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Société LA FAMILLE

Publié le 09/02/2019

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famille

Dans les familles nucléaires modernes, où les parents mènent souvent chacun une vie professionnelle, les enfants apprennent, dès la crèche, ce qui deviendra leur rythme de vie scolaire.

 

Deux enfants népalais : un petit garçon et sa sœur. Dans de nombreuses sociétés, il existe des rôles bien définis pour certains membres de la famille. Le plus répandu est la garde des cadets par les aînés.

▼ Le rôle traditionnel du père a lui aussi évolué durant ces dernières années.

 

Les tâches de la vie quotidienne sont désormais mieux réparties entre le père et la mère.

Les fonctions de la famille

 

L’une des fonctions premières de la famille est d’assurer aux enfants un environnement sécurisant, épanouissant et aimant. Dès sa naissance, l’enfant a des besoins importants aussi variés que la nourriture ou la protection, mais les besoins les plus importants sont l’amour et le soutien affectif. Ils sont indispensables à son bien-être et à son bon développement psychologique et sensoriel.

 

La famille remplit également une fonction fondamentale de socialisation, en encourageant les enfants à développer diverses aptitudes. C’est en famille qu’on apprend à marcher, à parler, à se nourrir seul, à s’habiller, parfois à lire et à écrire, à se tenir bien à table et à avoir de bonnes

Chris BonninPtnn/Rrurp Cnlpman

manières. C’est d’abord en famille aussi que l’enfant découvre les autres et qu’il entre en contact avec le monde extérieur, avant l’école et les activités d’éveil qu’il choisit.

 

Enfin, la famille inculque des valeurs sociales et morales aux enfants, en leur montrant quelles sont les attitudes acceptables ou inacceptables aux yeux de la société dans laquelle ils vivent. Avant qu’un enfant soit en mesure de comprendre sa position sociale et l’attitude qui lui est appropriée, il doit d’abord apprendre qui il est à l’intérieur du cercle familial, quelle est la répartition des responsabilités, et que la désobéissance peut entraîner la punition.

 

L’influence globale sur l’enfant de toutes ses relations avec la famille proche et élargie est difficile à définir, et encore plus difficile à prévoir. Les comportements et les attitudes reçus des parents dès le plus jeune âge seront modifiés ou abandonnés au contact d’autres groupes sociaux. Toutefois, l’adulte que deviendra l’enfant dépend étroitement du type d’adulte que sont ses parents. Ainsi, le niveau social, économique et culturel d’une famille est-il déterminant dans l’avenir promis à un enfant avant même sa naissance.

 

L’avenir de l’institution familiale

 

La famille traditionnelle, fondée sur l’union de deux partenaires dévolue à la reproduction, fut essentielle, aux débuts de l’humanité, pour constituer la base de notre société actuelle. Mais on est en droit de s’interroger sur la persistance de ce type de structure familiale dans notre société industrielle. Le mode de vie occidental, caractérisé par des sociétés de grandes tailles, la domination du mode de vie urbain, l’importance

 

de la vie professionnelle et la place de la bureaucratisation dans les relations sociales laissent peu de place à l’institution familiale dans sa forme traditionnelle. N’est-ce pas précisément là que l’on doit trouver l’origine des tensions qui touchent la famille moderne? Parmi les plus claires incompatibilités, on trouve sans aucun doute la disparition de la notion de vie familiale attachée à une résidence commune, sacrifiée aux exigences du développement économique; la fin de la répartition des rôles sociaux, dans les familles, en fonction de l’âge de la vie; mais aussi la sortie des femmes de l’univers domestique pour entrer dans la production et la rentabilité économiques. C’est bien la disparition d’une harmonie entre la famille traditionnelle et la société que notre modernité concrétise.

 

S’il est difficile de décrire la famille de demain, il semble que l’on puisse repérer, derrière la diversité des familles contemporaines, un modèle dominant: la famille serait marquée par l’importance de l’investissement des femmes dans leur travail professionnel et dans leur carrière, par l’importance des enfants pour la vie émotive de la famille, par le droit des enfants à vivre au sein de leur famille, par la responsabilité de l’État dans les soins aux jeunes enfants, par la démocratie de la vie familiale et par la place des pères dans les soins donnés aux enfants. L’aspect dominant est donc individualiste et relationnel : plutôt centré sur les personnes que sur les objets. Tournée vers l’épanouissement de ses membres, cette famille est donc peut-être moins cette institution vouée à la reproduction aveugle des rôles sociaux et au sacrifice de ses membres à la seule transmission des patrimoines économiques et culturels.

famille

« La famille i Dans tes familles nucléaires modernes, A où les parents mènent souvent chacun une vie professionnelle, tes enfants apprennent, dès ta crèche, ce qui deviendra leur rythme de vie scolaire.

Deux enfants népalais : un petit garçon ......

et sa sœur.

Dans de nombreuses sociétés, il existe des rôles bien définis pour certains membres de ta famille.

Le plus répandu est ta garde des cadets par tes aînés.

' Le rôle traditionnel du père a lui aussi évolué durant ces dernières années.

Les tâches de ta vie quotidienne sont désormais mieux réparties entre te père et ta mère.

Les fonctions de la famille L'une des fonctions premières de la famille est d'assurer aux enfants un environnement sécuri­ sant, épanouissant et aimant.

Dès sa naissance, l'enfant a des besoins importants aussi variés que la nourriture ou la protection, mais les besoins les plus importants sont l'amour et le soutien affectif.

Ils sont indispensables à son bien-être et à son bon développement psycholo­ gique et sensoriel.

La famille remplit également une fonction fondamentale de socialisation, en encourageant les enfants à développer diverses aptitudes.

C'est en famille qu'on apprend à marcher , à parler , à se nourrir seul, à s'habi ller, parfois à lire et à écrire, à se tenir bien à table et à avoir de bonnes manières.

C'est d'abord en famille aussi que l'enfant découvre les autres et qu'il entre en contact avec le monde extérieur, avant l'école et les activités d'éveil qu'il choisit.

Enfin, la famille inculque des valeurs sociales et morales aux enfants, en leur montrant quelles sont les attitudes acceptables ou inacceptables aux yeux de la société dans laquelle ils vivent.

Avant qu'un enfant soit en mesure de com­ prendre sa position sociale et l'attitude qui lui est appropriée, il doit d'abord apprendre qui il est à l'intérieur du cercle familial, quelle est la réparti­ tion des responsabilités, et que la désobéissance peut entraîner la punition.

L'influence globale sur l'enfant de toutes ses relations avec la famille proche et élargie est diffi­ cile à définir, et encore plus difficile à prévoir.

Les comportements et les attitudes reçus des parents dès le plus jeune âge seront modifiés ou aban­ donnés au contact d'autres groupes sociaux.

Tou­ tefois, l'adulte que deviendra l'enfant dépend étroitement du type d'adulte que sont ses parents.

Ainsi, le niveau social, économique et culturel d'une famille est-il déterminant dans l'avenir pro­ mis à un enfant avant même sa naissance.

L'avenir de l'institution familiale La famille traditionn elle, fondée sur l'union de deux partenaires dévolue à la reproduction, fut essentielle, aux débuts de l'humanité, pour constituer la base de notre société actuelle.

Mais on est en droit de s'interroger sur la persistance de ce type de structure familiale dans notre société industrielle.

Le mode de vie occidental, caractérisé par des sociétés de grandes tailles, la domination du mode de vie urbain, l'importance de la vie professionnelle et la place de la bureau­ cratisation dans les relations sociales laissent peu de place à l'institution familiale dans sa forme traditionnelle.

N'est-ce pas précisément là que l'on doit trouver l'origine des tensions qui tou­ chent la famille moderne? Parmi les plus claires incompatibilités, on trouve sans aucun doute la disparition de la notion de vie familiale attachée à une résidence commune, sacrifiée aux exi­ gences du développement économique; la fin de la répartition des rôles sociaux, dans les familles, en fonction de l'âge de la vie; mais aussi la sortie des femmes de l'unive rs domestique pour entrer dans la production et la rentabilité économiques.

C'est bien la disparition d'une harmonie entre la famille traditionnelle et la société que notre modernité concrétise.

S'il est difficile de décrire la famille de demain, il semble que l'on puisse repérer, der­ rière la diversité des familles contemporaines, un modèle dominant: la famille serait marquée par l'importance de l'investissement des femmes dans leur travail professionnel et dans leur carrière, par l'importance des enfants pour la vie émotive de la famille, par le droit des enfants à vivre au sein de leur famille, par la res­ ponsabilité de l'État dans les soins aux jeunes enfants, par la démocratie de la vie familiale et par la place des pères dans les soins donnés aux enfants.

L'aspect dominant est donc individua­ liste et relationnel: plutôt centré sur les per­ sonnes que sur les objets.

Tournée vers l'épa­ nouissement de ses membres, cette famille est donc peut-être moins cette institution vouée à la reproduction aveugle des rôles sociaux et au sacrifice de ses membres à la seule transmission des patrimoines économiques et culturels.. »

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