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pronom - Langues et Linguistique.

Publié le 07/05/2013

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pronom - Langues et Linguistique. 1 PRÉSENTATION pronom, classe de termes grammaticaux qui peuvent remplir les fonctions du groupe nominal. Certains d'entre eux peuvent annoncer ou reprendre un autre terme : ils sont appelés pronoms représentants (par opposition aux pronoms nominaux). Certains ne prennent sens que par le contexte d'énonciation (le pronom personnel je par exemple) : ils sont appelés pronoms opaques (par opposition aux pronoms clairs). On distingue sept catégories de pronoms : personnels, possessifs, démonstratifs, indéfinis, interrogatifs, exclamatifs et relatifs. Il faut y ajouter une catégorie d'adverbes fonctionnant comme des pronoms : les adverbes pronominaux. 2 LES PRONOMS PERSONNELS Les formes dites toniques des pronoms personnels sont celles qui figurent après des prépositions (C'est à moi), ou servent à renforcer les formes atones (Lui, il n'en sait rien). Les pronoms personnels je et tu sont exclusivement des désignateurs de personnes. Ils désignent directement la personne qui parle et la personne à qui on parle. Je désigne en toutes circonstances la personne qui dit je, et tu désigne en toutes circonstances la personne à qui je s'adresse. Le pronom de la troisième personne du singulier (il, elle) est à proprement parler un pronom représentant, c'est-à-dire qu'il est nécessaire de se reporter au contexte linguistique pour trouver quel est l'élément qu'il représente (J'ai croisé Paul. Il m'a dit qu'il était fatigué). Il et elle, par ailleurs, peuvent représenter soit des personnes, soit des choses. Ils et elles ont le même fonctionnement que les formes de singulier il et elle. Nous et vous sont en revanche des formes plus complexes. Nous inclut nécessairement je et peut être interprété de diverses façons (Nous ne sommes pas d'accord toi et moi. Nous ne sommes pas d'accord, toi, lui et moi. Nous ne sommes pas d'accord...

« La série des pronoms démonstratifs comporte également des formes composées comportant les particules -ci et -là (celui-ci, celui-là, ceux-ci, ceux-là, celle-ci, celle-là, celles-ci, celles-là, ceci et cela). Ces formes ont les mêmes emplois que les déterminants démonstratifs, c'est-à-dire qu'elles peuvent désigner un être ou un objet présent (C'est celle-là que je préfère), ou bien avoir une valeur anaphorique, c'est-à-dire renvoyer à un élément figurant antérieurement dans le contexte (Parmi toutes les solutions possibles, celle-ci nous a paru la meilleure).

-Ci signifie en principe la proximité dans l'espace, et -là l'éloignement, mais cette opposition n'est plus systématique et les formes en -ci tendent à être moins employées que les formes en -là (Non, pas celle-là, l'autre, celle-là !). Les formes simples des pronoms démonstratifs sont toujours suivies d'un élément du type complément prépositionnel (Je préfère celle de gauche), ou proposition subordonnée relative (Je préfère celle qui est à gauche). Le pronom neutre ce figure dans la locution c'est, et, suivi d'un pronom relatif, sert à introduire des propositions relatives substantivées (ce qui, ce que, ce dont, ce à quoi), ou des interrogatives indirectes (Je ne comprends pas ce qu'il veut). Les formes de neutre ceci et cela servent à désigner une chose présente (Passez-moi ceci, s'il vous plaît), ou bien peuvent avoir une valeur anaphorique et reprendre le contenu d'une proposition toute entière (Ils ont pris une décision contraire, mais cela a été sans effet sur la suite des événements). La forme ça, qui était initialement une variante de cela et correspondait à un niveau de langue plus familier (Cela suffit / ça suffit) est bien plus fréquente dans la langue orale (Ça ne me dit rien.

Ça ne se passera pas comme ça). 5 LES PRONOMS RELATIFS Les pronoms relatifs, qui, que, quoi, dont, où, lequel (laquelle, lesquels, lesquelles) sont les termes introducteurs des propositions subordonnées relatives.

Qui fonctionne comme sujet et comme complément prépositionnel (La personne qui vous demande est arrivée.

La personne avec qui vous avez rendez-vous est arrivée).

Que est complément d'objet direct (Je ne connais pas la personne que vous avez convoquée).

Dont est analysable comme l'amalgame de la préposition de et d'un pronom relatif (La femme dont je vous ai parlé = de laquelle).

Où est un adverbe pronominal relatif, qui introduit des subordonnées à valeur locative (La ville où je suis né…). La forme quoi est précédée d'une préposition (C'est ce à quoi je pensais) ainsi que les formes du pronom lequel (C'est une idée à laquelle il faudra réfléchir). Il existe enfin une série de pronoms relatifs qui amalgament lequel et les prépositions à et de.

Auquel et auxquels sont analysables comme un amalgame de à et de lequel. Duquel et desquels comme un amalgame de de et de lequel (Il y a un problème auquel nous n'avons pas pensé). 6 LES PRONOMS INTERROGATIFS Les formes des pronoms interrogatifs sont les mêmes pour les phrases interrogatives directes et pour les subordonnées interrogatives indirectes qu'ils introduisent.

Outre les formes simples, il existe une série de formes renforcées ( qui est-ce qui, etc.), et une autre série comprenant lequel, variable en genre et en nombre (Laquelle préférez-vous ?) ainsi que auquel et duquel.

Auquel est analysable comme un amalgame de à et de lequel.

Duquel comme un amalgame de de et de lequel (Duquel avons-nous déjà parlé ? Je ne sais plus duquel je vous ai déjà parlé). 7 LES PRONOMS INDÉFINIS On regroupe sous le nom de pronoms indéfinis un ensemble hétérogène de termes qui ont toutes les fonctions caractéristiques des pronoms et permettent de quantifier.

Ils peuvent désigner de façon déictique, c'est-à-dire référer à un être ou à une chose présents dans l'entourage immédiat des interlocuteurs, ou bien être anaphoriques, c'est-à-dire renvoyer à un élément du contexte.

Ils possèdent diverses valeurs quantificatrices, comparables à celles des adjectifs indéfinis qui leur correspondent. Plusieurs, quelques-uns (quelques-unes), certains (certaines) et la plupart indiquent une quantité indéterminée (Parmi les spectateurs, certains approuvèrent mais plusieurs quittèrent la salle).

Aucun, nul, personne et rien expriment une quantité nulle et figurent dans des phrases négatives en corrélation avec ne (Personne ne sait rien).

Tout (tous, toutes) et chacun (chacune) indiquent la totalité (Chacun a donné son avis). Les pronoms quelqu'un, quelque chose et un (une) ont comme valeur l'expression de la singularité indéterminée (Quelqu'un a téléphoné.

C'est difficile de trouver une bonne adresse de vacances, mais nous en avons finalement déniché une), cependant que n'importe qui, n'importe quoi et n'importe lequel indiquent une indifférenciation du choix. Enfin, les notions d'identité et d'altérité sont exprimées respectivement par le (la, les) même (J'ai adoré sa robe et je me suis achetée la même) et par l'autre (les autres) (Non, ce n'est pas celui-là, c'est l'autre le directeur). 8 LES ADVERBES PRONOMINAUX. »

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