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gendarmerie (armée).

Publié le 21/05/2013

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gendarmerie (armée). 1 PRÉSENTATION gendarmerie, force militaire dont la mission est de veiller à la sûreté publique, d'assurer le maintien de l'ordre et l'exécution des lois. 2 HISTORIQUE Initialement chargée de missions de police et de justice en vue de contrôler les gens de guerre débandés et pillards, la maréchaussée, efficace et redoutée, se voit confier en 1536 par François Ier, la connaissance des « crimes et délits de grands chemins «, que leur auteur soit civil ou militaire. Cette extension des compétences lui ouvre de nouvelles perspectives puisque ses missions s'exercent dès lors aussi bien dans le domaine civil que dans celui des armées. Le caractère mixte des attributions de la maréchaussée se renforce au fil des siècles par l'adjonction de nouveaux « cas prévôtaux «. Par ce biais, le roi veut affirmer son autorité et s'imposer vis-à-vis des autres juridictions, qu'elles soient seigneuriales, ecclésiastiques ou municipales. L'implantation territoriale, commencée sous le régime de Charles VII, est parachevée en 1720 par Louis XV, qui répartit les effectifs dans des petites brigades disposées de telle sorte que « chacune d'elles ait 4 ou 5 lieues à garder d'un côté et de l'autre sur une grande route «. Au moment où la Révolution fait table rase des institutions de la monarchie, la maréchaussée connaît un soutien populaire qui s'exprime dans les cahiers de doléances. Considérée par les citoyens comme « le corps le plus utile à la nation «, elle doit néanmoins, pour survivre, abandonner ses missions juridictionnelles incompatibles, en raison de la séparation des pouvoirs, avec celles dévolues à l'exécutif. Sous l'appellation « gendarmerie nationale «, elle est organisée par la loi de germinal an VI qui constitue la nouvelle base juridique de son action. Quelques années plus tard, l'Empereur écrira à son sujet : « C'est une organisation à part qui n'existe dans aucun autre pays d'Europe. C'e...

« Enfin, la gendarmerie nationale dispose de formations spécialisées : • la garde républicaine qui a pour vocation première d’assurer les missions de sécurité et des services d’honneur au profit des instances gouvernementales et des hautesautorités de l’État.

Elle comprend deux régiments d’infanterie, un régiment de cavalerie, un orchestre, le chœur de l’armée française, une musique, une fanfare de cavalerieet un escadron motocycliste.• la gendarmerie maritime qui assure l’ordre et la sécurité dans les ports militaires, les arsenaux, les établissements et les bases.

Elle participe également à l’assistance etau secours maritime.

– la gendarmerie de l’air, qui assure l’ordre et la sécurité dans les bases de l’armée de l’air.• la gendarmerie des transports aériens, qui assure la sûreté des aérodromes civils les plus importants et veille au respect de la législation aéronautique.

Elle procède auxenquêtes judiciaires en matière d’accidents d’aéronefs.• la gendarmerie de l’armement qui assure la sécurité des établissements relevant de la délégation générale pour l’armement.• le groupement de sécurité et d’intervention de la gendarmerie nationale, qui regroupe le GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale), l’EPIGN (Escadronsparachutistes d’intervention de la gendarmerie nationale) et le GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République). En 2000, les forces de gendarmerie regroupaient 96 523 hommes et femmes, dont 76 962 personnels de carrière, 14 703 appelés et volontaires et 1 858 civils.

Elles ontdisposé d'un budget de 23 172 millions de francs en 2000 (3 532,55 millions d’euros), réparti en 20,8 milliards de francs (3,17 milliards d’euros) de crédits defonctionnement et 2,2 milliards de francs (34 millions d’euros) de crédits d'équipement, représentant 12,3 p.

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