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LA VIE RURALE

Publié le 05/02/2019

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Lagos, Le Caire, Abidjan, Téhéran, Bangkok, Calcutta sont quelques-unes des villes souffrant de surpopulation où les taudis se multiplient, avec leur cortège de misères et la précarité qui les caractérisent. Sécheresse, famine, instabilité politique, manque d’assistance médicale et de scolarisation, accaparement des terres par les grands domaines - tout contribue à accentuer la paupérisation des ruraux, et il n’existe pas de solution unique et globale à ce problème. L’amélioration des conditions de vie dans les campagnes passe souvent par des réformes agraires et par la mise en place d’une politique gouvernementale visant à couvrir en priorité les besoins internes et à orienter l’importation des technologies vers des industries appropriées. On sait déjà qu’il faudrait cesser de planifier le développement autour du

 

Malgré le fait que Chichicastenango soit une des localités les plus touristiques du Guatemala, ses habitants ont préservé leurs traditions linguistiques, artisanales, religieuses et vestimentaires.

centre urbain, et accompagner toute démarche en faveur des campagnes de mesures destinées à assurer l’accès des paysans aux services d’hygiène et de santé, d’éducation et d’information.

 

Les perspectives

 

L’exportation des produits agricoles reste une nécessité car elle est, dans bien des cas, le seul moyen de faire vivre des économies désarticulées, de rembourser les dettes et de moderniser l’agriculture elle-même. Dans la mesure où le prix des denrées agricoles dépend toujours des places financières des pays acheteurs, les producteurs internes peuvent parfois s’organiser localement pour stabiliser leurs revenus en fonction de la variation des cours et pallier les baisses par des livraisons sur le marché interne (au Honduras, la consommation de viande par habitant a régressé de 20% en quelques années tandis que les exportations étaient multipliées par six).

 

Toutefois, si de trop nombreux systèmes de production agricole se sont développés en ne comptant que sur la rentabilité, faisant donc ressembler leur agriculture à une industrie lourde, certains pays en voie de développement ont plutôt privilégié l’adaptation des savoir-faire locaux. Il existe ainsi des systèmes de production intensive - comme ceux du riz thaïlandais, du maïs et du porc chinois ou des fruits et des légumes chiliens - qui nécessitent une faible immobilisation financière attachée à des coûts de production variables. S’adaptant à la concurrence internationale, ces producteurs ont introduit de nouvelles normes de compétitivité dans les marchés agricoles, leur assurant une entrée de devises qui ne sacrifiait pas les ressources alimentaires.

 

Quoi qu’il en soit, entre la tutelle qu’exercent les puissances industrielles sur les pays en voie de développement et les difficultés de ceux-ci à subvenir aux besoins de leurs habitants, il faudra faire face dans l’avenir à un défi majeur: trouver les moyens de réduire la pauvreté tout en maintenant les trois continents en difficulté dans le circuit économique international.

 

À Sucre, capitale constitutionnelle de la Bolivie, ce marché du dimanche est une bonne occasion de faire du troc.

 

La monnaie étant rare, les produits s’échangent plus qu’ils ne se vendent.

« La vie rurale agricoles répondaient uniquement aux besoins locaux, sans jamais viser de marché extérieur.

Les géographes distinguent deux types d'habi­ tat rural: le village concentré et le village dispersé.

Dans les villages dispersés, les exploitations sont éparpillées sur un territoire assez vaste.

C'est le cas des fermes implantées au cœur même des domaines ou alignées le long des routes.

Dans les villages concentrés, en revanche, les fermes sont groupées autour d'un élément central, tel un pont, un carrefour de routes ou, dans le cas des villages de pêcheurs, autour d'un port.

De nombreuses implantations sont dues aux avan­ tages naturels qu'offraient les sites.

On peut ainsi distinguer trois types de villages: les villages de source, qui se caractérisent par la proximité d'un point d'eau (puits, fontaine ...

); les villages de vallée, installés aux alentours d'un cours d'eau; et enfin les villages perchés, établis en hauteur par souci de sécurité: leur difficulté d'accès et leur position privilégiée pour l'observa­ tion permettaient à la population de se défendre contre les attaques d'éventuels ennemis.

Le monde rural des pays industrialisés Depuis le XIX" siècle, de nombreux facteurs ont mis un terme à l'autarcie des communautés rurales, contribuant au déclin de leur autosuffisance.

Ainsi, en 1806, 12% de la population française était ur­ baine.

Aujourd'hui, ce chiffre atteint presque 80%.

L'urbanisation, concentration croissante des populations en milieu urbain, a pour corollaire la désertification rurale.

Elle a touché la quasi-to­ talité des pays industrialisés, y compri;> l'Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et les Etats-Unis.

i Les habitants a des kibboutz israéliens vivent en communauté: ils mangent, travaillent ensemble, et partagent tous leurs biens.

' AuJapon, 4 millions de paysans travaillent sur des exploitations intensément cultivées, afin de produire le riz nécessaire à une popufation à très forte densité.

Cette migration massive vers les villes commença avec la révolution industrielle: l'intro­ duction des machines agricoles dans les exploita­ tions simplifièrent les tâches et supprimèrent du même coup un grand nombre d'emplois.

Ce pro­ grès technique, associé à un accroisseme nt notable de la productivité, donna naissance à deux cas de figure: on pouvait désormais produire plus, avec autant de main-. »

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