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MOTS CLÉS ANALYSE Type de raisonnement qui consiste à décomposer une réalité en ses différents éléments.

Publié le 14/08/2014

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MOTS CLÉS ANALYSE Type de raisonnement qui consiste à décomposer une réalité en ses différents éléments. Du grec e mpeiria « expérience » . Doctrine professée e n particulier par Locke e t Hume, selon laquelle toutes nos idées e t connaissances sont dérivées de l'expérience sensible. Les e mpiristes refusent de cette manière les idées innées de Descartes. La r aison, selon les empiristes, e st elle-même issue de l'expérience, aussi bien extérieure (perception sensible), q u 'intérieure (réflexion), e t e n d épend d 'autant p lus qu'elle p ermet (grâce a ux signes) de rassembler les perceptions. Kant s'opposera a ux empiristes e n affirmant l'existence de structure a p riori de l'esprit e t ainsi la possibilité de connaissances n on empiriques. ESSENTIEL Du latin esse, « être ». L'essence d 'une chose, c'est sa nature, ce qui définit son être. On ne saurait ôter la qualité de la chose sans la détruire. Une qualité essentielle s'oppose alors à u ne qualité accidentelle, c'est-à-dire n on constitutive e t non nécessaire à la chose. L'étendue d 'un c orps, c'est l a p ortion d 'espace q ue celui-ci occupe dans le réel. C'est p arce q ue les corps s ont d ans l'espace q u 'ils s ont é tendus e t q u 'ils o ccupent l 'espace c hacun d e m ani ère spécifique . EVIDENCE C'est ce d ont la vérité apparaît immédiatement e t ne peut être contesté, e t qui s'impose comme tel à la pensée. Est inné ce qui est donné avec u n être à sa naissance et appartient de ce fait à sa nature. S'oppose à acquis. Un des problèmes essenti...

« René Descart es ( 1591-1650 ).

La perception est-elle réductible à un acte de la raison ? Se pose ici une alternative : ou bien on sou­ tient avec les empiristes que la perception se confond avec la sensation , mais alors elle n ' offrirait qu'un pur divers sans unité ni signification propre ; mais cela ne corres­ pond en rien à notre expérience perceptive.

Ou bien on soutient avec Descartes que la perception d'un objet se confond avec un acte de la raison :percevoir , c'est concevo i r, ce qui fait aussi problème .

Comme le note en effet Merleau-Ponty , devant la raison, un carré est toujours un carré, qu 'il repose sur l'une de ses bases ou sur l'un de ses sommets ; mais pour la perception , dans le second cas , il est à peine reconnaissable : nous percevons spontanément autre chose.

Par conséquent, il faut sans doute sortir de l'alternative si l'on veut rendre compte de notre expérience perceptive réelle : l'objet perçu ne serait alors ni une pure collection de diverses qualités senties par les sens , ni un pur fragment d'étendue conçu par la raison .

Il faudrait cesser de confondre la perception avec autre chose qu 'elle (sensation ou intellection) et lui restituer sa spécificité .

Comment P-eut-on sortir ë:le l'alternative? C'est Husserl qui nous donne la solution : dans la perception , la chose ne se donne ni morce­ lée dans une diversité de qua­ lités sensibles , ni comme une totalité parfaitement claire et transparente pour la raison qui conçoit .

Elle se donne « par esquisses ».

En effet, je peux faire le tour de cette table que j'ai sous les yeux : j'ai sans cesse conscience de l'existence d ' une seule et même table, alors même que la percep ­ tion de cette table ne cesse de varier .

C 'est l'essence de la perception .

Chaque « vécu » de la table est celui de la même table : ce n'est pas une représentation dans l'esprit ni une simple apparence .

Au contraire, chaque vécu de la table me la rend présente, mais d'un certain point de vue , sous un certain aspect ; c'est ainsi dans un flux temporel d'esquisses que chaque objet apparaît à la conscience , et il ne peut en être autrement : je ne peux pas, par définition , percevoir en même temps les six faces d ' un cube posé devant moi.

Le propre de la chose perçue , c'est donc de ne jamais pouvoir se donner tout entière à la conscience : un objet entièrement présent , est un idéal toujours visé mais jamais atteint OUTILS • Descartes , Discours de la méthode ; Méditations métaphysiques .

• Locke , Essa i sur l'entendement humain.

• Merleau-Ponty , Phénoménologie de la perception.

• MOTS CLÉS SENSIBLE Sensible s' oppose à intelli­ gible .

Il est ce qui peut être perçu par les sens.

Le sensualisme est une doc­ trine qui veut ramener toutes nos connaissances aux sen­ sations.

L'épicurisme, par exemple, est un sensualisme.

Cela n'implique pas qu'il suf­ fit de sentir pour connaître, mais seulement que , sans sen­ sation , aucune connaissance ne serait possible.

SYNTHESE Du grec sun, « ensemble », et tithémi , « poser ».

Opération de l'esprit qui consiste à ras ­ sembler des éléments divers , et à construire un ensemble à partir de ces principes.

La synthèse s'oppose à l'analyse qui est un mouvement de dé­ composition.

Chez Descartes, la synthèse constitue après celle de l'évi­ dence et de l'analyse , la troi­ sième règle de sa méthode : « conduire par ordre mes pensées , en commençant par les objets les plus simples et les plus aisés à connaître, pour monter peu à peu, comme par degrés, jusqu'à la connais­ sance des plus composés ».

(Discours de la méthode). »

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