Devoir de Philosophie

Les alphabets

Publié le 02/01/2020

Extrait du document

C’est le développement des sociétés humaines, engendrant

de nouveaux besoins - comptables, administratifs, commerciaux qui sont à l'origine de l'écriture. C'est ainsi que, simultanément, récriture naît en Égypte et en Mésopotamie dans la seconde moitié du IV millénaire av. J.-C.

Si différents systèmes d'écriture ont pu naître séparément à des époques et en des lieux divers,

il semble bien que les écritures alphabétiques aient une origine unique.

d'écriture idéal. En effet, l'invention du hangul repose sur la forme des organes vocaux lorsqu'ils prononcent le son. Ainsi, le « t » dans notre alphabet occidental représente un son qui n'a rien à voir avec la forme des organes vocaux tandis que son homologue coréen représente la manière dont la langue touche le palais supérieur.

Autre caractéristique du hangul sa facilité d'apprentissage, aussi bien pour des Coréens que pour des étrangers. Du coup, la Corée a ainsi un des plus bas taux d’illettrisme dans le monde.

Chaque « création » d'alphabet n'est donc qu'une adaptation. En effet toutes les langues n’ont pas les mêmes sons et l'on a, soit créé de nouveaux caractères, soit utilisé des caractères existants pour noter un son différent

L’arménien et le géorgien appartiennent avec d'autres dialectes parlés dans le Caucase, à la famille linguistique indo-européenne et forment un groupe spécifique. Leurs alphabets sont voisins.

La tradition leur attribue un père commun, Saint Mesrob, secrétaire à la cour des rois arméniens à la fin du ive siècle. A l’époque, la cour arménienne utilisait l'écriture perse, le pehlevi. Les Arméniens, convertis au christianisme depuis un siècle, ne se résignaient pas à tenir leur écriture des fervents de Zoroastre. Mesrob, qui connaissait l'alphabet grec, élabora un alphabet arménien original. Un édit du roi d'Arménie imposa

son emploi dans tout le royaume. Le saint homme se rendit ensuite dans le royaume voisin de Géorgie pour lui donner une écriture nationale.

L'alphabet arménien compte

39 caractères, l’alphabet géorgien, 36 (voire 40). À la différence des écritures sémitique utilisées dans le états voisins de l'est et du sud du Caucase, ils possèdent une notation intégrale de voyelle, ce qui fait d’eux des instruments d'une belle précision phonétique

« • En 1829, il publie un opuscule pour expliquer son écriture : 64 combinaisons donnant toutes les lettres de l'alphabet, les voyelles accentuées, les chiffres, la ponctuation, la notation mathématique.

A partir de 6 points en domino, on peut obtenir 64 combinaisons donnant un système complet d'écriture et de lecture.

.

"!f ~p: , .

h 1 J · -~ ~ ë. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles