L'art du vase dans l'Égypte ancienne

« vailler.

Apparaissent alors de nouveaux matériaux plus pratiques, comme la terre émaillée (ou faïence) et le cu ivre , extrait des mines du S inaï .

Dès cette période, la production des vases se déve­ loppe.

Les Égyptiens parlent alors de« mon pot» pour dé ­ signer leurs biens.

Hormis les objets usuels en terre cuite, qui servent quotidiennement pour la cu is ine ou pour la conservat ion des aliments - bols , jarres de forme pointue pour mieux être enfoncées dans le sol, cruches, pots, bonbonnes avec ou sans anse, cruchons à bière -, les arti ­ sans fabriquent également des pots à onguents et à fards, des assiettes d'apparat, des flacons à huile et à cos­ métiques , ainsi qu'un grand 1 nombre d'objets réservés au culte, tels des aiguières pour les purifications , des cou­ pelles, des godets destinés aux libations de vin et d'eau et des cylindres évasés dans lesquels les prêtres · brûlent de l'encens .

et des parfums.

Les bouteilles que l'on offre à l'occasion du Nouvel An sont plates .

A la Basse Épo ­ que, un type de vase oblong en bronze muni d'une gràn­ de anse , la « situle », est cou­ ramment employé dans les temples pour les libations d'eau.

Un grand nombre de ces situles ont été retrouvées dans des tombes de particu ­ liers .

Pour rehausser l'éclat de la céram ique, les potiers couvrent les parois exté­ rieures de leurs vases d'un engobe fluide qui leur donne un aspect poli et lisse.

Des formes très diverses L es formes sont multiples.

Coupes à pied, cruches à anse, longs pots à lait se mê­ lent aux grosses jarres à vin oblongues, aux silos à grain ventrus.

Tasses évasées, mar ­ mites pansues, terrines , cara ­ fes , gobelets s'éparpillent aux quatre coins de la cu i­ sine .

Les pots à huile cylindri ­ ques sont rangés à côté des tubes et des pots à fards.

A partir du Nouvel Empire, les vases se décorent de motifs. »