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Vocabulaire: CONCÉDER, verbe transitif.

Publié le 17/11/2015

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Vocabulaire: CONCÉDER, verbe transitif. A.— [Avec une idée de supériorité, parfois de condescendance] 1. Emploi transitif. Concéder quelque chose (à quelqu'un). Accorder, à titre de grâce ou de faveur, généralement après mûre réflexion et en raison d'intérêts supérieurs, un bien, un droit ou un avantage à quelqu'un. Les rois avaient concédé de grands privilèges à certaines villes; ce terrain lui a été concédé par l'autorité (Dictionnaire de l'Académie Française). Le couvent de Saint-Chrysogone, concédé (...) aux trinitaires (...) par le pape Pie IX (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Madame Gervaisais, 1869, page 222) : Ø 1. Dans l'Ouganda, le monarque concédait des fiefs aux chefs qui les affermaient par parcelles aux paysans en échange de prestations et de corvées militaires. ROBERT HARRY LOWIE, Manuel d'anthropologie culturelle, 1936, page 307. a) En particulier. DROIT. Accorder une autorisation d'exploitation (confer concession). Concéder une ligne de chemin de fer (Dictionnaire de l'Académie Française). Concéder une licence [confer Traité instituant la Communauté européenne de l'énergie atomique (EURATOM), 1957, page 330] .] . Un projet de décret concédant aux deux compagnies de tramways dits extérieurs, les onze nouvelles lignes (HENRI CHARDON, Les Travaux publics, 1904, page 322 ). L'exploitation des films Pathé était concédée en exclusivité à cinq grands monopoles (GEORGES SADOUL, Histoire d'un art, 1949, page 50 ). b) Au figuré. [Dans une discussion] Céder momentanément ou définitivement sur un point; accepter, généralement sans perdre ni prendre l'avantage, un argument ou une objection du partenaire. Je vous concède ce point (Dictionnaire de l'Académie Française). Après tout je vous le concède il y a métier et métier La littérature en est un d'étrange (LOUIS ARAGON, Le Roman inachevé, Le Mot "Vie", 1956, page 95) : Ø 2. Après tout, concedo, je concède que c'est un triste emploi de mes facultés intellectuelles, et que l'homme n'est pas fait pour passer sa vie à tambouriner et à mordre des chaises. Mais, révérend Maître, il ne suffit pas de passer sa vie, il faut la gagner. VICTOR HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832, page 295. 2. Emploi intransitif. Faire des concessions. Un pouvoir ne concède (...) que par force (HONORÉ DE BALZAC, Physiologie du mariage, 1826, page 138 ). Décidément, je n'aime pas le théâtre : il y faut trop concéder au public et le factice l'emporte sur l'authentique, l'adulation sur le sincère éloge (ANDRÉ GIDE, Ainsi soit-il, ou Les Jeux sont faits, 1951, page 1168 ). B.— SPORTS. néologisme. [Sans idée de supériorité, ni de condescendance de la part de celui qui concède, l'accent étant mis sur la notion de revers ou d'échec] Abandonner, par nécessité, l'avantage à l'adversaire. Concéder un but, un point. La défense de Cannes concède plusieurs corners (L'Auto. 11 janvier 1937, page 6 ). Remarque : On rencontre dans la documentation a) Le participe présent adjectivé concédant, ante. Qui octroie une concession, une autorisation d'exploitation. Antonyme : concessionnaire. La collectivité concédante ou usagère (L'L'Univers économique et social (SOUS LA DIRECTION DE FRANÇOIS PERROUX), 1960, page 2214). Les compagnies concessionnaires s'étaient contentées de verser jusque-là aux états concédants, soit un " pas de porte " d'installation, soit un modeste loyer (J.-A. Lesourd, C. Gérard, Histoire écon XIXe. et XXe. siècle, tome 2, 1966, page 522). Emploi substantival. Le contrat peut faire l'objet, de la part du concédant ou du concessionnaire, d'une demande en révision (La Civilisation écrite, 1939, page 1612). b) Le participe passé adjectivé concédé, ée. Qui fait l'objet d'une autorisation d'exploitation. Fonctionnaires ou agents de l'état, des départements, des communes, des services publics ou concédés (Charles de Gaulle, Mémoires de guerre, 1956, page 558). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 379. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 407, b) 388; XXe. siècle : a) 465, b) 773.

« ? 2.

Apr?s tout, concedo, je conc?de que c'est un triste emploi de mes facult?s intellectuelles, et que l'homme n'est pas fait pour passer sa vie ? tambouriner et ? mordre des chaises.

Mais, r?v?rend Ma?tre, il ne suffit pas de passer sa vie, il faut la gagner. VICTOR HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832, page 295.

2.

Emploi intransitif.

Faire des concessions.

Un pouvoir ne conc?de (...) que par force (HONOR? DE BALZAC, Physiologie du mariage, 1826, page 138 ).

D?cid?ment, je n'aime pas le th??tre?: il y faut trop conc?der au public et le factice l'emporte sur l'authentique, l'adulation sur le sinc?re ?loge (ANDR? GIDE, Ainsi soit-il, ou Les Jeux sont faits, 1951, page 1168 ).

B.? SPORTS.

n?ologisme.

[Sans id?e de sup?riorit?, ni de condescendance de la part de celui qui conc?de, l'accent ?tant mis sur la notion de revers ou d'?chec] Abandonner, par n?cessit?, l'avantage ? l'adversaire. Conc?der un but, un point.

La d?fense de Cannes conc?de plusieurs corners (L'Auto.

11 janvier 1937, page 6 ). Remarque?: On rencontre dans la documentation a) Le participe pr?sent adjectiv? conc?dant, ante.

Qui octroie une concession, une autorisation d'exploitation.

Antonyme?: concessionnaire.

La collectivit? conc?dante ou usag?re (L'L'Univers ?conomique et social (SOUS LA DIRECTION DE FRAN?OIS PERROUX), 1960, page 2214). Les compagnies concessionnaires s'?taient content?es de verser jusque-l? aux ?tats conc?dants, soit un " pas de porte " d'installation, soit un modeste loyer (J.-A.

Lesourd, C.

G?rard, Histoire ?con XIXe.

et XXe.

si?cle, tome 2, 1966, page 522).

Emploi substantival.

Le contrat peut faire l'objet, de la part du conc?dant ou du concessionnaire, d'une demande en r?vision (La Civilisation ?crite, 1939, page 1612).

b) Le participe pass? adjectiv? conc?d?, ?e.

Qui fait l'objet d'une autorisation d'exploitation.

Fonctionnaires ou agents de l'?tat, des d?partements, des communes, des services publics ou conc?d?s (Charles de Gaulle, M?moires de guerre, 1956, page 558).

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 379.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 407, b) 388; XXe.

si?cle?: a) 465, b) 773.. »

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