Sexe et odeur: un nez d'amour

Deux minuscules sacs de cellules placées au fond de nos cavités nasales, de part et d’autre du septum cartilagineux, suscitent à nouveau l’intérêt de nos anatomistes du xxe siècle. Les scientifiques s’aperçoivent que ces cellules sont différentes de celles de l’odorat et que, de surcroît, elles ressemblent fort à celles qui, chez le rongeur, détectent les phéromones. La faible part du cerveau dévolue à la reconnaissance des odeurs chez l’homme, en comparaison avec celle des animaux, explique-t-elle cette amnésie des biologistes, ou s’agit-il d’un tabou inconscient? Quoi qu’il en soit, David Moran, de l’université de Pennsylvanie,

l'énigme des phéromones vient d’être résolue chez l’homme.

Ces substances volatiles perçues de façon inconsciente sont capables d’influencer le comportement... chez l’animal. Il a fallu batailler dur pour démontrer que l’homme était également sensible à ces substances. C’est chose faite cette année, grâce, notamment, à la ténacité du chercheur Martha McClintock.

Le cycle menstruel de la femme peut être influencé par une phéromone.

Le parfum érotique va t-il entrer dans les mœurs ?