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commentaire de texte sur l’extrait de Le Moi et le Ça, Sigmund Freud, 1923

Publié le 09/06/2022

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freud

« Excellent travail en tous points : clair, rigoureux, remarquable conceptuellement, et ouvert à la philosophie quand cela est nécessaire, c’està-dire souvent.

Tu as remarqueblement mis en perspective la pensée globale de Freud sur le sujet. Note indicative : 20 Devoir en temps libre sur la conscience et l’inconscient sujet n°3: commentaire de texte sur l’extrait de Le Moi et le Ça, Sigmund Freud, 1923 L’extrait du livre Le Moi et le Ça de Sigmund Freud, publié en 1923 présente la découverte que ce que nous croyons avoir consciemment intégré comme nos règles et valeurs de vie fonctionnent en fait en soubassement de notre conscience.

Ainsi bien que nous pourrions croire qu’il n’y a que les pulsions qui fonctionnent de façon inconsciente, nos valeurs morales et sociales sont elles aussi régies par l'inconscient, rendant plus difficile encore la thérapie et la conscience de soi. Freud fait donc la constatation qu’il existe une manifestations inconsciente de nos valeurs, que cette manifestation se fait par un blocage et un “sentiment de culpabilité” qui constitue un obstacle nouveau à la guérison des patients atteint de névrose, qu’ainsi il n’y a pas que nos pulsions qui sont inconscientes. Lorsque Freud fait ses recherches sur l’inconscient et la névrose il remarque que certaines personnes ont une inclination à la remise en question, à l’autocritique et même à la culpabilisation de soi qui se manifeste de façon inconsciente, ces processus ou “fonctions psychiques”, ont à priori une corrélation avec notre culture et notre éducation.

Bien ! En effet ce qui entraîne un besoin de remise en question ou une culpabilité ce n’est jamais nous même dans un premier temps, l’enfant ne ressent pas cette nécessité.

Ce n’est qu’à partir du moment où nous sommes confrontés au regard extérieur, au regard de la société, au regard de la culture dans laquelle on grandit que nous commençons à ressentir la “honte”.

Sartre dit ainsi dans l’Être et le néant que : « La honte dans sa structure première est honte devant quelqu’un (…) autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même : j’ai honte de moi tel que j’apparais à autrui ».

« Ainsi la honte est honte de soi devant autrui (…) ».

Par conséquent c’est lorsque nous commençons à ressentir de la honte, que nous nous comparons à autrui ou aux normes que nous ressentons de la culpabilité d'être qui nous sommes et que nous nous remettons en question, observant notre être en comparaison de celui jugée parfait ou plus parfait que nous (Ce processus tend à nous perfectionner mais peut aussi complètement nous écarter de nous même).

Ainsi ces fonctions psychiques sont effectivement corrélées à une “valeur sociale et morale très grande” puisque c’est ce que nous comprenons de la culture et d’autrui qui nous fera nous remettre en. »

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