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La perception

Publié le 09/09/2014

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perception

La psychologie de la forme (Gestalttheorie)

Selon la théorie de la forme, toute perception est immédiatement glo-baie : ce que l'on perçoit est d'emblée un tout indécomposable, non un ensemble d'éléments individualisés. Le tout est, en effet, une forme ou structure (Gestalt, pattern) dont dépend chaque élément qui simul-tanément réagit sur elle. Il y a ainsi une rigoureuse interdépendance de la forme et des éléments : un même élément diff�re dans une forme de

 

ce qu'il serait dans une autre ; le changement d'un élément entraîne le changement de la forme.

Il n'y a donc pas lieu d'opposer la sensation à la perception. On ne peut d'ailleurs pas séparer les fonctions sensitives des fonctions intel-lectuelles en raison d'un isomorphisme entre les formes el les sch�mes cérébraux : nos expériences perceptives ont les mémes structures que les processus du cerveau qui les sous-tendent. (Par exemple, si un stimu¬lus est un cercle presque complet et que le sujet perçoit un cercle complet, la théorie de l'isomorphisme assure qu'il doit exister dans le cerveau un schéma isomorphe avec le cercle complet et opposé au cercle incomplet.)

La psychologie phénoménologique

Selon Merleau-Ponty, qui reprend et dépasse les analyses de la théo¬rie de la forme, c'est la conscience qui structure immédiatement toute perception. Percevoir n'est pas recevoir passivement des Impressions : c'est un acte vécu dans lequel le sujet pose en face de lui, à travers des formes, un monde de significations.

perception

« c:e qu'i l serait dans une autre ; le changemen t d'un élt"mcnl en tr..iîn e le changement de la forme.

• Il n'y a donc pas lieu d'opposer la sensation à la perception.

On ne peut d'ailleurs pas séparer les fonctions sensitives des fonctions intel­ lectuelles en raison d'un isomorphisme entre les formes et les schème!.

cérébraux : nos expériences perceptives ont les mêmes structures que les processus du cerveau qui les sous- tenden t.

(Pa r exemp l e, si un stimu · l us est un cercle presque comp let et que le sujet perçoit un cercle complet, la théorie de l'isomorphisme as!>ure qu'il doit exister dans le cerveau un schéma isomorphe avec le cercle complet et opposé au cercle incomplet.) La psychologie phénoméno logique e Selon Merleau -Po nty , qui reprend e l dépasse les an~lyses de la théo­ rie de la forme, c'est la conscience qui structure immédiatement toute perccptron.

Percevoir n'e:.t pas recevoir passivement d~ Impression) : c'est un acte vécu dans lequel le sujet pose en face de lui, .'i travers des formes.

un monde de signific achevées, pour adioindre .seulement à des objet:.

individuels donné~ et clairement délimités les uns par mpport aux autre~ dos "no ms" qui semie nt des signes puremen t extérieur.; el arbitraires, mais il est lui-même un médiateur dans la tormation des obiet.s • IE.

Cassir er).

• Les s ens nou s trompe nt-ils ? • Lil p erception est-elle d éjà une scie nce ? • Quand nou s per cevons , comment savo ns-n ous que nou s ne rêvon s pas? • Une illu sion des sens est-ell e une preuve que les sens sont trompeurs ?. »

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