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Les transformations de la vie rurale et des paysages traditionnels

Publié le 17/11/2011

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Dans les secteurs d'agriculture sèche, les moulons el les chèvres son( de moins en moins nombreux pour parcourir les vasles étendues incultes des maquis cl des garrigues. Les terrasses trop difficiles à entretenir sont souvent abandonnées. Sur les flancs des bassins, les cultures arbustives traditionnelles (oliviers, amandiers) sont souvent en recul el plus souvent encore, si les arbres subsistent, leur ombre légère n'abrite plus de cultures céréalières. Par contre, la vigne ne cesse de gagner du lerrain au point de submerger certains bassins el de devenir par endroits, une véritable monoculture. Aujourd'hui, pour retrouver - pendant combien de lemps encore ... - le paysage méditerranéen classique, il faut s'enfoncer loin des grands axes de communication el des villes. Pour être parfois moins immédiatement perceptibles, les transformations n'en sont pas moins aussi profondes aussi bien dans les « bocages « que dans les « campagnes «.

« Cl-dessus : en montagne, les petites machines facilitent l'extension des prés de fauche en forte pente , ce qui contribue à freiner l 'exode rural (Shell) .

- Ci-dessous : entre les paturages d 'hiver et ceux de l'été les moutons sont souvent transportés par wagon ou par camion .

Ils sont alors en meilleure condition à l'automne , époque ou beaucoup sont livrés à la consommatio n afin d'épargner le fourrage pendant l'hiver.

(P er rin, Atlas- Pho to ). »

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