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Grand oral du bac : LES DÉCORATIONS CORPORELLES

Publié le 03/02/2019

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La scarification est pratiquée pour de nombreuses raisons. Elle peut être extrêmement élaborée, comme chez les Tivs du Niger, où l’esthétique joue un rôle décisif. Plus important encore, elle peut marquer des étapes de la vie, comme le passage au stade de la puberté, notamment chez les femmes Noubas. Les hommes Bangwas du Cameroun se scarifient afin d’indiquer leur position sociale et leur tribu d’origine.

 

Le piercing

 

Les ornements accrochés au nez, aux oreilles et aux lèvres sont portés par des Américains et des Africains. Le but consistait avant tout à embellir la personne qui les portait. Depuis quelques années, les Occidentaux ont adopté ces méthodes devenues depuis un phénomène de mode. Le piercing s’est rapidement développé, surtout dans les pays nordiques. Ce sont généralement des jeunes qui se font piercer pour suivre une tendance ou être original ou encore affirmer une identité relative à un courant culturel. Ainsi, l’opinion publique a longtemps associé le piercing aux punks, ces jeunes contestataires qui affiche par des signes extérieurs leur rejet de l’ordre social.

 Dans le bassin amazonien, la population fait usage de peinture faciale mais aussi de décorations à base de plumes et de perles. Les parures ne sont revêtues qu'à l’occasion de fêtes (mariage, cérémonies religieuses) mais aussi lors d’un deuil.

Dans les sociétés occidentales, le tatouage est la principale forme de décoration corporelle, avec le piercing. Le choix du motif dépend des goûts mais parfois aussi des croyances ou des revendications du sujet tatoué.

Une femme shilluk, du sud du Soudan en Afrique, arbore une rangée de scarifications rituelles sur le front.

 

Ces incisions sont réalisées de façon symétrique sur le visage, les joues et le menton.

Il est plus remarquable que ces ornements soient universels et se développent partout sous différentes formes, selon des critères religieux, sociaux, esthétiques ou sexuels. Actuellement, des millions d’individus de par le monde s’adonnent au piercing. Pratiqué en Occident à l’aide d’un pistolet identique à celui utilisé pour les oreilles, il est parfois réalisé sous anesthésie locale. Ces ornements, situés à divers endroits du corps, comme le nombril, la narine, l’arcade sourcilière, la lèvre ou la langue sont de plus en plus souvent considérés comme une simple boucle d’oreille. Les milieux à la mode du show business ont largement contribué à la banalisation du piercing. Mais c’est probablement avec la chirurgie esthétique que î’Occi-dent apportera à l’histoire de l’ornementation corporelle une extension nouvelle.

 

LE SAVIEZ-VOUS?

 

. Le mot tatouage (du tahitien tatoo) a été mentionné pour la première fois par James Cook, en 1769, au retour de ses voyages exploratoires. La pratique du tatouage fut réintroduite en Europe par les marins européens ayant voyagé en Extrême-Orient.

 

. Lorsque des visiteurs se rendent dans un village des Aymaras du Brésil, il est de coutume que les invités et leurs hôtes recouvrent leur corps de décorations peintes.

 

. Le roi d'Angleterre George V avait été tatoué par le célèbre artiste japonais Hori Chiyo.

 

. Les Noubas du Soudan pensent que les scarifications soignent les maux de tête.

 

• Les peintures corporelles des aborigènes d’Australie narrent des événements passés vécus par la tribu. Il n’y a guère plus que les Anciens du clan qui en comprennent encore le sens.

. Le tatouage Maori servait de marque distinctive : les individus dessinaient les ornementations de leur visage en guise de signature sur les actes officiels.

« Les décorations corporelles i Ce guerrier n'a pas uniquement le visage a peint, mais il porte également une coiffe composée de plumes multicolores.

sante.

La peinture du visage est une tâche telle­ ment délicate qu'elle requiert plus d'un membre de la communauté pour être effectuée.

Les visages des hommes sont peints différemment de celui des femmes.

En fait, on applique sur les visages masculins du noir qui sert de base aux autres teintes.

L.:exemple probablement le plus connu de pein­ ture corporelle vient des Noubas du Soudan.

Il est plus exact de parler d'art corporel plutôt que d'or­ nementation, tant l'esthétique est importante pour ce peuple.

Les créations sont de couleur très fon­ cée et représentent des dessins abstraits et symé­ triques.

Outre l'expression de talents artistiques, il semble qu'il y ait un lien entre la peinture corpcr relie et le sentiment de bien-être et de vigueur.

Sexe et peinture corporelle Au nord-ouest de l'Afrique, chez les Fulanis, l'at­ traction sexuelle est 1. »

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