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Vocabulaire: CONFESSE, substantif féminin.

Publié le 17/11/2015

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Vocabulaire: CONFESSE, substantif féminin. [Ne s'emploie qu'avec à ou de et sans article] Confession faite au prêtre. Aller, venir à confesse. L'abbé Gamallon fit en sorte que je vinsse à confesse tous les samedis et à la table de communion tous les dimanches (ANDRÉ BILLY, Introïbo, 1939, page 23 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 4. Forme dérivée du verbe "confesser" confesser CONFESSER, verbe transitif. I.— Proclamer publiquement (ses croyances religieuses) : Ø 1. Les hommes de bonne volonté (...), ce sont d'abord ceux qui (...) gardent intacte la foi, telle que la confesse l'apôtre Jean dans sa première Épître : « Et nous, nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous et nous y avons cru. Dieu est amour. » FRANÇOIS MAURIAC, Le Bâillon dénoué, 1945, page 465. Remarque : On rencontre dans la documentation le participe présent adjectivé confessant, ante. Qui confesse. Elle [l'Église] ne peut être qu'un Église confessante, c'est-à-dire qui confesse que l'Écriture est la norme de toute vérité (Philosophie, Religion (sous la direction de Gaston Berger), 1, page 5009).57, page 5009). — Par extension : Ø 2. Je crois sans y changer un seul point ce que mes pères ont cru avant moi, Confessant le Sauveur des hommes et Jésus qui est mort sur la croix, Confessant le Père qui est Dieu, et le Fils qui est Dieu, et le Saint-Esprit qui est Dieu, Et cependant non pas trois dieux, mais un seul Dieu,... PAUL CLAUDEL, Processionnal pour saluer le siècle nouveau, La Messe est dite, allons, 1910, page 303. — emploi absolu. Confesser de coeur et de bouche, de coeur comme de bouche (Dictionnaire de l'Académie Française). — Par métaphore : Ø 3.... il y a deux cent cinquante chambres où quelqu'un confesse la médecine, deux cent cinquante lits où un corps étendu témoigne que la vie a un sens et, grâce à moi, un sens médical. LOUIS FARIGOULE, DIT JULES ROMAINS, Knock, 1923, III, 6, page 18. II.— Avouer devant témoin(s) privé(s) ou public(s). A.— RELIGION CATHOLIQUE. 1. [En parlant d'un pénitent] Avouer (ses péchés) au prêtre dans le sacrement de pénitence ou à Dieu seul dans une prière particulière. a) Emploi transitif : Ø 4. À l'église. LE CURÉ. — Approchez et que chacun confesse en public ce qu'il a fait de pire. ALBERT CAMUS, L'État de siège, 1948, page 209. b) Emploi pronominal. — Réfléchi. Il [l'abbé Beccarelli] disait la messe sans s'être confessé de ses luxures (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Là-bas, tome 1, 1891, page 102 ). Je n'ai pas de confesseur au collège. Je me confesse à un prêtre de la paroisse (HENRI DE MONTHERLANT, La Ville dont le prince est un enfant, 1951, I, 3, page 864 ). · Absolument. Il voulait se confesser, c'était tout le tas des péchés, sur lui, qui l'étouffait, qui lui infligeait cette soif et cette sueur (HENRI QUEFFÉLEC, Un Recteur de l'île de Sein, 1944, page 136 ). · Proverbial et figuré. Se confesser au renard. Confier un secret à une personne susceptible d'en tirer parti. — À sens passif. Il est des péchés aimables qui se confessent sans répugnance (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-20e). 2. [En parlant d'un prêtre] Entendre (un pénitent) en confession, en vue de l'absoudre de ses péchés : Ø 5.... rien ne prouvait que ce prêtre, qui n'était pas attaché à une paroisse, fut occupé à confesser des fidèles. GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, En route, tome 1, 1895, page 83. — emploi absolu. Un prêtre qui ne confesse point, qui n'a pas les pouvoirs pour confesser (Dictionnaire de l'Académie Française). — Au figuré. · Familier. Arracher un secret (à quelqu'un) : Ø 6. Pendant ce, son fils [de Mme. Lockroy] , confessé par Daudet lui avouait qu'il venait de rompre avec la petite de Menier, le chocolatier;... EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1890, page 1207. · Proverbe. C'est le diable à confesser. C'est un aveu difficile à obtenir, une chose difficile à faire. Remarque : On relève dans la documentation le participe présent substantivé confessant, ante, familier Personne qui confesse. Une voie d'eau coula ledit sloop et les soixante confessants et confessés (Eugène Sue dans Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Nouveau Larousse illustré). B.— Par extension. Reconnaître pour vraie (une chose à son désavantage). Confesser son crime, son erreur; j'ai tort, je le confesse, mais... : Ø 7. — Enfin, vous avouez et confessez avoir, à l'aide du démon, et du fantôme vulgairement appelé le moine-bourru (...), meurtri et assassiné un capitaine nommé Phoebus de Châteaupers? VICTOR HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832, page 363. Ø 8. Je dois confesser que ma chambre était par contre l'illustration réussie du bonheur bourgeois allemand. JEAN GIRAUDOUX, Siegfried et le Limousin, 1922, page 82. — Figuré et familier. Confesser la dette. Même sens que avouer la dette (confer avouer I B 2 a). — Proverbe. (Une) faute confessée est demi pardonnée (Dictionnaire de l'Académie Française). — Emploi pronominal réfléchi. Il se confesse athée (FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Les Martyrs ou le Triomphe de la religion chrétienne, tome 3, 1810, page 20 ). L'évêque d'Hippone se confesse d'avoir volé des poires (VICTOR-JOSEPH ÉTIENNE, DIT DE JOUY, L'Hermite de la Chaussée d'Antin, tome 5, 1814, page 307 ). Il se confessa criminel (ABBÉ HENRI BREMOND, Histoire littéraire du sentiment religieux en France, tome 3, 1921, page 415) : Ø 9. Parfois, sans aller jusque-là, il [le criminel] se confessera à un ami, ou à n'importe quel honnête homme. HENRI BERGSON, Les Deux sources de la morale et de la religion, 1932, page 11. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1586. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 1 828, b) 2 460; XXe. siècle : a) 2 933, b) 2 101.

« Et cependant non pas trois dieux, mais un seul Dieu,... PAUL CLAUDEL, Processionnal pour saluer le si?cle nouveau, La Messe est dite, allons, 1910, page 303.

? emploi absolu.

Confesser de coeur et de bouche, de coeur comme de bouche (Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise).

? Par m?taphore?: ? 3....

il y a deux cent cinquante chambres o? quelqu'un confesse la m?decine, deux cent cinquante lits o? un corps ?tendu t?moigne que la vie a un sens et, gr?ce ? moi, un sens m?dical. LOUIS FARIGOULE, DIT JULES ROMAINS, Knock, 1923, III, 6, page 18.

II.? Avouer devant t?moin(s) priv?(s) ou public(s).

A.? RELIGION CATHOLIQUE.

1.

[En parlant d'un p?nitent] Avouer (ses p?ch?s) au pr?tre dans le sacrement de p?nitence ou ? Dieu seul dans une pri?re particuli?re.

a) Emploi transitif?: ? 4.

? l'?glise. LE CUR?.

? Approchez et que chacun confesse en public ce qu'il a fait de pire. ALBERT CAMUS, L'?tat de si?ge, 1948, page 209.

b) Emploi pronominal.

? R?fl?chi.

Il [l'abb? Beccarelli] disait la messe sans s'?tre confess? de ses luxures (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, L?-bas, tome 1, 1891, page 102 ).

Je n'ai pas de confesseur au coll?ge.

Je me confesse ? un pr?tre de la paroisse (HENRI DE MONTHERLANT, La Ville dont le prince est un enfant, 1951, I, 3, page 864 ).

? Absolument.

Il voulait se confesser, c'?tait tout le tas des p?ch?s, sur lui, qui l'?touffait, qui lui infligeait cette soif et cette sueur (HENRI QUEFF?LEC, Un Recteur de l'?le de Sein, 1944, page 136 ).

? Proverbial et figur?.

Se confesser au renard.

Confier un secret ? une personne susceptible d'en tirer parti. ? ? sens passif.

Il est des p?ch?s aimables qui se confessent sans r?pugnance (Grand dictionnaire universel. »

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