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allemand - Langues et Linguistique.

Publié le 07/05/2013

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allemand - Langues et Linguistique. 1 PRÉSENTATION allemand, langue du peuple allemand et d'autres peuples apparentés ou réunis aux Allemands sur un plan politique à un moment de leur histoire. La langue allemande fait partie du groupe néerlando-allemand ; celui-ci relève de la branche des langues germaniques, qui font partie des langues indo-européennes. L'allemand comprend deux grands groupes de dialectes, le haut allemand (qui inclut l'allemand littéraire standard) et le bas allemand. Ils forment ensemble un continuum qui va du nord de la Suisse à la mer du Nord et la mer Baltique ; un dialecte local est compréhensible pour les locuteurs de dialectes voisins, mais pas nécessairement pour les locuteurs de dialectes éloignés. 2 PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES Le développement de l'allemand a été affecté par plusieurs mutations systématiques de certaines consonnes. Ce qu'on appelle la mutation germanique a séparé l'ancienne langue protogermanique des autres parlers indo-européens. Dans cette mutation qui est décrite par la loi de Grimm, les *p, *t et *k indo-européens se transforment respectivement en *f, *th et *h germaniques, les *b, *d, *g indo-européens deviennent les *p, *t et *k germaniques ; d'une façon similaire, les *bh, *dh et *gh se transforment en *b, *d et *g germaniques. La mutation vocalique du haut allemand s'est produite au moment où les dialectes germaniques de l'ouest ont développé leurs propres traits distinctifs. Remontant à la période 500-700 apr. J.-C., ce phénomène détache les dialectes du haut allemand des autres parlers germaniques occidentaux. Pendant cette période, le *p germanique devient un *pf (en haut allemand Pflanze, en bas allemand Plante), en position initiale, après des consonnes ou géminées ; en position médiane ou finale après des voyelles, il se transforme en *ff ou *f (en haut allemand hoffen, en bas allemand hopen). Dans les mêmes conditions, le *t germanique se transforme en z (prononcé ts, comme dans Pflanze) ou ss (en haut allemand essen, en bas allemand eten). Après une voyelle, *k se transforme en ch (en haut allemand machen, en bas allemand maken) ; dans tous les autres cas, le *k reste inchangé en dehors de l'extrême sud de l'Allemagne, où il devient d'abord kch puis ch. À une époque plus tardive, le germanique *th se transforme en d (en haut allemand das, en bas allemand dat). L'allemand se caractérise également par le fait que, comme dans toutes les autres langues germaniques, l'accent pri...

« Magdeburg.

Il n'existe pas de standard littéraire moderne unifié.

À la suite de la colonisation des régions baltes par les chevaliers Teutoniques, le bas allemand s'est répandu dans les territoires situés à l'est de l'Elbe jusqu'au Brandebourg, au Mecklembourg et à la Poméranie, et même jusqu'à certaines parties de la Prusse.

Le bas allemand a fourni de nombreux emprunts aux langues scandinaves, mais la langue a perdu de son rayonnement avec le déclin de la Ligue hanséatique. 5 HISTOIRE Jusqu'au milieu du XIV e siècle, le latin était la langue écrite officielle du Saint Empire romain, qui regroupait la plupart des régions germanophones de l'Europe actuelle.

Pendant le règne de Louis IV (1314-1347), l'allemand fut adopté comme langue des documents officiels de la cour.

Entre 1480 et 1500, il devint la langue officielle de nombreuses municipalités et cours de la Saxe et de Misnie, et il fut également adopté par les universités de Leipzig et de Wittenberg.

En 1500, l'allemand était généralement adopté en tant que langue officielle par l'ensemble de la Saxe et de la Thuringe, et elle était la langue écrite des classes cultivées.

En outre, la publication de livres en allemand augmenta dans le centre est de l'Allemagne, dans les villes de Wittenberg, d'Erfurt et de Leipzig, tout comme dans des villes de l'ouest et du sud-ouest y compris avec Mayence, Strasbourg, Bâle, Nuremberg et Augsbourg.

Ces développements permirent de réduire les différences régionales et de standardiser la langue littéraire. L'allemand standard écrit est apparu au début du XVI e siècle dans les régions du centre-est autour d'Erfurt, Meissen, Dresde et Leipzig, où les habitants, originaires de régions situées plus à l'ouest et au sud-ouest, parlaient un dialecte basé sur les dialectes moyens-allemands et sud-allemands.

Le haut allemand standard se répandit à partir des régions du centre-est dans tout le reste de l'Allemagne, en grande partie grâce à Luther.

En effet, celui-ci traduisit la Bible en allemand, de même qu'il utilisa cette langue pour rédiger ses pamphlets, cantiques et catéchismes.

Ainsi, le terme de haut allemand en est venu à désigner d'une part, tous les dialectes germaniques en dehors de ceux qui appartiennent à la branche du bas allemand, et d'autre part, la langue littéraire de l'Allemagne.

En 1600, cette langue littéraire était bien établie ; il a fallu toutefois attendre le milieu du XVIII e siècle pour qu'elle prenne la forme que nous lui connaissons aujourd'hui. Les différentes régions de l'Allemagne et des autres nations européennes où l'allemand était parlé ont suivi des règles d'orthographe diverses jusqu'au XXe siècle.

En 1901, une conférence à laquelle participèrent des représentants de l'Allemagne du Nord et du Sud, de l'Autriche et de la Suisse permit de créer un système d'orthographe uniforme qui se répandit par la suite.

Les grands traits de ce système sont exposés dans l'ouvrage (souvent réédité) du philologue allemand Konrad Duden intitulé Rechtschreibung der Deutschen Sprache (« Orthographe de la langue allemande »). Il n'existe pas de prononciation standard de l'allemand.

Toutefois, certaines normes de prononciation ont été adoptées à la suite du travail d'une commission réunie en 1898, et composée de professeurs d'université et de représentants du théâtre allemand.

Ces règles ont été codifiées dans le Deutsche Bühnenaussprache (Prononciation théâtrale allemande), qui a d'abord été publié en 1898 et à nouveau en 1957 comme exemple du Deutsche Hochsprache (allemand standard).

Cependant, la prononciation des Allemands, même très cultivés, est marquée par celle de leur dialecte d'origine.

Il est possible d'identifier immédiatement d'après leur prononciation différents groupes germanophones comme les Souabes, les Saxons, les Autrichiens et les Suisses. 6 UTILISATION L'Allemand est parlé par de nombreux locuteurs dans le monde entier.

Environ 71 millions de germanophones vivent en Allemagne et plusieurs millions sont sous administration étrangère.

De plus, l'allemand est parlé par près de 7 millions de personnes en Autriche, environ 300 000 au Luxembourg, 3 400 000 dans la partie nord-est de la Suisse, et environ 1 500 000 en Alsace et en Lorraine.

Parmi les langues du monde, l'allemand se place ainsi au sixième rang du point de vue du nombre des locuteurs.

Il n'existe pas de statistiques fiables sur le nombre de germanophones qui habitent les régions de l'Europe de l'Est d'où les Allemands furent expulsés à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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