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alphabet - Langues et Linguistique.

Publié le 07/05/2013

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alphabet - Langues et Linguistique. 1 PRÉSENTATION alphabet (de alpha et beta, les deux premières lettres de l'alphabet grec), série de signes graphiques, chacun représentant un ou plusieurs phonèmes donnés, qui peuvent être diversement combinés pour former tous les mots d'une langue. Un alphabet tend à noter chaque phonème par un symbole distinct, bien que ce but soit rarement atteint, sauf dans l'alphabet coréen (le système d'écriture le plus parfait phonétiquement) et, à un degré moindre, dans les syllabaires japonais. On distingue les alphabets des syllabaires et des systèmes pictographiques et idéographiques. Un syllabaire représente chaque syllabe par un seul symbole (une syllabe est constituée d'un son vocalique et des consonnes prononcées en même temps que celui-ci). Le japonais, par exemple, a deux syllabaires complets -- le hiragana et le katakana -- conçus pour compléter les caractères qui, à l'origine, ont été empruntés au chinois. Un système pictographique contient des objets représentables ; par exemple, un dessin du soleil correspond au mot prononcé soleil. Un système idéographique combine divers pictogrammes dans le but de désigner une notion non représentable. Ainsi, les pictogrammes chinois du soleil et de l'arbre se combinent pour représenter le mot chinois qui signifie « l'[est] «. La plupart des alphabets ont entre vingt et trente symboles, bien que le rotokas, parlé dans les îles Salomon, ait seulement onze lettres, tandis que le khmer en compte soixante-quatorze. Les premiers systèmes d'écriture étaient de nature pictographique-idéographique. Parmi eux, il y a le cunéiforme des anciens Babyloniens et Assyriens, les hiéroglyphes égyptiens, les idéogrammes chinois, également utilisés en japonais, et l'écriture hiéroglyphique des Mayas (voir langues amérindiennes). Ce qui transforme un système de ce type en alphabet ou en syllabaire, c'est l'emploi d'un pictogramme ou d'un idéogramme pour représenter un son, plutôt qu'un objet ou une idée. En sémitique ancien, par exemple, « maison « se ...

« On peut se demander si les différents alphabets de l’Inde et de l’Asie du Sud-Est sont des développements indigènes ou si ce sont des émanations du sémitique ancien.

L’un des plus importants alphabets indiens, l’alphabet devanagari, dont on se sert en sanskrit ( Voir aussi langues de l'Inde), est une ingénieuse combinaison de principes syllabiques et alphabétiques.

Les ancêtres de l’alphabet devanagari, qu’ils soient sémitiques ou indiens, ont donné naissance aux alphabets bengali, tamoul, télougou singhalais, birman, siamois et thaï. 7 MODIFICATIONS ALPHABÉTIQUES La plupart des alphabets considérés dans cet article se sont développés progressivement, ou résultent d’adaptations de prototypes plus anciens.

Certains alphabets, cependant, ont été créés artificiellement pour des peuples illettrés ou pour des nations qui usaient jusque-là d’alphabets d’origine étrangère.

L’alphabet arménien, inventé en 405 par saint Mesrob, encore en usage aujourd’hui, en fait partie.

À l’époque moderne, le syllabaire cherokee a été inventé peu après 1820 par le chef indien Sequoya.

Plus tard, au cours du XIX e siècle, des syllabaires et des alphabets ont été créés pour les langues amérindiennes, entre autres par des missionnaires, à partir de l’écriture latine et, en Sibérie et en Alaska (alors possession russe), à partir de l’alphabet cyrillique. Lorsqu’un alphabet est emprunté par un peuple pour noter une langue jusqu’alors non écrite, il subit toujours des modifications visant à l’adapter au système phonétique de cette langue.

Ces modifications peuvent porter sur le nombre de lettres et sur leur forme, mais également sur les marques placées au-dessous et au-dessus des lettres — ou signes diacritiques (accents, cédilles, tildes, points et autres) — utilisées en plus des symboles de base pour noter des modifications phonétiques.

La lettre c avec une cédille, par exemple, apparaît régulièrement en français, en portugais et en turc, mais rarement en anglais, sauf dans les emprunts.

La valeur du ç en français et en portugais est [s], mais en turc, celui-ci représente le son [t∫] de tchao.

Autrefois, il représentait le ts en espagnol, mais ce son n’existe plus en espagnol standard.

Certaines lettres ont donc des valeurs phonétiques différentes selon les langues.

La lettre j, par exemple, transcrit le son de jambe en français, celui de jam en anglais et celui de ja en allemand. Bien qu’il existe des tentatives pour établir une correspondance, au niveau des alphabets, entre le son et le symbole, la plupart des langues qui s’écrivent avec un alphabet sont largement non phonétiques, surtout parce que le système d’écriture reste statique, alors que la langue parlée évolue.

Cette divergence entre la forme écrite et la forme orale dans certaines langues est à l’origine de mouvements pour la réforme de l’orthographe (voir aussi les articles sur chacune des lettres de l’alphabet et sur les différentes langues nationales et régionales). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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