies et des blessures. Compresses stériles; faire, mettre une compresse. On applique successivement les bandelettes agglutinatives, le linge fenêtré, les gâteaux de charpie, les compresses longuettes ou carrées (AUGUSTE NÉLATON, Élémens de pathologie chirurgicale, tome 1, 1844, page 232) : Ø 1. Depuis, je me laisse souffrir avec le plus de patience que je puis, me bornant, sans succès, aux compresses bouillantes et à l'hydrothérapie générale. GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Claudine s'en va, 1903, page 85. SYNTAXE : Compresse fenêtrée, graduée; compresses chaudes, humides, lubrifiantes, médicamenteuses; compresses d'arnica, d'eau froide; appliquer, imbiber, serrer une compresse. — Par métaphore : Ø 2.... on se réconcilie sournoisement sur ma blessure, (...) on mit les compresses sur la colère, on m'en mit aussi ailleurs. JULES VALLÈS, Jacques Vingtras, L'Enfant, 1879, page 95. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 101. Forme dérivée du verbe "compresser" compresser COMPRESSER, verbe transitif. Comprimer, serrer fortement, tasser. On procède essentiellement en roulant, battant et compressant cette matière [la laine ou le poil] de façon à obtenir une masse compacte et lisse (ROBERT HARRY LOWIE, Manuel d'anthropologie culturelle, 1936, page 138 ). Remarque : Cet emploi, rare et contesté par bien des lexicographes, n'est attesté au XXe. siècle, que par DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965, DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT ) Supplément, Grand Larousse encyclopédique en dix volumes et Grand Larousse de la Langue française.