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Le roman et ses personnages

Publié le 06/05/2013

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Chapitre 5, le roman et ses personnages Lectures méthodiques : OEuvre intégrale : La Princesse de Cl�ves, Mme de La Fayette, 1678 - Le portrait de Mlle de Chartes - La rencontre de la Princesse et du duc de Nemours, la sc�ne du bal - L'aveu de la Princesse de Cl�ves à son mari - L'aveu et l'adieu de la Princesse au duc de Nemours « Leurs yeux se rencontr�rent ï¿½, L'Education sentimentale, Gustave Flaubert, 1869 Activités complémentaires : Dissertation : Le roman nous éloigne-t-il du réel ? Cours magistral sur les écrivains moralistes Illustré par la « carte du tendre ï¿½ illustrant la Clélie de Mlle de Scudéry L'évolution du héros de l'Antiquité à nos jours - Lecture de : * Le Colonel Chabert, de Balzac 1844 *Un secret, Philippe Grimbert, 2004 *Le meilleur des mondes, Adous Huxley Groupement de textes pour définir le Classicisme Madame de La Fayette De son nom complet Marie-Madeleine Pioche de la Vergne comtesse de La Fayette, celle qui est plus connue sous le nom de Madame de Lafayette naît dans la petite noblesse parisienne. Au déc�s de son p�re, sa m�re se remarie avec le Chevalier Renaud de Sévigné, l'oncle de la Marquise de Sévigné, avec qui Madame de Lafayette sera amie toute sa vie durant. Devenue dame d'honneur de la Reine Anne d'Autriche en 1650, elle prend petit à petit conscience des intrigues de la cour dont elle s'inspirera dans ses écrits. Elle se forme à la littérature dans les salons littéraires de l'époque, les salons de Mlle de Scudéry et l'hôtel de Rambouillet. Elle épouse en 1655 le Comte François de La Fayette, issu d'une grande noblesse sans le sous, mariage de raison arrangé par sa m�re ; elle aura deux enfants avec son mari. Elle fréquente le cercle janséniste de l'Hôtel de Nevers et rencontre vers 1660 le philosophe Arnauld et François de La Rochefoucauld, avec qui elle se lie d'amitié. Grâce à son amitié avec Henriette d'Angleterre qui épouse le fr�re du roi, elle pén�tre l'intimité de la cour. En 1662, elle publie anonymement 'La Princesse de Montpensier' et en 1670, 'Zaïde' qu'elle écrit en collaboration avec La Rochefoucauld et le po�te Segrais. En 1678 parait son roman le plus cél�bre qui passe pour être une anticipation du roman psychologique, 'La Princesse de Cl�ves'. Apr�s la mort de son mari et de son ami La Rochefoucauld, elle écrit 'Mémoires de la Cour de France pour les années 1688 et 1689', qui ne seront publiés qu'apr�s sa mort. Femme à la plume acérée, les oeuvres de Madame de Lafayette annoncent le roman moderne. Princesse de Cl�ves Le roman La princesse de Cl�ves est écrit en 1678 par Madame de La Fayette, cependant il est d'abord publié anonymement, ce qui entraine de nombreux questionnements sur l'identité de l'auteur. Ce roman est considéré comme le premier roman moderne. En effet l'auteur explore la psychologie de ses protagonistes et s'attache à décrire l'environnement social à l'époque du r�gne d' Henri II, notamment celui de la cour et de ses intrigues. En outre l'auteur de par son milieu put fréquenter les intimes du Palais Royal et pu ainsi observer les intrigues de la cour. La princesse de Cl�ves d�s sa publication suscite donc déjà beaucoup de débats et bouscule les codes, ce qui contribuera dans un sens à sa renommée. Roman fondateur, La Princesse de Cl�ves est évoqué comme l'un des mod�les littéraires qui ont inspiré Balzac, Raymond Radiguet ou même Jean Cocteau. Résumé : L'histoire se déroule entre octobre 1558 et novembre 1559, à la cour du roi Henri II. Premi�re partie Mademoiselle de Chartres, une jeune femme de seize ans, paraît pour la premi�re fois à la cour, située alors au Louvre. Elle a reçu de sa m�re une éducation vertueuse et exemplaire par son caract�re unique : « Le plupart des m�res s'imaginent qu'il suffit de ne parler jamais de galanterie devant les jeunes personnes pour les en éloigner. Madame de Chartres avait une opinion opposée, elle faisait souvent à sa fille des peintures de l'amour, elle lui montrait ce qu'il a d'agréable pour la persuader plus aisément sur ce qu'elle lui en apprenait de dangereux (...). ï¿½. Alors qu'elle se rend chez un joaillier pour assortir des pierreries, elle rencontre le prince de Cl�ves. Ebloui par sa beauté, mais ne sachant pas son nom, ce dernier entreprend de connaître son identité et la demande en mariage. Mademoiselle de Chartres accepte ce mariage de raison, sans dégoût particulier ni attirance pour le jeune prince, qui se plaint aupr�s d'elle de son indifférence : « M. de Cl�ves se trouvait heureux sans néanmoins être enti�rement content. Il voyait avec beaucoup de peine que les sentiments de Mlle de Chartres ne passaient pas ceux de l'estime et de la reconnaissance (...). ï¿½. Mais lors du bal donné pour les fiançailles de Claude de France, la princesse de Cl�ves rencontre le duc de Nemours, un prince d'un éclat considérable dans toute l'Europe. Le roi les invite à danser l'un avec l'autre. Il naît alors une passion dans le coeur des deux personnages que Madame de Cl�ves s'efforce de combattre, fid�le aux leçons de sa m�re, qui la met en garde une derni�re fois contre les dangers d'une liaison : « Ne craignez point de prendre des partis trop rudes et trop difficiles, quelque affreux qu'ils vous paraissent d'abord : ils seront plus doux dans les suites que les malheurs d'une galanterie. ï¿½ Apr�s la mort de Madame de Chartres, l'héroïne se rend à Coulommiers où elle apprend avec tristesse celle de Madame de Tournon, une femme qui lui paraissait avoir beaucoup de mérite et de vertu. M. de Cl�ves entreprend alors le récit des mésaventures de Sancerre. Deuxi�me partie M. de Cl�ves apprend à sa femme que son ami Sancerre était amoureux depuis pr�s de deux ans de Mme de Tournon et que cette derni�re lui avait secr�tement promis, ainsi qu'à M. d'Estouville, de les épouser. C'est seulement le jour de sa mort que M. de Sancerre apprend la perfidie. Le même jour, il connaît une douleur immense en apprenant la mort de sa bien-aimée et en découvrant les lettres passionnées que cette derni�re a adressées à M. d'Estouville. La princesse de Cl�ves est troublée par les propos que son mari a tenu à son ami Sancerre et qu'il lui rép�te : « La sincérité me touche d'une telle sorte que je crois que si ma maîtresse et même ma femme, m'avouait que quelqu'un lui plût, j'en serais affligé sans en être aigri. ï¿½ À la demande de M. de Cl�ves, Mme de Cl�ves rentre à Paris. Elle ne tarde pas à se rendre compte qu'elle n'est pas guérie de l'amour qu'elle éprouve pour le duc de Nemours. Elle est en effet émue et pleine de tendresse pour cet homme, qui par amour pour elle, renonce aux espérances d'une couronne. Si elle ne parvient pas à maîtriser ses sentiments, elle est bien décidée à tout faire pour maîtriser ses actes. Elle souhaite à nouveau fuir celui qu'elle aime, mais son mari lui intime l'ordre de ne changer en rien sa conduite. Puis Nemours dérobe sous ses yeux son portrait. Elle se tait, craignant à la fois de dévoiler publiquement la passion que ce prince éprouve pour elle et d'avoir à affronter une déclaration enflammée de cet amoureux passionné. Nemours qui s'est aperçu que la princesse de Cl�ves avait assisté à ce vol et n'avait pas réagi, rentre chez lui, savourant le bonheur de se savoir aimé. Lors d'un tournoi, Nemours est blessé. Le regard que lui adresse alors Mme de Cl�ves est la preuve d'une ardente passion. Puis une lettre de femme égarée et dont elle entre en possession laisse supposer que Nemours a une liaison. Elle découvre alors la jalousie. Troisi�me partie Le Vidame de Chartres, oncle de la princesse de Cl�ves et ami intime de M. de Nemours est lui aussi tr�s contrarié par cette lettre. Car la lettre qu'a lue la princesse de Cl�ves et qu'elle croyait adressée à Nemours, d'où sa jalousie, lui appartenait. Et le fait qu'elle circule entre toutes les mains de la Cour le contrarie énormément. En effet cette lettre risque de déshonorer une femme extrêmement respectable et de lui valoir, à lui, Vidame de Chartres, la col�re de la Reine qui l'a pris pour confident et qui n'accepterait pas cette aventure sentimentale. Le Vidame de Chartres souhaite que le duc de Nemours indique être le destinataire de cette lettre et aille la réclamer à la reine dauphine qui l'a maintenant entre les mains. Il lui donne pour cela un billet sur lequel figure son nom, qu'une amie de sa maîtresse lui a donné, et qui permettra à Nemours de se justifier aupr�s de celle qu'il aime. M. de Nemours rend visite à Mme de Cl�ves et lui apprend la demande au Vidame de Chartres. Il parvient également grâce au billet que lui a donné son ami à lui prouver qu'il n'est pas compromis dans cette aventure sentimentale. Il parvient ainsi à dissiper la jalousie de la Princesse. En présence de M. de Cl�ves, les deux amants, pour satisfaire une demande royale, réécrivent de mémoire une copie de la lettre qui a semé le trouble. Mme de Cl�ves goûte le plaisir de ce moment d'intimité, mais reprend conscience de la passion qu'elle ressent, malgré elle, pour cet homme. Elle décide de repartir à la campagne, malgré les reproches de son mari, qui ne comprend gu�re son goût pour la solitude. Elle avoue alors, les yeux remplis de larmes, qu'elle est éprise d'un autre homme, et que pour rester digne de lui, elle doit quitter la cour. M. de Nemours assiste, caché et invisible, à cet aveu. M. de Cl�ves est dans un premier temps tranquillisé par la franchise courageuse de son épouse. Puis aussitôt, il commence à ressentir une vive jalousie et presse son épouse de mille questions auxquelles elle ne répond pas. Elle ne lui dévoilera pas le nom de son rival. M. de Nemours, assistant dans l'ombre à cette sc�ne, reste lui aussi dans l'expectative. Le roi demande alors à M. de Cl�ves de rentrer à Paris. Restée seule, Mme de Cl�ves est effrayée de sa confession, mais se rassure, en estimant qu'elle a ainsi témoigné sa fidélité à son mari. M. de Nemours s'est enfui dans la forêt et se rend compte que cet aveu lui enl�ve tout espoir de conquérir celle qu'il aime. Il éprouve pourtant une certaine fierté d'aimer et d'être aimé d'une femme si noble. Il commet surtout l'imprudence de raconter au Vidame de Chartres, l'histoire qu'il vient de vivre. Il a beau raconter cette histoire en termes tr�s vagues, son compagnon devine que cette histoire est la sienne. Cl�ves apprend de son côté que celui que sa femme n'a pas voulu nommer, n'est autre que M. de Nemours. Puis en raison de l'imprudence de Nemours, l'information devient publique. Ne sachant que ce dernier a été témoin de cet aveu, M et Mme de Cl�ves se déchirent en se soupçonnant l'un l'autre d'avoir trahi le secret de leur discussion. Nemours et M et Mme de Cl�ves que la fatalité a jeté les uns contre les autres sont alors soumis aux soupçons, remords, reproches et aux plus cruels des troubles de la passion. Quatri�me partie Alors que la Cour se rend à Reims pour le sacre du nouveau roi, Mme de Cl�ves se retire à nouveau à la campagne, cherchant dans la solitude l'impossible tranquillité. Nemours la suit, épié par un espion que Cl�ves a dépêché sur place. De nuit, Nemours observe la princesse de Cl�ves alors qu'elle contemple d'un air rêveur un tableau le représentant. Il est fou de bonheur. Encouragé par cette marque d'amour, Nemours se décide à rejoindre celle qu'il aime. Il avance de quelques pas et fait du bruit. Pensant le reconnaître, la princesse se réfugie immédiatement dans un autre endroit du château. Nemours atten...

« années 1688 et 1689', qui ne seront publiés qu'après sa mort.

Femme à la plume acérée, les œuvres de Madame de Lafayette annoncent le roman moderne .

Princesse de Clèves Le roman La princesse de Clèves est écrit en 1678 par Madame de La Fayette, cependant il est d’abord publié anonymement, ce qui entraine de nombreux questionnements sur l’identité de l’auteur. Ce roman est considéré comme le premier roman moderne.

En effet l’auteur explore la psychologie de ses protagonistes et s’attache à décrire l’environnement social à l’époque du règne d’ Henri II, notamment celui de la cour et de ses intrigues.

En outre l’auteur de par son milieu put fréquenter les intimes du Palais Royal et pu ainsi observer les intrigues de la cour. La princesse de Clèves dès sa publication suscite donc déjà beaucoup de débats et bouscule les codes, ce qui contribuera dans un sens à sa renommée. Roman fondateur, La Princesse de Clèves est évoqué comme l’un des modèles littéraires qui ont inspiré Balzac , Raymond Radiguet ou même Jean Cocteau. Résumé : L’ histoire se déroule entre octobre 1558 et novembre 1559, à la cour du roi Henri II. Première partie Mademoiselle de Chartres, une jeune femme de seize ans, paraît pour la première fois à la cour, située alors au Louvre .

Elle a reçu de sa mère une éducation vertueuse et exemplaire par son caractère unique : « Le plupart des mères s'imaginent qu'il suffit de ne parler jamais de galanterie devant les jeunes personnes pour les en éloigner.

Madame de Chartres avait une opinion opposée, elle faisait souvent à sa fille des peintures de l'amour, elle lui montrait ce qu'il a d'agréable pour la persuader plus aisément sur ce qu'elle lui en apprenait de dangereux (.

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Alors qu'elle se rend chez un joaillier pour assortir des pierreries, elle rencontre le prince de Clèves.

Ebloui par sa beauté, mais ne sachant pas son nom, ce dernier entreprend de connaître son identité et la demande en mariage.

Mademoiselle de C hartres accepte ce mariage de raison, sans dégoût particulier ni attirance pour le jeune prince, qui se plaint auprès d'elle de son indifférence : « M.

de Clèves se trouvait heureux sans néanmoins être entièrement content.

Il voyait avec beaucoup de peine que les sentiments de Mlle de Chartres ne passaient pas ceux de l'estime et de la reconnaissance (...).

».

Mais lors du bal donné pour les fiançailles de Claude de France, la princesse de Clèves rencontre le duc de Nemours, un prince d'un éclat considérabl e dans toute l'Europe.

Le roi les invite à danser l'un avec l'autre.

Il naît alors une passion dans le coeur des deux personnages que Madame de Clèves s'efforce de combattre, fidèle aux leçons de sa mère, qui la met en garde une dernière fois contre les da ngers d'une liaison : « Ne craignez point de prendre des partis trop rudes et trop difficiles, quelque affreux qu’ils vous paraissent d’abord : ils seront plus doux dans les suites que les malheurs d’une galanterie.

» Après la mort de Madame de Chartres, l 'héroïne se rend à Coulommiers où elle apprend avec tristesse celle de Madame de Tournon, une femme qui lui paraissait avoir beaucoup de mérite et de vertu.

M.

de Clèves entreprend alors le récit des mésaventures de Sancerre. Deuxième partie M.

de Clèves apprend à sa femme que son ami Sancerre était amoureux depuis près de deux ans de Mme de Tournon et que cette dernière lui avait secrètement promis, ainsi qu’à M.

d’Estouville, de. »

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