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developpement durable

Publié le 20/02/2016

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Les enjeux du passage du développement au développement durable I. Le concept et les illustrations géographiques des contrastes de développement 1. L’évolution des instruments de mesure du développement (déf. et évolution des sigles) : Le concept de développement humain est introduit en 1990 par Amartya Sen (prix Nobel en 1998) qui établit un indice synthétique l’IDH pour le mesurer. Def : Le développement humain est un processus à la fois qualitatif et quantitatif qui se traduit par  l’élargissement des possibilités offertes à chacun (capabilities) de vivre longtemps et en bonne santé, être instruit et avoir accès aux ressources nécessaires pour jouir d’un niveau de vie décent. S’y ajoutent la liberté politique, la jouissance des droits de l’homme et le respect de soi car le développement est un processus d’expansion des libertés réelles dont jouissent les individus. Cette notion de développement ne peut plus se contenter d’une mesure quantitative du PNB/PIB qui ne mesurait auparavant que la croissance, quand bien même celle était relativisée en termes de PPA (parité pouvoir d’achat). Aussi A. Sen propose un nouvel indice : Def : L’IDH : l’indice de développement est un indice composite gradué de 0 à 1 dont la moyenne mondiale est de 0,682 en 2011. Il mesure le niveau moyen atteint dans 3 dimensions essentielles du développement humain : santé et longévité (espérance de vie à la naissance taux de fécondité), nombre de médecins pour 1000h), accès à l’éducation (le taux d’alphabétisation des adultes) et niveau de vie décent (le RNB/h à parité de pouvoir d’achat). En 2011, l’IDH le plus élevé est celui de la Norvège (0,943), le plus faible dans la RDC (0, 286). La France se situe au 20ème rang (0,884). Critère qualitatif il est parfois délaissé au profit d’indicateurs plus précis comme l’indice de pauvreté humaine (IPH) qui mesure l’accès à l’alimentation, l’eau, à la consommation d’énergie, à internet ou le coefficient de Gini mesurant les inégalités internes à un pays ou encore l’IPF (indice de participation féminin). En rapport inverse à inverse de la notion de développement est précisé celle de pauvreté avec : Def : les PMA (pays les moins avancés) définis en 1971par la CNUCED. Ils désignent les pays qui cumulent les critères de sous-développement : espérance de vie de la pop inférieure à 55 ans, revenu de moins de 2 $/jour, faible taux de scolarisation, insuf...

« BRICS , Mexique, Turquie et NPIA de la 2 ème génération dits Bébé-tigres (Indonésie, Thaïlande, Malaisie, Philippines) -les pays stationnaires ou à la traîne constituant un groupe de pays aux performances irrégulières avec en particulier les pays rentiers de l’OPEP. -les pays pauvres dont le revenu stagne ou baisse regroupant globalement les PMA. c) Face à la mondialisation un renouvellement des typologies à la fin des années 2000 : -Les Etats faillis ou défaillants : au-delà du simple échec financier du défaut de paiement (Argentine, Grèce) la notion d’effondrement renvoie aux Etats incapables d’assurer leur missions et où les services publics ne fonctionnent pas correctement (importance de la corruption) -les Etats fragiles dès qu’ils présentent des difficultés à contrôler leur territoire (Mali, Nigéria) et à garantir la sécurité de ses citoyens où la gouvernance est inefficace et sans volonté de faire reculer la pauvreté et l’Etat de droit bafoué. -les Etats voyous désigne un Etat ayant un comportement agressif mis au ban de la communauté internationale (Corée du Nord, Birmanie, Iran, Cuba). 3.

Les inégalités internes aux pays à toutes les échelles : Les inégalités internes aux pays, aux villes sont devenues plus importantes qu’entre les pays eux même. -sociales : La fin du New deal et la dérégulation libérale du début des années 1980 a à la fois comblé une part des inégalités entre pays en permettant on l’a vue des convergences et permis de faire reculer la pauvreté globale tout en accroissant les inégalités (augmentation du nbre des PMA) surtout à l’intérieur d’un pays.

Aux USA de 1975 à 2006 pour une hausse des revenus en moyenne de 42% les 1% les plus riches ont vu leurs revenus augmenter de 265%. -spatiales : dans les pays développés les contrastes régionaux perdurent ou se creusent (ex de l’Italie du Sud/Nord, de la Turquie ouest et littorale/est montagneux) ; dans les pays en développement ce sont les contrastes entre villes et campagnes qui ont pu augmenter (Brésil, Chine). -socio-spatiales : on les retrouve la Chine ou les contrastes villes/ campagnes redoublent les contrastes littoral/ intérieur.

Mais ce sont les agglomérations urbaines qui offrent les contrastes les plus saisissants entre Slums ou favelas / Centres villes et CBD (cf ex de Mumbaï et de Rio).

Les effets frontières peuvent aussi jouer à plein (frontière Américano-mexicaine, Hong Kong/ Shenzen). -intergénérationnelles : masquée en France elle est prise en compte dans les réformes sociales dans les pays nordiques.

II.

La nécessité de mettre en œuvre un développement durable Il faut noter que les 1 ères réactions naturalistes à la mentalité chrétienne et humaniste qui permet aux hommes de dominer la nature viennent des USA : en 1854 l’écrivain W.Thoreau écrit Walden et en 1872 le 1 er parc naturel de Yellowstone est créé.

Il faut attendre 1961 le WWW (world Wildlife fund for Nature). La sensibilité écologique commence à se manifester face aux 1 ère grandes catastrophes industrielles (marée noires avec le naufrage du Torrey Canyon en 1967 et de l’Amoco Cadiz en 1978, explosions d’usines chimiques en Italie à Seweso en 1976, en Inde en 1984 à Bhopal, puis nucléaire à Tchernobyl en 1986) tandis que l’on commence à parler de crises de l’environnement : pollution de l’air dénoncé par l’OMS, désertification, déforestation, érosion des sols, érosion de la diversité biologique dans les zones tropicales.

Les catastrophes naturelles commencent à être mises en rapport avec l’augmentation et l’irrégularité des phénomènes climatiques (épisodes caniculaires, cyclones, sécheresses, El Nino) causant des dommages de plus en plus importants même si leur cause anthropique fait longtemps l’objet de débats.

Retrouvons d’abord l’historique de la prise de conscience : 1.

L’historique de la prise de conscience planétaire : l’affinement du concept a) une lente prise de conscience des Etats à l’échelle internationale : rapports et conférences : - 1972 : le rapport Meadows commandé par l’ONU en 1971 et mené par le club de Rome, groupe de réflexion prospective qui réunit scientifiques, économistes et hommes d’affaires de 53 nations est rendu. Le document assez alarmiste s’intitule « halte à la croissance », et postule de lui substituer l’équilibre.

Il prévoit sinon un épuisement des matières 1ères et des conséquences sur l’environnement. »

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