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Les héritages du Syndicalisme français au XIXe I Les héritages du XIXème siècle La première définition du syndicalisme En 1900 le fait syndical est présent dans tous les pays d'Europe .

Publié le 04/03/2014

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Les héritages du Syndicalisme français au XIXe I Les héritages du XIXème siècle La première définition du syndicalisme En 1900 le fait syndical est présent dans tous les pays d'Europe .Syndicalisme est synonyme de mouvement ouvrier. Il représente l'opposition des travailleurs salariés au développement du capitalisme. De manière majoritaire il s'exprime idéologiquement et politiquement à travers le socialisme. Les tout débuts du syndicalisme En France la loi Le Chapelier, en 1792, en interdisant aux compagnons de se regrouper pour défendre leurs droits, a permis que pendant toute une phase de l'industrialisation se déroule sans que les salariés puissent au grand jour puissent s'unir pour poser leurs revendications. De façon empirique se sont constitués des associations clandestines, des sociétés de secours mutuel. Il faut attendre défendue devant le parlement de Pierre Waldeck-Rousseau et votée par le 21 mars 1884, pour que les syndicats puissent exister en toute légalité .Il s'agit en réalité d'une reconnaissance du droit à se syndicaliser .La législation concernant l'association n'est promulguée qu'en 1901 .En outre le pouvoir politique s'efforce par la loi de 1884 de mieux contrôler les syndicats. Il oblige le responsable à déposer leurs noms et les statuts de leur organisation à la préfecture de police. La loi interdit de discuter des questions non professionnelles .La politique est bannie des débats comme l'idéologie ou la religion. La loi Waldeck-Rousseau n'est donc pas seulement une disposition libérale qui permet l'éclosion des syndicats, elle constitue également un moyen de surveiller et de punir les défenseurs de la classe ouvrière. Le domaine économique, la France au seuil du XXème siècle La France est un pays industrialisé et relativement moderne tient une place importante en tant que puissance économique dans le monde. Or il est faiblement syndicalisé (moins de 15% des salariés susceptibles d'être syndiqués) Le fondement du syndicalisme français L'un des principaux courant idéologique à avoir animé le syndicalisme en France est le courant proudhonien .Pierre joseph Proudhon (1809-1865) n'a pas laissé une oeuvre limpide, construite avec logique .En somme, il n'avait rien de l'unversitaire, comme l'était Marx . Malgré les contradictions qui se glissent dans oeuvre de Proudhon, un trait fondamentale peut y être repérer : l'importance apportée au rôle apporté au syndicat dans la révolution anarchiste .La transformation de la société d'exploitation capitaliste en société d'entraide et de mutualisme et directement dépendante de la force du syndicat, selon les proudhoniens. C'est un des points d'opposition essentiel entre eux et les marxistes au sein de la Première internationale des travailleurs (organisation qui soutient les mouvements et luttes des travailleurs, les luttes pour le suffrage universel, pour la réduction du temps de travail, contre le travail des enfants). .Les français y prennent position majoritairement en faveur de Proudhon . Mais, vers 1880 le marxisme véhiculé par les guesdistes se développe en France .Parmi les points sur lesquelles insistent les disciples de Jules Guesde (1845-1922). L'originalité du syndicalisme français Il est dispersé, hétéroclite et minoritaire .Enfaite, le mouvement ouvrier en France , auquel appartient le syndicalisme, a souvent considéré avec plus ou moins de constante, qu'il s'inscrivait dans le droit fil de l'action de la révolution française. Cela a pour conséquence que le mouvement ouvrier intéresse un milieu plus artisanal qu'ouvrier pour lequel le monde paysan n'est jamais très éloigné et qui ambitionne dès que son indépendance lui permet d'imiter la petite bourgeoisie ,moteur de l'histoire du pays tout entier et classe de référence des milieux populaires . Apparemment, le syndicalisme révolutionnaire est proche du marxisme. Il préconise une révolution à tous les niveaux : politique social et économique. L'Etat ne peut être bon dans uns société socialiste après avoir été mauvais dans une société capitaliste .L'état est aussi une institution mauvaise en soi. Ce n'est plus Marx qui est sollicité c'est Fourrier et c'est aussi Proudhon .Vaincre le capitalisme sans détruire l'Etat c'est aussi manquer le but essentiel de la révolution. On comprend que les syndicalistes révolutionnaires n'aient pas de gout particulier pour le champ du politique. Là commence le romantisme révolutionnaire .En effet au lieu de se soucier d'organiser avec précision un parti capable de s'emparer du pouvoir politique, les syndicats révolutionnaires méditent de renverser la société capitaliste par la grève générale. Cette idée, évoquée par Tortelier dès 1886. En effet on peut imaginer que la cessation du travail dans l'ensemble des secteurs de l'économie bouleverse la vie sociale au point de provoquer une véritable « descente « des faubourgs vers le centre des villes afin d'y établir, &a...
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« rassemblait les guesdistes et les Blanquistes et le Parti socialiste français qui réunissait les broussistes et les indépendant .Le cas Millerand aboutissait à une coupure du socialismefrançais entre révolutionnaires et réformistes .Les syndicalistes demeuraient résolument du coté des révolutionnaires Syndicalisme et conjoncture économique 1885 est l’année ou est fondée la Confédération générale du travail .C’est aussi l’année ou le congrès socialiste de décembre décide enfin de s’orienter vers l’unité qui aboutira en deuxétapes à la fondation de la SFIO en 1905. Prenons en considération le taux de syndicalisme des principales nations à l’extrême fin du XIXème siècle .Il s’agit du nombre des syndiqués rapporté au nombre des syndicalisable c’est-à-dire à la population active salariée.

Le nombre de syndiqués étaient de 700000 soit 3,5% de la population active salariée ce qui est anormalement bas par rapport à leur développementéconomique. II Crise dans la révolution (1900- 1914) Révolution pour que la terre Soit un séjour égalitaire Révolution pour renverser Tout ce qui peut nous oppresser Révolution pour que les sciences En paix nous donnent leurs jouissances Par la raison et par l’action Debout, partout, Révolution Révoltez-vous parias des usines Revendiquez le fruit de vos travaux Emparez-vous des outils, des machines Comme au travail, au gain soyez égaux Ne criez plus contre ceux qui l’endiguent Brisez la digue, il s’éprendra partout. Le chant dont on vient de lire le refrain suivi du premier couplet a été écrit en 1910 ; constitué par le positivisme scientiste d’Auguste Comte.

Ce chant traduit une certaine forme desyndicalisme de l’époque. Le développement économique C’est une puissance industrielle sectorielle, la classe ouvrière est localement concentré .On constate également une forte dispersion de la propriété industrielle.

La paysannerie estimportante .On dénombre aussi une tradition révolutionnaire de plus en plus forte et le développement du syndicalisme révolutionnaire Le monde ouvrier en Europe au début du XXème siècle En France la proportion d’ouvrier par rapport à la population totale du pays est de 20%. L’artisanat étant plus répandu dans l’espace, le fait est lus apparent .C’est ces ouvriers –artisans qui sont conscients d’être les descendants des révolutionnaire1789, 1792, 1830,1848,1871 coalisés avec les membres des petites classes moyennes. Les accidents de travail augmentent .Pour 1000 ouvriers on avait en 188824 accidents légers et 21 accidents graves .En 1900 les premiers sont a la hauteur de 36 ?7ù et les accidentsgraves à hauteur de 6,7%. Les chômages est pratiquement « frictionnel » c’est-à-dire incompréhensible soit 300000 en 1900-1905 . Quant aux salaires –nominaux et réels-ils sont augmentés d’environ 30% pour les premiers et sans aucune croissance pour les seconds. La France se caractérise par une classe ouvrière qui constitue un des plus faible pourcentages par rapport à la population active : 30%.Dans cette été classe ouvrière les femmesreprésente un taux d’activité très élevé .Le marché du travail varie d’une année à l’autre .Mais le taux d’activité est situé à un haut niveau .Ilse situe entre 5,6% et 7,6%.Le nombre des actifs a augmenté de 1600000 entre 1895 et 1906. Le salaire varie trop fortement d’une profession à l’autre mais l’indice établie par Kuczinski établie une hausse du salaire nominal de 1894à1906. Une France syndicaliste révolutionnaire ? Les principaux acteurs Bien qu’elle ne connaisse pas un succès significatif, la CGT occupe une position dominante .A la date de 1900 sur 588000 syndiqués en France, un peu plus de 100000sont affiliés à laCGT.

En gros cela représente un syndiqué sur 6. Précision qu’a l’époque les Bourses du Travail n’ont pas encore rejoint la Confédération.

La fédération nationale des Bourses du TRAVAIL conserve sa direction propre malgré le congrèsde 1895, Fernand Pelloutier et Paul Delesalle en étant leaders.

Mais Pelloutier meurt en 1901.Il représentait l’obstacle majeur à l’unification entre la CGT et les bourses. Les mêmes années, Victor Griffuelhes est élu secrétaire général de la CGT.

Cela signifiât pour lui, à l’instar de nombreux adhérents, une activité politique conjointe à son activitésyndicale.

Il opte pour la tendance socialiste que l’on appelle la fin du XIXème siècle le « blanquisme » qui s’oriente vers une révolution violente rapide ,rompus à la vie clandestine et auxactions terrotistes.Ils se préoccupent d’organiser la classe ouvrière par le truchement des syndicats .Remarqué par ses camarades pour une énergie ,Griffuelhes est nommé secrétairegénéral de la fédération des Cuirs et Peaux en 1900 et l’année suivante ,il est élué secrétaire général de la Confédération .L’élections de Griffuelhes à la tète de la CGT marque l’apogéedu syndicalisme révolutionnaire . Le journal officiel pour le syndicalisme « La voix du peuple » est lancée en 1901 .Emile Pouget en est l’artisan principal.Anachiste, il est arrêté avec Louise Michel.

Il fonde le journal le père Peinard en 1889.Il fait voté leprincipe de sabotages au congrès de la CGT à Toulouse en 1897.L’hebdomadaire qu’il fonde est le vecteur du syndicalisme révolutionnaire .Le successeur de Fernand Pelloutier à la têtede la fédération des Bourses Du Travail est Georges Yvetot et est également le porte parole le plus remarquable du syndicalisme révolutionnaire. Même si souvent ils ont été membres de partis politiques, socialistes, voire d’inspiration marxiste (POF par exemple) ils sont néanmoins avant tout influencés par l’anarchisme donc lesyndicalisme révolutionnaire st l’expression au niveau syndical de l’idéal anarchistes ou tout au moins, de certaines de ces aspects. Les principales actions de la CGT Les principales activités de la CGT est entre 1900 et 1906.Grace au congrès de Montpellier la CGT connait deux reformes en profondeur .La CGT est solide, cohérente et bien décidée àpasser à ’action au seuil du XXème siècle. Les premières grandes campagnes conduites à l’échelle nationale prennent place entre 1902et1906.Il s’agit de trois grandes batailles : contre l’armée, contre les bureaux de placements,pour la journée de Huit heures.

Des numéros spéciaux delà voix du peuple appellent dès 1903les conscrits a ne pas tirer sur les ouvriers qui manifestent .En janvier 1905 la préfecture de police de Paris décide, par mesure de représailles d’expulser la CGT de la Bourse du Travail .Contre cette institution la CGT lance de nombreusescampagnes. Le 5 décembre 1905 cent rassemblements sont organisés en même temps à travers la France entière .Devant cette « journée » qui remporte un incontestable succès, le président duConseil, Emile Combes, décide de déposer un projet de loi sur le bureau de la chambre des députés tendant à mettre fin à l’existence des bureaux.

Dans ce domaine la victoire de laCGT est totale. C’est en 1904, au congrès de Bourges, que la centrale décide d’adopter une stratégie de combat pour obtenir la journée de huit heures .La propagande devient de plus en plus violenteet doit déboucher sur la grève général, paralysant, le pays et permettant la prise du pouvoir économique par la classe ouvrière. Le début de la lutte ouvrière : le 1er mai 1906 C’est le mythe du « Grand Soir » qui entre en action .les classes populaire prennent peur .On envoyé les domestiques vider les magasins alimentaires .Le 1èr mai 1906 semblai revêtir unaspect inquiétant décisif.

« La voix du peuple » disait « d’en coller partout »mais Georges Clémenceau ministre de l’intérieur du nouveau gouvernement Sarrien, avait pris soin derassembler autour de capital 50000 des forces de l’ordre.

Et par précaution il a fait arrêter V Griffuelhes. Lorsque le 1er mai tombait un jour ouvrable, tout travailleur qui désertait son travail était passible d’une sanction, parfois d’un renvoi pur et simple.

Il y avait donc quelques courages àmanifester un 1er mai .Le gouvernement, tôt dans la matinée du 1er mai, fit procéder à l’occupation de la place de la République près de laquelle se trouve la Bources du Travail deParis.

De fait sans dirigeants (ils ont été mis en prison),sans mots d’ordre les militants restèrent cantonnés dans les locaux de la Bourse au troisième étage dans laquelle une immensebanderole affichait carrément : »A partir du 1er mai 1906 nous ne travaillerons que huit heures par jour ».Dans la soirée ,un groupe voulut cependant marquer la volonté ouvrière de fairesauter l’étau policier mais la police n’en procéda pas moins à 800 arrestation .Il y eu 200000 grévistes dans la région parisienne .Vers le 15 mai ,le mouvement fléchit .Le 1er juin tout étaitcalme .La France s’était remis au travail .Le gouvernement Sarrien a dépêché le nouveau ministre de l’intérieur ,Clémenceau qui a su tenir des propos tout à la fois fermes et habiles.

Il apromis aux chefs syndicalistes que la troupe ne quitterait pas le carreau des mines pour disperser les manifestants. Le début d’une crise Pouget, Delesalle et Griffuelhes quittent la direction de, la CGT en 1908 et 1909.* En réalité, l’atmosphère insurrectionnelle ne retombe pas d’un coup.

Les événements de Draveil sont là pour le rappeler en 1908, comme ceux de Ville-neuve-Saint-George .En 1908. »

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