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La catastrophe de Bhopâl : les risques industriels atteignent le Tiers-monde

Publié le 27/03/2019

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La catastrophe de Bhopâl : les risques industriels atteignent le Tiers-monde

Plus de 2000 personnes meurent en 1984 à Bhopâl en Inde, lors d'émanations accidentelles de gaz toxique survenues dans une usine de la compagnie américaine Union Carbide qui a négligé des précautions de sécurité pourtant obligatoires aux États-Unis.

Une femme, devenue aveugle à la suite de la catastrophe de Bhopâl, luttant pour son droit au dédommagement

Le 3 décembre 1984, la mort frappe la capitale de l'État fédéral indien du Pradesh.

 

Selon des informations officielles, environ 40 t de méthylisocyanate, un gaz très toxique, s'échappent d'une usine de production d'insecticides appartenant au géant américain Union Carbide. Ces fuites contaminent une superficie de plus de 60 km'. Les statistiques officielles font état de plus de 2 800 morts et près de 200 000 blessés.

 

Même si la catastrophe de Bhopâl reste sans précédent dans l'histoire, les conditions qui l'ont entraînée sont pourtant typiques de la situation dans plusieurs pays du Tiers-monde. En effet, la délocalisation d'unités de production dans les pays pauvres n'est intéressante pour les grands groupes que s'ils obtiennent des économies de fonctionnement significatives. Dans le cas de Bhopâl, cette position ne concerne pas seulement les salaires mais aussi l'organisation de l'usine. Il n'existe aucun plan d'évacuation d'urgence agréé par les autorités municipales. Les habitants des cités qui touchent directement le site de l'usine, ne savent pas que les sirènes, qui ne retentissent que trois heures après le drame, leur annoncent un danger mortel. Au lieu de fuir, beaucoup d'entre eux se précipitent vers l'usine, où ils croient obtenir des médicaments. Malgré les instructions des autorités indiennes qui imposent aux usines qui fabriquent des produits dangereux d'être éloignées d'au moins 25 km de toute région habitée, l'usine Union Carbide a été construite en pleine agglomération sans que les demandes de transfert venant de l'opposition soient suivies d'effet. Des fuites de gaz toxique survenues à l'intérieur de l'usine en 1979, environ deux ans après sa mise en service, ne donnent pas lieu à une vérification des systèmes de sécurité

de l'usine. Les opposants reprochent même à la direction sa << négligence », mais le gouvernement n'entreprend rien pour imposer les normes de sécurité prévues par la loi.

1984

« Une femme, devenue aveugle à la suite de la catastrophe de Bhopâl, luttant pour son droit au dédommagement La catastrophe de Bhopâ l : les risques industriels atteignent le Tiers ..

monde Plus de 2000 personnes meurent en 1984 à Bhop â l en Inde , lo rs d'éma nations acciden telles de gaz toxique survenues dans une usine de la comp agnie américa ine Union Carbide qui a né gli gé des préca utions de sécurit é pour tant obligato ires aux États-U nis.

L e 3 décembr e 19 84, la mor t frappe la cap itale de l'État fé déral indien du Pradesh .

Selon des informa tions offici elle s, envi ron 40 t de méth ylisocyanate, un gaz très toxiq ue, s'écha ppent d'une usine de prod uction d'insec ticide s appar tenant au géant améric ain Uni on Carbide.

Ces fuites cont ami­ nent une super ficie de plus de 60 km'.

Les stat istiq ues officiel les font état de plus de 2 800 mort s et près de 200 000 blessés.

Même si la catastrophe de Bhopâl reste sans précédent dans l'histoi re, les conditions qui l'ont entr aînée sont pourtant typiq ues de la situation dans plusieur s pays du Tier s-monde.

En effet, la délo­ cal isation d'unités de prod uction dans les pays pauvres n'est in téressante pour les grands grou pes que s'ils obtiennent des éco nomie s de foncti onnemen t signif icatives.

Dans le cas de Bhopâl, cette position ne concerne pas seulemen t les sa lair es mais aussi l'organis ation de l'usine.

Il n'exis te aucun plan d'évac uation d'urgence agréé par les au tori tés municip ales.

Les habi tants des cités qui touchent directe ment le site de l'usi ne, ne savent pas que les sir ène s, qui ne retentissent que trois heu res après le drame , leur an nonc ent un danger mortel.

Au lieu de fuir, bea ucoup d'entre eux se pré cipitent vers l'usine, où ils croient obten ir des médic aments.

Malgr é les in st ruc tions des autorités indiennes qui imposent aux usines qui fabriquent des prod uits danger eux d'ê tre éloigné es d'au moins 25 km de toute région habitée, l'usine Uni on Carbide a été constru ite en pleine agglomér ation sans que les dema ndes de trans fert venant de l' opposition soient suivies d'effet.

Des fuites de gaz toxique survenues à l'in téri eur de l'usine en 1979, envi ron deux ans après sa mise en service, ne donnent pas lieu à une vérifica tion des système s de sécurité de l'usine.

Les opposants reprochent même à la direc tion sa. »

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