Fiche composée par sylvain sylvain.
Publié le 05/04/2015
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Fiche composée par sylvain
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ministère Guizot refuse toute concession, réforme et interdit le banquet réformiste
qui doit clôturer la campagne à Paris le 21 Février 1848.
Les journées de Février à Paris.
Au banquet interdit se substitue, le 22 Février, une manifestation de masse.
Le 23,
la garde nationale se déclare en faveur de la réforme.
Même si le roi accepte de
remplacer Guizot par Thiers, les manifestations se poursuivent.
L'une d'elles
s'oppose violemment à la force militaire, boulevard des Capucines.
Dans la nuit
des 23 et 24 s'élèvent alors les barricades, l'armée est débordée, le roi abdique et
quitte la France.
Les manifestants envahissent le Palais-Bourbon, les députés de
l'opposition se prononcent pour la République.
B- Espoirs et désillusions républicains:
La Seconde République se veut démocratique et sociale.
Elle suscite un élan
général d'optimisme, marqué par la multiplication de journaux, de clubs
politiques, et symbolisé par la plantation de nombreux "arbres de la liberté".
En
quelques jours, le gouvernement provisoire rétablit la liberté de la presse et de
réunion, supprime la peine de mort pour raison politique, abolit l'esclavage
dans les colonies et institue le suffrage universel masculin pour les hommes de
plus de 21 ans.
Mais le régime républicain s'avère incapable de résoudre la crise économique
et les problèmes sociaux qu'elle entraîne.
Le gouvernement provisoire se heurte
à l'hostilité des possédants et des entrepreneurs, qui cessent d'investir.
Sur le
plan social, des mesures sont prises: réduction de la journée de travail à 10
heures à Paris, ouverture de la garde nationale au recrutement populaire,
création des Ateliers nationaux ( ateliers ouverts par le gouvernement pour
occuper les ouvriers sans emploi, contre un salaire de 2 francs par jour.
Plus de
130 000 ouvriers y sont employés en juin 1848 ).
Mais ces mesures sont
décevantes pour les femmes, exclues du pouvoir, et pour les ouvriers parisiens.
L'espoir d'une République démocratique et sociale s'évanouit en quelques
mois.
Lors de l'élection de l'Assemblée constituante, les partisans de la
démocratie sociale sont écrasés par les républicains modérés et les ex-
royalistes, qui forment le parti de l'Ordre.
Le 22 juin 1848, la dissolution des
ateliers nationaux, considérés comme des foyers révolutionnaires, entraîne un
soulèvement massif des ouvriers parisiens.
Du 23 au 25 juin, les soldats,
appuyés par les bourgeois de la garde nationale, reprennent les centaines de
barricades érigées dans l'est parisien, au prix de milliers de morts.
La
répression est féroce: plus de 1500 personnes sont fusillées et 11 000 sont
emprisonnées, dont 4 348 déportées en Algérie.
Le préambule de la Constitution, promulguée le 21 novembre 1848, affirme la
nature conservatrice du régime, appuyé sur la famille, le travail, la propriété et
l'ordre public..
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