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commentaire latin texte de vitruve

Publié le 17/02/2015

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Commentaire du texte de Vitruve C'est un passage extrait de De Architectura de Vitruve. Marcus Vitruvius Pollio, Ier siècle av. J.-C., est un scientifique né à Formia en Italie. C'est également un architecte en construction de machines de guerres et un architecte pour les temples, les théâtres ou encore les bains. Durant son existence, il a connu Jules César. Vitruve est l'auteur d'un célèbre traité d'architecture, De Architectura (en français Au sujet de l'Architecture), probablement écrit à la fin de sa vie, et qu'il dédie à l'empereur Auguste. Ce livre est constitué de dix volumes. Il se présente comme une encyclopédie des techniques de l'Antiquité romaine, et fait l'éloge à son dédicataire de la fonction d'architectus. De Architectura a été découvert à la Renaissance et est considéré comme un vrai trésor. Dans l'extrait suivant, Vitruve peint le portrait d'un son de qualité. Le texte que nous présente Vitruve est rigoureusement organisé, structuré et régulier comme le montre l'utilisation de l'adverbe « etiam », et des conjonctions de coordinations « si », « ubi », « igitur », « itaque ». Les connecteurs de compara...

« LEMAITRE Justine 1 ère ES l’ablatif absolue « immisso » dans des exemples banals : « ut si in stantem aquam lapide immisso » : « comme, lorsque dans une eau stagnante dans laquelle une pierre a été jetée ».

Vitruve endosse un rôle de savant pensant à tout : « nisi angustia loci interpellaverit aut aliqua offensio » «à condition que l’étroitesse du lieu ne l’en aura pas empêché » et « quae non patitur designationes earum undarum ad exitus pervenire » « ou quelque autre obstacle qui ne permet pas que les figures de ces ondes parviennent jusqu’à leur terme ».

Il fait des déductions en employant « igitur » qui signifie « donc » : « Igitur […] cum offensio nulla primam undam interpellaverit sed omnes sine resonantia perveniunt ad imorum et ad summorum aures » « Donc […] lorsqu’aucun obstacle n’aura interrompu la première onde, celle-ci ne perturbe ni la seconde ni cellesqui suivent immédiatement mais toutes, sans écho, parviennent aux oreilles de ceux qui sont assis le plus bas et le plus haut.

».

A la fin, il revient avec le traité d’architecture en utilisant « Ergo » qui signifie « donc » ou encore « par conséquent » et explique que c’est de cette façon que les anciens architectes ont construits les théâtres ( theatrorum en grec et cavea en romain, dont l’étymologie signifie lieu assis pour regarder ) : « Ergo veteres architecti, […], indagationibus vocis scandentis theatrorum perfecerunt gradationes » « Par conséquent, les anciens architectes, […], au moyen de leurs études de la voix ascendante ont imaginé les gradins des théâtres ».

Il parle du principe qu’il y a une harmonie entre les maths et la musique que Pythagore avançait : « et quaesierunt per canonicam mathematicorum et musicam rationem ».

On retrouve notamment ce principe chez Léonard de Vinci avec « L’Homme de Vitruve » représentant cette fois-ci l’harmonie entre l’Homme et l’univers, s’inspirant de la théorie de la « symmetria » de Vitruve.

Pour terminer, Vitruve cherche la perfection dans l’acoustique, ainsi la voix doit être « intelligible et douce » comme l’indiquent les adjectifs « clavior et suavior » .

Vitruve a inspiré de nombreux hommes après lui, comme les Italiens Sebastiano Serlio et Palladio dans leurs architectures et aussi, Léonard de Vinci comme dit précédemment.

Ainsi, dans l’extrait présenté, Vitruve dévoile un texte technique digne d’un scientifique nous éduquant et présentant son résonnement.

Par la suite, les théâtres ont continué à être construits de la même façon des siècles durant.

Et même si aujourd’hui les théâtres modernes ne gardent pas la même architecture, ils gardent néanmoins le principe des gradins.

2. »

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