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Les dentistes dans l'Égypte ancienne

Publié le 20/10/2013

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L'Égypte ancienne avait ses dentistes. Mais leur fonction n'était pas celle qu'on s'imagine. L'exis­tence de médecins spé­cialistes est attestée dans la terre des pha­raons par des auteurs à la fois classiques, comme l'historien grec Héro­dote, et indigènes. On connaît par exemple les noms de cinquante pra­ticiens qui portaient le titre de dentistes sous l'Ancien Empire.

« qui mettait en pratique les résultats des investigations menées par les spécialistes des dents du palais royal ! Un grand talent d'observation ...

E n Égypte, le dentiste est donc plus un cherche ur qu 'un véritable thérapeute .

Il imagine des traitements effi ­ caces pour les malad i es de la bouche et des dents.

Si nous ne connaissons aucun traité strictement dentaire, une partie des résultats des ob­ servations nous est parvenue disséminée à travers les diffé ­ rents recueils médicaux .

Le plus célèbre d'entre eux, et aussi le plus ancien (l'origi­ nal remontera it à l'Ancien Empire}, le papyrus Ebers, présente une classification des maux de la bouche et des dents, ainsi que des proposi ­ tions de remèdes.

L'observa­ tion des dents et des genci- TERMINOLOGIE DENTAIRE Il existe plusieurs mots désignant les dents.

Les plus courants sont ibeh il~ I déterminé par le signe représentant une canine d'hippopotame ou une défense d'élépbant, s== et tjeset = ~ , plutôt employé dans textes magiques .

Il existe, outre ces termes généraux, des mots plus spécifiques désignant les canines, les molaires, etc.

ves y sert en outre à établir un diagnostic de santé plus général , aussi bien pour les hommes que pour les ani­ maux .

Un bel exemple en est donné par le papyrus chirur­ gical Edwin Smith (Moyen Empire) :«Descriptif [médi­ cal] concernant l'examen d'un taureau atteint d'un souffle .

Si j'examine un tau ­ reau atteint d'un souffle : ses yeux coulent, ses tempes sont lourdes, les rac i nes de ses dents sont rouges, son cou oscille .

Ce qui doit être alors annoncé : il devra être étendu sur le côté, et on de­ vra l'arroser avec une eau fraîche .

» ...

mais des traitements peu efficaces L es Égypt iens considé ­ r aient la dent comme une unité anatomique qu'on ne concevait pas en dehors de son environnement .

Elle est en effet solidaire de l'os et de la gencive .

La carie, affec ­ tion observée dès les épo ­ ques anciennes, se caractéri ­ sait pour eux par une dispari ­ tion de la substance de la dent .

Cependant, l'étude des restes humains nous révèle que ce mal n'était pas très fréquent aux tem ·ps pharao ­ niques .

C'est seulement à partir de l'époque ptolé ­ maïque (vers 300 avant J.-C.) que, les hab itudes alimen ­ taires se mod ifiant (nourritu­ re plus riche, plus variée et surtout plus sucrée}, que les caries se propagèrent .

Les autre maux que cherchait à traiter la médecine égyp­ tienne étaient les gingivites et les abcès .

Pour la petite. »

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