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Analyse de fables VII La fontaine

Publié le 23/10/2012

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fontaine
1) La Fontaine nous dit, dans le premier vers «un mal qui répand la terreur ï¿½, que la peste suscite un désordre parmi la population. Le Lion doit assurer l’ordre dans la cité ; il doit donc rétablir l’ordre. Il tient un conseil, de cette mani�re, il rend l’affaire publique, il se met à la hauteur de ses sujets → Il utilise : - l’argument d’expérience : il détient un savoir humain ; v 21 22 «l’histoire nous apprend qu’en de tels accidents on fait de pareil dévouements ï¿½. l’argument d’autorité → roi de droit divin, il est l’intermédiaire entre le Ciel et les hommes, il a donc des pouvoirs qui lui permettent de fournir une explication à ce fléau. Il doit faire un jugement équitable → V 30 31 «je me dévouerais donc, s’il le faut : mais je pense qu’il est bon que chacun s’accuse tel que moi ï¿½ → franchise absolue → V 25 à 29 → confession L’appel à la franchise absolue est précédée d’une confession de ces fautes → il insiste sur c es exc�s (la goinfrerie, le meurtre gratuit, …) → force du v...
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«   2) Dans « La cour du Lion », La Fontaine dénonce plusieurs choses en employant la satire ; c'est-à-dire un discours de combat passant par la moquerie. Il se moque : → Des courtisans qui, pour flatter le roi, en viennent à dire des contre vérités.

Il utilise le personnage du Singe qui, des vers 20 à 25, associe l'odeur du charnier à celle des fleurs et de l'ambre. → De la cruauté du roi qui punit de petits forfaits par des crimes.

Il y a disproportion entre la cause et la conséquence « sa sotte flatterie eut un mauvais succès et fut encor punit ». Il y a la mise en valeur de « eut un mauvais succès » par un enjambement. → De la cour, où on ne peut avoir aucune parole de vérité.

Aux vers 31 et 32, par exemple, le champ lexical de l'odorat y est très prononcé « rhume », « odorat ».

On comprend que l'odorat est associé aux actions du roi et de ses courtisans.

Le comportement des courtisans est dépourvu de naturel.   3) Dans cette fable, la Fontaine compare les anglais, qui s'adonnent aux beaux arts et à la science » (vers 63 à 68) aux français qui s'adonnent à la guerre (des vers 53 à 63).

La Fontaine dit d'ailleurs qu'il préférerait que les français fassent comme les anglais, qu'ils s'intéressent un peu plus à la science (vers 68 à la fin). La Fontaine attribue de grandes qualités guerrières à Louis XIV, qui, à cette époque, n'avait perdu aucune guerre et avait lancé un processus de guerre de conquêtes chez ses voisins afin d'agrandir le royaume de France « la victoire, amante de Louis ».         4). »

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