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La prévention des risques sanitaires

Publié le 17/02/2013

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• Les lois de 1998 et de 2001 organisent la prévention des risques sanitaires autour d'organismes autonomes, eux-mêmes coordonnés par le Comité national de la sécurité sanitaire. Celui-ci est composé des représentants de l'AFSSAPS, de l'AFSSA, de l'lnVS, de l'AFSSET et des ministères de tutelle (Santé, Agriculture et Consommation).

• Le Comité cordonne tant les politiques scientifiques des différents organismes impliqués que les services de l'État et des agences dans la gestion et la communication des crises sanitaires.

• Les autres établissements impliqués dans la prévention des risques sanitaires, comme l'EFS (Établissement français du sang) ou l'INPES (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé), ne font pas partie de ce Comité.

 

« LE DISPOSffiF •GRIPPE AVIAIRE» multiplient.

C'est pourquoi les pouvoirs les risques et alerter l'opinion , si • Présente dans le milieu natu rel (lacs, d 'un dossier technique permettant un Les pouvoirs publics se sont préparés publics ont lancé début 2008 la nécessaire.

rivières , sols humides) , la bactérie peut accès aux informations ainsi obtenues et très en amont à l'éventuelle épidémie de création d'une cinquième branch e de • Ainsi , la loi du 5 mars 2007 relative colo niser des sites hydr iques artificiels, prévoit le retrait ou le confinement de •grippe aviaire», ou SRAS (syndrome la protection sociale, complétant les à la préparation du système d e santé notamment les tours aéroréfrigérantes l'amiante présent dans ces immeubles respiratoire aigu sévère) .

Dès 2004, un quatre branch es actuelles de la à des mena ces sanitair es de grande humides (servant à la climatisation) ou quand les risques sanitaires sont avérés.

plan de lutte élaboré par le secrétariat Sécurité sociale (maladie-maternité , ampleur prévoit une adaptation l'eau chaude sanita ire d'immeubles.

• Trois objectifs sont poursuivis : réduire général de la Défense nationale a été famille , vieillesse , accide nts du travai l de notre o rganisation sanitaire , • Les pouvoirs publics ont mis en place l'exposition des occupants en abaissa nt mis en place à partir des informations et maladies profes sionnelles) .

Elle va notamment avec la création d 'un corps un plan de prévention des légionelloses les seuils de déclenchement des travaux de l'OMS (Organisation mondiale de financer la prise en charge de la perte de réserve.

dont l'object if est de réduire par deux , de désamiantage ; instau rer une la santé) et de l'OIE (Observatoire d'autonomie, qu'il s'ag isse des en cinq ans, le nom bre de cas de démarc h e de repéra ge de matéri aux international des épizooties).

En personnes âgées o u d es personnes LES ACTIONS CIBLEES légionellose .

amiantés; renfor cer les obligations août 2005, une structure spécifique handicapées.

Parallèlement au dispo sitif général, les • Ce plan agit sur différents niveaux : d 'information des propriétaires ou a été mise en place : la Délégation • Le drame du vieill issem ent est pouvoirs publics ciblent leurs actions -la connai ssance scientifiqu e, e n des entrepri ses intervenant sur les interministérielle à la lutte contre la symboli sé par une m aladie sur certain s risques particulièrement favorisant la rech erc he sur la bactérie bâtiments .

grippe aviaire.

Cette Délégation neurol ogique dégénérative , préséni le, sens ibles.

et sur la maladie elle-mê me; • Po ur les travailleurs exposés au risque coordonne l'action des organismes la maladie d'Alzheimer , qui attei nt - la prise e n charge des malades , e n d 'inhalation de pou ssières d'amiante impliqués dans la lutte contre l'actuelle Poll ution et risques sanitaires raccourcissant les délais des premiers dans le cadre de leur activité iplzoollf (épidémie animale) et dans la Longte mps négligés, les risques soins par une meilleure gestion des profes sionnelle , la réglementation sanitaire s liés à la pollution font crises sanitaires; impose des dispositions particulières aujourd 'hui l'objet d'une attentio n - la réduction du risque sani taire, en dans les activités de confinement et de d'autant plus grande que l'opinion a méliorant la veille et le cont r ô le sur retrait de l'amiante , ains i que dans publique y est sens ible.

les concentrations de bactéries dans les immeubles à risques.

La pollution de /'air les facultés cérébrales des personnes L'air des milieux urbains est pollué par L'amiante atteintes et provoque une démence différents composants : oxyde d 'azote, Longtemps minorés , les risques que progressive.

Actu elleme nt, en France, dioxyde de soufre, ozone , poussières de l'amiante fait courir à la santé humaine prévention d 'une éventuelle épidémie près de 800 000 pe rsonnes e n sont ciment.

L'amélioration des chauffages sont aujourd'hui avérés.

Son utilisation humaine .

Chargée de la communication atteintes, dont 350 ooo bénéficient urbain s e t des véhicules automobiles est interdi te, et des réglementations officielle, elle centralise l'action de huit d 'une prise en charge pour affection spécifiqu es ont été é mises pour sa ministères et de deux agences sanitaires, de longue durée .

C'est la principale présence dans les habitations ou les activités comportant des l'lnVS {Institut de veille sanitaire) et cause de dépendance des personnes dans le cadre de son utilisation interven tions sur des matériaux ou l'AFSSA {Agence française de sécurité âgées : actuellement, 40 % des prof essionn elle.

appa reils su s ceptible s de libér er des sanitaire des aliments).

malades vivent dans des institutions • Pour les immeubles bâtis , la fibres d 'amiante .

spéc ialisées.

réglementation organise la recherche • La réglementation impo se deux • L'Institut de veille sanitaire est en • L a prévalence de cette maladi e et la surveillance de la conservation dispositifs de réparatio n spéc ifiqu es : charge, dans le domaine VIH-sida-MST , augme nte avec l'âge : 1,5 % des de l'amiante.

Elle impo se la tenue une allocation de cessation anticipée personnes de 65 ans e n sont atteintes , a p ermis de maintenir , voire de réduir e d'activité et une indemnisation des mais 30 % des personnes de 80 a ns.

les concentrat ions de ces particules L'AMIANTE victimes de l'amiante .

Or les prévis ions indiquent qu'en 2050 dans l'atmosphère.

Mais, en ce qui • Dans les années d'après-guerre, la France comptera plus de 11 millions conce rne l'air, ce sont des normes plus l'amiante (du grec amiantos , Les risques chimiques de perso nnes âgées de 75 ans et plus, sévè res, l'instauration de primes pour «incorruptible») a été considéré et biochimiques et près de 5 millions de plus d e 85 ans, les voitures moin s polluantes et de comme le matériau idéal pour réduire • L'industrie utilise plus de 100 000 soit trois fois plus qu'aujourd'hui .

pénalités pour les voitures polluantes les risques d'incendie dans les compo sés chimiqu es, et de 1 000 à • Après deux plans Alzheimer lanc és qui ont le plus d 'efficacité.

logements et les bâtiments , et il a été 2 000 substances nouvelles en 2001 puis en 2004, un troisième , largement utilisé (amiante-ciment).

apparaissent chaque année.

La nature couvran t la période 2008-2012, a été La pollution industrie/le • Dès le début du XX' siècle, des d u risque sanitaire qu'elles sont 1 présenté en septembre 2007, sur le Les indu stries combinent polluti on soupçons étaient apparus sur la suscept ibles d'entrain er est mal de la survei llance épidémiolo giqu e dont développement de la recherche atmosphérique ~de ce silicate hydraté de identifiée .

L'AFSSET joue un rôle de !11 la finalité est d'aider les pouvoirs publics médica le, l'am élioration du pa rcours de et pollution des contrôle et de surveillance, sans à définir des mesures de santé publique soins du malade et la prise en charge sols.

Plusieurs toujour s avoir les moyens matériels et à prendre pour lutter contre la diffu sion des personnes souffra nt d 'Alzheim er programme s de t echnique s de les assurer au mieux.

des infections et de contribuer à précoce (10 ooo malade s de moins de réduction des • Au sein de ces substa nces, des produits Jl1 l'évaluation de ces mesures afin de les 60 ans chaque année) .

déchets ont été biochimiques font l'objet de campagnes adapter à l'évolution de la situatio n.

entrep ris par les médiat iques importante s : ce sont les • L'lnVS estime à environ 6300 le Les maladies nosocomiales pouvoirs publics , organismes génétiquement modifi és 111 nombre de p e rsonnes ayant découvert !:amélioration du système de soins a notamment en ce (OGM).

Les pouvoirs publics ont créé leur séropos itivité en 2006 (en paradoxalement fait apparaitre un qui concerne les calcium et de magnésium .

Aussi la une Ha ute Autorité sur les OGM qui ~1· diminution depuis 2004 , où elles nouveau risque sanitaire, celui des émissions de métaux lourds (cadmi um, Grande-Bretagne en réglementa+elle réunit scientifiques et politiques.

Cet hl étaient 7 000) .

Après dix ans infections nosocomiales (du grec nosos , plomb , mercure par exemp le) ou le l'utilisation professionnelle en 1931.

organisme é met des avis consultatifs sur d'utilisation de combinaisons de •maladie», etkomeîn, •soigner») , contrôle des rejets de dioxine par • La première maladie liée à l'innocuité de ces OGM.

En effet, les thérapies antirétrovirales (cART), c'est-à-dire les maladies contractée s les incinérateurs.

Les sites les plus l'exposition à ce matériau, l'abestose, l e visage de l'épidé mie a changé .

en milieu hospital ier.

Ces infecti o ns sensib les à la pollution des sols, fut inscrite en 1947 au tableau 30 des ··J L'infection affecte de plus en plus de touchent en France environ 7 patients notamment les réservoirs d'eau x maladies professionnelles du Code de fi· femmes (32 % en 2005), avec un sur 100 et causent plus de 4 000 décès souterrai nes, font l'objet d 'une la Sécurité sociale français .

Le 5 janvier pourcentage croissa nt de sujets de plus par an.

surveill ance et de contrôles 1976 y lurent également inscrits le ·il de 50 ans (22 % en 2005).

Grâce aux • En 2005, les pouvoirs publics ont systéma tiqu es.

mésothéliome et le cancer du poumon cART , une réduction importante du engagé un programme national de lutte en tant que complications de jd sida et des décès a été observée, avec contre ces maladies .

Un indicateur a LES ACTIONS CONTRE l'abestose .

Mais ce n'est qu'en 1977 que risques sanitaires portent sur une en parallèle une diversification de la été créé, et des actions sont menées DES RISQUES IDENTIFIÉS des règles spécifiques de protection éventuelle diffusion des gènes modifiés morbidité due au vieillissement de dans c haqu e hôpital, sou s l'autorité Du fait d'accidents survenus ou de des travailleurs lurent édictées .

à d'autres organismes o u m êm e aux la population et aux complications du ministère de la Santé et d e l'lnVS .

conséquences sani taires prouvées , • En ce qui concerne l'exposition à huma ins.

En l'absence de certitude .il de l'infection à VIH, liées ou non aux Les hôpitaux doivent institue r un comité divers risques font l'objet d 'une l'amiante comme composant de scientifique, la H aute Autorité préconise llJ traitements .

de lutte contre les infections prévention spécifique .

l'habitat, elle n'a été que lentement l'application du principe de précaut ion.

Il faudra désormais encourager une nosocomiales, tandis qu'un plan de reconnue, jusqu'à l'interdiction En mai 2008, la loi sur les OGM définit prise en charge précoce et g lobale, lutte contre les bactéries La légionellose complète de la fabrication et de la la liberté contrôlée de «prod uire avec prenant en compte les surrisques multirésistantes a été mis en place .

• La légionellose est une infectio n vente de produits contenant ce ou sans OGM », en conform ité avec la de maladies cardiovasculaires et respiratoire aigu ë due à une bactérie matériau en 1997 .

Le désamiantage Charte de l'environnement de cancers.

LE DISPOSITIF D'ALERTE SANITAIRE (Legionella) se développant dan s l'eau d 'immenses batiments publics (par La stratégie des pouvoirs publics est Le ministère chargé de la Santé et dont la croissance est favorisée par exemple la faculté de Jussieu, à Paris), donc assise principalement sur des Les conséquences du vieillissement coordonne le dispositif d'alerte une température variant entre 25 et voire de navires désarmés, tel le agences autonom es, à même d'évaluer de la population sanitair e .

Au sein de celui-ci , la 45 °c.

L'infection, qui touche un millier porte-avions Clemenceau , a été les risques sanitaires.

Mais ces agences •Avec l'allongement de la durée direction géné ra le de la Santé s'appuie de perso nnes par an, a pour largement médiatisé ; des diagnostics ont le plus souvent un rôle de contrôle de vie, les risques sanitaires liés au sur les agences de prévention des conséquence le décès de la personne sont obligatoires en cas de transaction et d 'alerte, le gouvernement gardant la vieillisseme nt de la population se risques sanitaires pour anticiper infectée dans 1 cas sur 6 environ.

immobilière .

maitrise des décisions.. »

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