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Doit-on parler d'un déclin de la famille ?

Publié le 09/11/2012

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famille

La diminution du nombre de mariages ne signifie pas la diminution du nombre de couples. La cohabitation
ne fait que remplacer le mariage, voire le précéder. Elle n'empêche pas la procréation. Après le divorce,
la famille ne disparaît pas. (Familles monoparentales, familles recomposées) les nouvelles formes de la
famille ne permettent donc pas de conclure au déclin irréversible de la famille dans la mesure ou la vie en
couple, l'attachement au bonheur conjugal ... restent les témoins d'un attachement profond à la famille.
Seules ses formes évoluent. De la même façon, l'influence de la parenté, la solidarité familiale persistante
montrent que la famille loin de disparaître renforce certaines de ses fonctions.
Les modifications structurelles de la famille ne remettent pas en cause la Volonté des individus de fonder
une famille. En effet, bien que les individus aient de moins en moins recours au mariage, ceux-ci ont
toujours l’envie de fonder un foyer. D’autre part, l’augmentation des familles recomposées marque la
volonté de fonder une nouvelle famille, malgré un premier échec. Le nombre élevé de divorce ne doit
donc pas être interprété comme l’envie de sortir de toute relation familiale. Ainsi, en 1999 existait près de
708 000 familles recomposées, dans lesquelles se trouvaient plus de 1,5 million d’enfants, soit une
augmentation de près de 10% par rapport à 1990.


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« LE MARIAGE Stabilité dans les années 50 et 60 : Peu de veuvages, encore peu de divorces, peu de naissances illégitimes, des unions de plus en plus précoces.

A la fin du siècle, au contraire, le mariage légal perd de sa nécessité, même lorsque des enfants naissent.

On se marie moins et de plus en plus tard.

Les ruptures se font plus fréquentes et plus précoces.

Cependant, la vie en couple n’est pas remise en question.

La forte augmentation des conceptions prénuptiales dans les années 60, la montée des divorces à partir de 1964 et la chute de la fécondité qui s’est déroulée de 65 à 75, ont précédé la désaffection pour le mariage.

Une conception moins sociale pour le mariage, l’expansion du travail rémunéré des femmes, qui leur assure une indépendance accrue ont joué dans cette évolution.

Environ 90% des hommes et des femmes nés dans la première moitié du siècle se sont mariés : Les générations de l’après guerre sont encore dans ce cas.

Dans les générations suivantes, la proportion des individus qui ne se marieront pas va augmenter.

Le recours au mariage pour fonder une famille n’est donc plus systématique.

Ainsi, en 2007 et pour la première fois, le nombre d’enfants nés hors mariage est supérieur au nombre d’enfants issus de parents mariés (50,5% contre 49,5%).

individus ont donc de plus en plus recours à l’union libre, mais aussi au Pacs, instauré en 1999.

// AUGMENTATION DU NOMBRE DE DIVORCE La famille traditionnelle est également remise en cause par l’augmentation du nombre de divorces.

Alors qu’en 1960, près de 30 000 divorces étaient prononcés, en 2006 ce sont près de 140 000 mariages qui se sont résiliés selon l’INSEE.

Ce phénomène tend à fragiliser encore un peu plus la conception de famille traditionnelle. Autre indicateur tel que le nombre de famille monoparentale : En 2005, 1,76 million de familles sont composées d’enfants de moins de 25 ans et d’un seul parent, leur mère le plus souvent selon l’INSEE. B- La modification des besoins et des fonctions de la famille Alors que dans les familles traditionnelles les femmes effectuent un travail au foyer, aujourd’hui, les femmes ont largement accès au travail grâce à l’évolution des mentalités, à l’adaptation législative, mais aussi par des nécessités économiques.

Aussi, 48% de la population active en France en 1998 était des femmes, contre 35% de femmes en 1960.

La famille traditionnelle connaît donc une crise dans sa formation.

Le recours moins systématique au mariage au profit de l’union libre et du pacs, l’augmentation du nombre de divorces, mais aussi les changements au sein de la structure familiale avec la baisse du nombre d’enfants, l’augmentation du travail des femmes et le refus de l’autorité paternelle, tendent à bouleverser la conception traditionnelle de la famille.

Ces modifications sont issues des changements de mentalité, qui ont été accompagnés par une adaptation législative en faveur de l’émancipation des femmes, avec les droits à la contraception en 1967 (loi Neuwirth) et à l’avortement en 1975 et des homosexuels avec la création du PACS.

La famille a perdu un certain nombre de ses fonctions : Recul de la fonction de production, déclin de la fonction d'assistance.

La famille partage une de ses fonctions essentielles : la fonction de socialisation qu'elle a de plus en plus de mal a assumer. Transition : L'évolution de la famille traditionnelle, tant du point de vue de ses formes que de ses fonctions permettent donc de parler de crise du modèle familial français traditionnel.. »

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